[Portrait] Elisa, en mission pour créer du lien sociale autour de la cuisine

Elisa, 22 ans, est engagée en service civique, au sein de la Ligue de l’enseignement 42 et mise à disposition du Réfectoire de l’association Rue du Développement Durable. Une cantine associative et conviviale où Elisa s’épanouit le temps de sa mission. “Partage. Cuisine. Convivialité”, si Elisa devait décrire sa mission en trois mots, voilà ceux qu’elle choisirait. 

Elisa entrain de cuisiner.

Après une école d’architecture, Elisa décide de se réorienter. Mais pour bien le faire, elle a besoin de prendre une pause dans ses études. Le service civique semblait être la solution idéale. Elisa nous explique : “Au bout de trois ans, je me suis dit c’est bon j’en ai marre, j’ai envie de faire autre chose. Ducoup, j’étais partie pour me réorienter, mais il me fallait une petite année de battement, alors je me suis dit pourquoi ne pas faire un service civique ! ”

Au cours de ses études d’architecture, elle a repris avec une amie une association d’architecture : Imotep. Ce premier pas dans le monde associatif lui a donné l’envie de trouver un service civique dans le milieu associatif. Un grand plus ! Elle connaissait déjà la ligue de l’enseignement grâce à des projets qu’elle avait pu monter avec eux pour Imotep, ainsi que le Réfectoire où elle avait déjà eu l’occasion d’aller manger. Aimant cuisiner et se rendre utile, dès qu’Elisa a su que le Réfectoire cherchait un volontaire, elle a postulé : “le réfectoire est dans une démarche participative, être dans le social, travailler avec des gens, discuter avec eux, faire des activités avec eux, leur permettre de communiquer et d’échanger, et j’adore cuisiner, le réfectoire était la mission parfaite !”.

“C’était une super initiative parce qu’à chaque fois que j’y allais, il y avait des personnes âgées, des étudiants, des jeunes, des gens qui vivent seuls, des gens immigrés. Ça leur permet de créer un lien avec les autres. Je voulais participer à ça.” 

Une mission conviviale

La mission d’Elisa au sein de cette cantine participative est d’aider à créer du lien social autour de la cuisine et du repas, “une chose assez naturelle chez l’être humain.” ajoute-elle. Lorsqu’elle arrive le matin, elle voit avec sa tutrice le menu du jour. Ensuite elle accueille les cuisiniers volontaires, elle cuisine avec eux. Puis vient le moment du service, de la vaisselle, du rangement et de la liste de courses pour préparer le repas du lendemain. “Je suis contente de ne pas être dans un bureau assise à faire des trucs sur mon pc, parce qu’en architecture c’était que ça. Et là, je cours partout toute la journée pour faire la cuisine, servir, pour ranger, et ça j’aime bien. Il faut être très active et un peu polyvalente, pouvoir discuter tout en faisant d’autres choses à côté.”

Pour pallier au confinement, Elisa s’est portée volontaire pour créer un discord avec les personnes du Réfectoire. Ils proposent un atelier cuisine tous les mercredis en visio, et ont plusieurs discussions d’échange de recettes ou d’astuces afin de garder du lien social malgré la distance. Pour Elisa, il s’agit “d’un lieu de convivialité numérique.”

Elisa apporte autant au Réfectoire que lui en retour. En effet, elle apporte deux bras en plus pour la cuisine, le service et la table et autant de sujets de conversation pour animer les activités. Mais en échange, Elisa vit une expérience humaine enrichissante : “Il s’agit de cuisiner tous ensemble et partager des savoir-faire et des cultures. Quelqu’un nous a fait de la cuisine polonaise !”

Et après ?

Avant de commencer son service civique, Elisa comptait aller en fac de géographie, maintenant, elle hésite : “je commence à me poser la question de si j’ai pas envie de travailler ? Parce que je ne me suis jamais sentie aussi reposée et utile que pendant le service civique. Avoir le sentiment que les choses sont faites, et d’avoir aidé quelqu’un. Donc je suis un peu en train d’hésiter, soit je reprends mes études, soit je rentre dans cette démarche associative. J’aimerais bien pourquoi pas ouvrir une auberge. Créer un lieu où je serais un peu maîtresse de maison, où les gens pourraient se rencontrer, où il y aurait des événements culturels… C’est un peu le rêve d’enfant. Après, est-ce que c’est réalisable, est-ce que c’est réaliste ? Je ne sais pas. Tout ça c’est un peu flou pour moi, mais ça me donne des envies de créer un lieu comme ça, où les gens se sentent bien.”

“Il faut bien choisir son service civique. Et ensuite foncer parce que c’est une bonne expérience. Il faut faire un truc dans lequel on se sent bien, pas avoir la sensation d’aller bosser. Parce que c’est une expérience mais ce n’est pas un travail. Donc autant tenter de faire un truc dans un domaine qui nous plait particulièrement. Il ne faut pas faire un service civique pour faire un service civique, mais faire un service civique qui peut nous apporter.” 

[Portrait] N’Famady : apprendre à rebondir grâce à son service civique

Pour l’année 2020-2021, N’Famady est engagé en service civique au sein de la Ligue de l’enseignement 42 et mis à disposition de l’amicale laïque de la Ricamarie. Sa mission est d’accompagner le club de basket au quotidien. Une mission qui n’est pas dépourvue de sens puisque N’Famady côtoie le ballon depuis 10 ans.

© N’Famady sur le terrain

N’Famady a 18 ans. Après l’obtention de son bac, son projet était d’intégrer une formation professionnalisante telle qu’un CAP. Malheureusement, il s’est fait prendre de cours par la crise sanitaire et n’a pas pu envoyer son dossier dans les temps. Un mal pour un bien, comme dit le proverbe, puisqu’il se voit proposer par son club de basket un service civique. Depuis début novembre, N’Famady fait partie des deux volontaires mis à disposition du club de basket AL de la Ricamarie. Une façon pour le jeune joueur de contribuer à la vie du club et d’apporter son aide en dehors des entraînements.

Quand il n’est pas sur le terrain entrain de jouer, N’Famady a pour mission d’accompagner les coachs. Des U7 aux seniors, il assiste au match du banc des coachs. Une façon de changer de perspective pour le jeune basketteur : “Ce qui me plaît le plus dans ma mission, c’est le contact avec les joueurs, et ce service civique me permet de garder un contact avec le monde du basket.” La tâche principale de N’Famady est d’assurer une cohésion d’équipe et d’être acteur du lien social.

 

“A part le basket, je ne savais pas trop ce que je voulais faire, ou ce que je pouvais faire. Donc ce service civique m’a vraiment permis de mettre à profit mon année.”

 

Pour l’instant en télémission à cause du confinement, il apporte son aide aux coachs en les aidant à préparer les prochaines séances d’entraînements et les événements de l’année 2021. Pour N’Famady, c’est la première fois qu’il voit le terrain sous cet angle-là. D’habitude, il est celui qui fait rebondir le ballon sur le parquet, aujourd’hui il apprend comment on tire les ficelles depuis les gradins.

Cette année de césure est peut-être une révélation pour N’Famady. Voulant intégrer au début un CAP sans avoir trop d’idées de la branche dans laquelle il voulait s’engager, cette mission lui permet de faire le point : “ce service civique me donne du temps pour voir ce que je veux faire. Et il me donne même envie de faire une formation d’entraîneur.”

Que ce soit en tant que futur entraîneur, volontaire ou en tant que joueur, N’Famady n’a pas l’intention d’abandonner le basket de sitôt. Son service civique lui a confirmé que le basket était vraiment l’un de ses plus grands centres d’intérêt.

“Je conseillerais de faire un service civique aux personnes qui hésitent sur leur avenir. Ce n’est pas comme un travail. Tu es indemnisé certes, mais tu as moins de pression et de responsabilité, tu accompagnes. Tu es utile mais tu as du temps pour savoir ce que toi tu veux faire.” 

[Portrait] Killian et le basket, un engagement

Engagé en service civique au sein de la Ligue de l’enseignement 42 et mis à disposition de l’amicale laïque de la Ricamarie, Killian apporte son aide au club. Pour lui le basket, c’est une passion depuis l’enfance.

Killian joueur de basket en volontaire mise à disposition de l’AL Ricamarie

Killian avait à peine 3 ans qu’il faisait déjà rebondir l’énorme ballon orange. Aujourd’hui, âgé de 18 ans, il est volontaire en service civique mis à disposition de l’amicale laïque de la Ricamarie. C’est en assistant à une réunion d’informations de la ligue de l’enseignement 42 qu’il découvre cette mission presque taillée pour lui. Une mission liée au club AL Ricamarie qui correspond à sa passion : le basket. Killian nous explique : “L’année dernière, je pratiquais le basket à haut niveau.” Le jeune homme a même intégré le centre de formation de la chorale de Roanne. Il s’est engagé en service civique sous les conseils de son tuteur de basket, un bon moyen d’enrichir son expérience et de se montrer utile au club.

 

“Réfléchir sur le développement durable, pour les années à venir, c’est important, et donc c’est intéressant de voir ce qu’on peut mettre en place au sein d’un club.” 

 

Son rôle au sein du club est d’accompagner l’engagement de l’AL Ricamarie dans sa démarche pour obtenir le label citoyen. Sa mission s’articule autour de deux piliers forts : le développement durable et le contact social. “Pour le label citoyen, on doit avoir une démarche écologique engagée dans le développement durable, nous informe Killian, mais aussi on doit essayer de réunir et de regrouper le plus de monde possible autour du basket, le rendre accessible au plus grand nombre.” 

Actuellement en première année de STAPS, ce service civique permet à Killian de réfléchir sur son avenir : “je me suis engagé pour savoir exactement comment un club fonctionnait, ça m’aidera pour mes études et pour savoir ce que je veux faire plus tard aussi.”

Pour l’instant en télémission à cause du confinement, Killian organise avec son tuteur, le planning de l’année 2021. Les mots d’ordre restent le développement durable et tisser le lien social, afin de s’inscrire dans la directive label citoyen. Engagé depuis un mois seulement, Killian voit déjà ce que lui apporte ce service civique pour l’avenir : “Il m’a permis de savoir comment fonctionne un club. Je vais poursuivre mes études STAPS après le service civique, et pourquoi ne pas rester dans le monde du basket en devenant coach ou salarié d’un club.”

“C’est toujours une bonne expérience parce que pendant le service civique on apprend, donc on ne perd pas une année.” 

[Présentation] Coralie, la Web Reporter 2020 -2021

Qui suis-je ?

Je m’appelle Coralie, j’ai 22 ans, et je suis originaire de Montbrison. Pour cette année scolaire 2020 – 2021, je suis la nouvelle Web Reporter de la ligue de l’enseignement de la Loire.

Qu’est-ce que j’aime dans la vie ?

J’aime beaucoup parler. C’est pourquoi, presque chaque année, me vient l’idée d’apprendre une nouvelle langue : Anglais, Espagnol, Coréen, Allemand, et pourquoi ne pas tenter le Japonais l’année prochaine ? Sinon, j’apprécie beaucoup la lecture. Cela me permet de reposer un peu ma langue. J’adore expérimenter de nouvelles choses que ce soit de nouvelles recettes, de nouveaux sports ou de nouvelles activités. Mais ma passion première reste le journalisme, me rendre à la rencontre des gens, écrire des articles sur eux, partager toutes ces aventures sur les réseaux sociaux… S’il y a un bon pain au chocolat et un café en plus, c’est parfait !

Comment en suis-je arrivée là ?

Après avoir obtenu mon baccalauréat L, je ne savais absolument pas ce que je voulais faire. Je me suis donc dirigée en licence de lettres modernes. Ces trois années m’ont permis de découvrir mon envie de devenir journaliste. J’ai donc enchaîné avec une formation professionnelle en journalisme de proximité et environnement numérique. Pour la suite, je devais trouver un emploi. Mais avec le confinement et la crise sanitaire, mes plans ont été quelque peu chamboulé. Puisque je retombe toujours sur mes pattes, j’ai décidé de reprendre mes études, en langue étrangère appliquée cette fois-ci. En parallèle, faire un service civique en tant que Web Reporter me permettait de garder un lien avec le monde de l’information que j’aime tant.

Comment j’ai connu le service civique ?

Plusieurs de mes amis ont déjà effectué des services civiques. Je connais notamment l’un des anciens Web Reporter qui m’a parlé de sa mission de service civique. Pour moi, c’était la mission idéale ! Cela me paraissait être le meilleur compromis pour allier mes études et une activité plus professionnalisante.

Mon rôle ?

Je suis la nouvelle Web Reporte de la ligue de l’enseignement de la Loire. Ma mission consiste à valoriser l’engagement des volontaires de la Ligue 42 par le biais d’articles ou encore de vidéos. J’ai à ma disposition le blog du volontaire, ainsi que les réseaux sociaux : Instagram et Facebook. Mon rôle est d’aller à la rencontre des volontaires dans leur structure d’accueil afin de réaliser des interviews et des reportages.

Pourquoi avoir choisi cette mission ?

En vue de mon profil, elle me paraissait parfaite. Non seulement elle va me permettre de connaître les acteurs de mon territoire en m’amenant à rencontrer plusieurs associations de la région, mais aussi de continuer à développer mes compétences journalistiques.

Et après ?

Je compte miser sur mon expérience construite via cette mission de volontaire afin de trouver un emploi dans le domaine du journalisme. Mon poste idéal serait de pouvoir développer ou participer à la vie numérique d’un média, que ce soit la gestion d’un site web ou celle des réseaux sociaux.

 

[Service Civique] Qu’est-ce que le Web Reporter ?

Le Web Reporter est un volontaire en service civique un peu particulier. Son rôle principal est de valoriser l’engagement des volontaires au sein de la ligue de l’enseignement de la Loire. Quelles sont ses missions ? Comment le contacter ? Voici un résumé rapide pour comprendre ce service civique.

Directement rattaché à la ligue de l’enseignement 42, le Web Reporter effectue son service civique sous le tutorat de Thaïs Villemagne, chargée de mission engagement Jeunesse et Citoyenneté. Son contrat est le même que celui des autres volontaires en service civique. Il signe pour une durée de 9 mois, à raison de 24 heures par semaine. Il est plus précisément lié au service Education Populaire – Vie associative de la Ligue.

Ses Missions

La première mission du Web Reporter est de valoriser l’engagement des volontaires en service civique au sein de la ligue de l’enseignement 42. Pour cela, il a sa disposition un blog : le blog du volontaire ! Il doit prendre contact avec les différents volontaires et les rencontrer afin de réaliser des interviews et écrire un article sur eux. Pour certains événements, il est même invité à venir faire des reportages vidéo lorsque le thème s’y prête. C’est un bon moyen, pour lui, d’apprendre à créer du contenu de formats différents, et une occasion de rencontrer les volontaires dans leur structure d’accueil.

Sa deuxième mission est de favoriser l’échange entre les volontaires, et tisser des liens de promotions. Il a les codes des réseaux sociaux en main afin de créer une connexion avec les volontaires, et entre les volontaires. Il contribue à l’organisation de rencontres entre volontaires, et participe aux actions de soutien et de promotion du dispositif Service Civique.

Le contacter

Pour le joindre, vous trouverez sur la dernière page du livret du volontaire son adresse mail (volontairealaligue42@gmail.com) et son numéro de téléphone. Si vous êtes motivés à parler de votre engagement et de votre mission en service civique, n’hésitez pas à entrer en contact avec lui.

Vous pouvez aussi le joindre (et le suivre) via les réseaux sociaux : Instagram et Facebook !

[Article] : Maud , engagé en Service Civique à la Ligue 42, mise à disposition de l’association «Rue du développement durable» mais également lauréat à l’institut de l’engagement.

 

« Cela nous ouvre des portes et enrichi nos compétences »

Peux-tu te présenter brièvement ?

Je m’appelle Maud, j’ai 23 ans. Je viens de Metz en Lorraine et je suis venue à Saint-Étienne pour passer un Master ( science politique) il y a trois ans .

Comment as-tu entendu parler du Service Civique et pourquoi t’être engagée ?

J’ai entendu parler du Service Civique car j’avais remarquée que beaucoup de personnes de mon Master ne trouvés pas de travail après les études.
Ils faisaient donc un Service Civique. Je me suis penchée pour en savoir plus et je me suis rendue compte que c’était un moyen pour plusieurs associations d’avoir de l’aide et aussi de s’engager. J’ai donc commencée à regarder les demandes de Service Civique un peu partout.
Je connaissais déjà ‘Rue du développement durable’, cette structure travaille beaucoup avec mon Master.
Quand j’ai vu qu’ils cherchaient un Service Civique je me suis dit que c’était pour moi.
J’étais de nouveau à Metz chez mes parents, je suis revenu à Saint-Étienne exprès pour exercer mon Service Civique au sein de cette structure

En quoi consiste ta mission ?

Je suis dans une association qui a été créé il y a 10 ans par des habitants du quartier du Cret de Roc afin de rendre le quartier plus animé, plus dynamique et plus durable.
Des habitants de ce quartier se sont rassemblés pour le rendre plus convivial.
Cela s’est beaucoup illustré par la réactivation de rez-de-chaussée vacants .
La réactivation des rez-de-chaussée vacant consiste à trouver des locaux commerciaux qui ne sont plus occupé depuis des dizaines (ou plus) d’années et installer des nouvelles activités dedans.
L’association soutient des personnes avec des projets souvent associatif ou d’économie sociale et solidaire en trouvant des locaux.

Dans mon service civique j’aide les personnes de mon association dans des missions qu’ils n’ont pas forcément le temps de faire.
Je m’occupe de la communication sur les réseaux sociaux.
J’alimente la page Facebook, et le site Web. Je les aide aussi à gérer la base de données, c’est-à-dire qu’on recense toutes les personnes qui nous ont contacté pour trouver un local et on recense également tous les locaux qui sont utilisés .

Le contacte avec les personnes n’est pas trop compliqué?

Je suis au contact des personnes puisque l’on travaille dans deux endroits différents <Au pied des marches du mardi au vendredi> on y accueille les porteurs de projets.
Le lundi on est dans un autre local <Le bar de l’aube à place Saint Roch> où on accueille également des personnes.

L’échange n’est pas compliqué puisque c’est souvent des personnes avec qui on a rendez-vous. C’est eux qui nous contacte. Comme on est un lieu ouvert, certaines personnes viennent pour se renseigner ou juste prendre des brochures que nous laissons à l’entrée .

Quel aspect de ta mission préfères-tu ?

Vue que je suis diplômée en sciences politiques et études urbaines, ça me permet d’apprendre beaucoup sur les quartiers où nous vivons.
Je vais également à des réunions avec plein d’acteurs de la ville, qui sont super intéressantes.
Ils y a des personnes qui travaille à la ville de Saint-Étienne, des commerçants ou autre.
C’est vraiment enrichissant d’échanger et d’avoir différents points de vue, de voir comment les personnes trouve des idées pour rendre le quartier du Cret de roc plus intéressants.

Que comptes-tu faire après le Service Civique ?

Après mon Service Civique, mon objectif serait de rester à Saint-Étienne et de travailler dans l’urbanisme, dans les politiques publiques ou peut-être le milieu associatif je ne sais pas encore mais j’aimerais vraiment rester à Saint-Étienne et construire mon parcours professionnel ici.

Que dirais-tu à une personne qui va faire un service civique, mais qui hésite ?

Ça dépend de la situation dans laquelle la personne se trouve. Je ne recommanderais peut-être pas le Service Civique pour tout le monde, il faudrait que la personne apporte quelque chose en plus à la structure. Je lui dirais quand même que le Service Civique c’est bien puisque nous rencontrons beaucoup de personnes, nous faisons de nouvelles rencontres. Cela nous ouvre des portes et enrichi nos compétences. Je trouve aussi que c’est bien de faire son Service Civique avec la ligue de l’enseignement parce que beaucoup de choses ont été organisées pour nous et c’est génial. Je recommanderais vraiment le Service Civique à travers la ligue de l’enseignement 42.

Qu’est-ce que l’institut d’engagement?

L’institut de l’engagement est une structure qui a pour mission d’aider les jeunes dans leur parcours professionnel sur différents domaines .
Par exemple si une personne vient d’un milieu défavorisé ou autre ils vont vraiment l’aider à avancer

Comment as-tu été sélectionné ?
Il faut Déposer un dossier de candidature où on explique son projet. Il faut également avoir son tuteur de Service Civique qui écrive une partie du dossier, et aussi un témoin qui appuie notre projet. Après la première phase de sélection nous passons un entretien devant un jury de professionnels mais également ancien lauréats de l’institut dans l’engagement cette entretien est vraiment bienveillant !

Pourquoi t’être rapprocher de l’institut ?

J’attends deux choses de l’institut, la première chose c’est d’avoir un accompagnement dans ma création d’activité parce que c’est très complexe de créer une activité puisqu’il y a beaucoup de lois.
J’attends également d’être en contact avec des jeunes qui sont engagés comme moi.
Ce qui est super enrichissant dans l’institut de l’engagement c’est de rencontrer des jeunes qui présentent leurs projets, d’en apprendre plus sur les autres.
Il y a vraiment beaucoup de diversité et cela casse beaucoup les préjugés sur les jeunes.

Parle-nous de ton <projet ou autre> .

Le projet pour laquelle je candidate à l’institut de l’engagement c’est de créer une structure à Saint-Étienne qui permet de rendre les recherches en urbanisme et en sciences politiques plus accessible à la société Civile ou aux associations.
Le but est d’aider les personnes qui ont pas forcément fait de grandes études à comprendre comment une ville fonctionne, comment le gouvernement
d’une ville fonctionne.
En discutant avec les personnes de mes études j’ai remarqué que beaucoup de personnes trouvais ça difficile mais aimerais en savoir plus.
J’ai trouvé ça intéressant de prendre en compte les habitants des villes dans les politiques urbaine de les faire participer.
Le problème c’est que c’est difficile pour eux de s’investir puisqu’ils ne comprennent pas comment cela fonctionne et j’aimerais donc les aider.

Notre site Internet : https://www.ruesdudeveloppementdurable.fr Notre page FB : https://www.facebook.com/lerefectoiredupieddesmarches/ 

“Dans ce contexte difficile pour beaucoup d’entre nous, nous proposons de mettre à disposition certains locaux pour des initiatives solidaires et de proximité : producteurs locaux qui cherchent un lieux, distribution de produits locaux, point de collecte, distribution de repas, etc.
Si vous recherchez des locaux n’hésitez pas à nous contacter : contact@rdd-asso.fr | 0695741187
Les locaux sont situés Place Fourneyron, rue Salengro et Place Saint-Roch.

[Article] : Emma et son parcourt avec l’institut de l’engagement.

« C’est une chance »

 

 

Qu’est-ce que l’institut d’engagement?

L’institut de l’engagement est une association qui aide pendant un an voir plus (si nous choisissons: création d’activité). Ils peuvent nous aider dans plusieurs domaines, et l’Institut a des partenaires dans chaque branches pour pouvoir nous mettre en lien avec eux. Cela nous crée un réseau et nous donne les clés pour notre avenir. Il y a aussi l’université de l’engagement où on peut tous se rencontrer et échanger sur nos parcours, nos projets etc… On a aussi un parrain ou une marraine qui sont eux-mêmes anciens lauréats .

Comment l’as-tu connu ?

Je l’ai connu grâce à Thaïs de la ligue de l’enseignement 42. Elle l’avait présentée lors d’une formation. Par la suite, ça m’a donné envie.

Comment as-tu été sélectionné ?

Je me suis inscrite sur Internet.
J’ai dû remplir un écrit (j’avais 1 mois pour le faire).
Il fallait également que j’ai un témoin (une personne de ma famille, un ami ou autre) qui réponde à des questions sur mon projet).
Après cela j’ai reçu la réponse, j’ai été sélectionnée pour passer l’oral, que j’ai réussi !
Quelques temps après, ils m’ont recontacté pour me dire que j’avais été sélectionnée pour être lauréate de l’institut de l’engagement.

Pourquoi t’être rapprocher de l’institut ?

Je trouve que c’est une chance parce qu’on est pas obligé d’avoir un projet bien défini pour postuler à l’institut. Ils peuvent nous apporter un accompagnement personnalisé.
Je me suis donc rapprochée de l’institut pour une recherche d’emploi, j’en ai parlé dans ma précédente interview, je voulais rentrer dans la police nationale.
Avant de rentrer dans l’école spécialisée, il y a un lapes de temps et l’institut de l’engagement va m’aider, pendant ce temps là, à trouver un emploi en lien avec ce que je veux faire dans l’avenir .

Précédent Article d’Emma : /http://volontaires42.blogs.assoligue.org/2020/03/02/article-emma-engagee-aupres-des-enfants/

[Article] : Jordan, engagé en Service Civique à la Ligue 42, mise à disposition de l’association « MAGIQUE BASKET » mais également lauréat à l’institut de l’engagement.

« C’est vraiment basé sur les motivations personnelles ! »

Interview de Jordan

 

Peux-tu te présenter brièvement ?

Je m’appelle Jordan, j’ai 22 ans. J’habite à Saint-Étienne depuis 2014. Avant ça, j’étais en région parisienne. Je suis en licence de biologie.

Avant le Service Civique, que faisais-tu ?

J’étais à l’école et après avoir redoublé mon année, j’ai décidé d’entamer le Service Civique.

Comment as-tu entendu parler du service civique et pourquoi t’être engagée ?

Mes neveux sont dans ce club de basket, et je connais quelques membres.
Le club m’a parlé du Service Civique, ils m’ont dit que, chaque année, ils prenaient des jeunes au sein de la structure pour exercer une mission.
Je me suis dit que ça pourrait être intéressant de m’engager moi aussi .

En quoi consiste ta mission ?

Je suis à l’ASMB (association sportive « Magique Basket »).
La structure comporte 140 licenciés.
J’effectue diverses taches :
Liaison entre le club et les parents (annonce de match, lieu du déroulement
Liste des joueurs.-
Aide des coaches pendant les entraînements ainsi que les matchs.
Les enfants sont âgés de 4 à 13 ans.

Le contact avec les personnes ce n’est pas trop difficile ?

Non, c’est simple car la majorité des personnes avec qui j’échange sont des enfants.

Quel aspect de ta mission préfères-tu ?

C’est la partie avec les enfants, l’échange avec eux, leur innocence, leur manière de progresser. J’aime voir leur évolution . En début de saison, ils peuvent avoir un niveau assez bas et à la fin, avoir eu une progression magnifique.

Que comptes-tu faire après ton Service Civique ?
Je compte continuer mes études, mais pas en biologie. J’aimerais changer de domaine.

Que dirais-tu à une personne qui veut faire un service civique, mais qui hésite ? 

Je dirais à la personne que si elle a trouvé une mission dans le domaine qui l’intéresse, il faut y aller sans problème. On peut faire ce que l’on aime, tout en étant rémunéré. Il nous demande pas de diplôme ou autre. Ils nous prennent comme on est. La rémunération est assez correct pour le nombre d’heures que l’on fait . C’est vraiment basé sur les motivations personnelles.

Qu’est-ce que l’institut de l’engagement ?

L’Institut de l’engagement est un institut dont on devient lauréat. Ils ont la fonction : nous aider à avancer dans nos projets soit dans la création d’une entreprise, soit la reprise des études ou bien la recherche d’emploi.

Comment l’as-tu connu ?
Je l’ai connue grâce à la ligue de l’enseignement.

Comment as-tu été sélectionné ?

Je me suis inscrit. Par la suite j’ai eu un entretien, on m’a posé quelques questions concernant mon projet. J’ai du expliquer en quoi il consistait.
Quelques temps après, ils m’ont recontacté pour me dire que mon projet avait été accepté et ils m’ont déclaré « lauréat » de l’institut de l’engagement.

Pourquoi t’être rapprocher de l’institut ?

Ils apportent vraiment un plus dans nos projets. Ils nous aident dans nos démarches et c’est assez sympa .

Parle nous de ton projet :

Mon projet concerne mes études. J’aimerais pouvoir intégrer une facultés de psychomotricité ou BTS opticien-lunetier.
L’Institut m’a, par exemple, aider sur la formulation de ma lettre de motivation, de mon CV et plein d’autre choses.
Ils sont vraiment à l’écoute et ça fait plaisir.

[Article] : Bérénice et Léonard,mis à disposition de la Fabuleuse Cantine de Saint- Etienne.

[Article] : Bérénice et Léonard, engagé.e.s en Service Civique à la Ligue 42, mis à disposition de la Fabuleuse Cantine de Saint- Etienne.

« On fait de nouvelles connaissances, cela élargit notre carnet d’adresse»

Interview de Bérénice et Léonard, Volontaire à la Ligue de l’Enseignement 42

 

Peux-tu te présenter brièvement ?

Bérénice : je m’appelle Bérénice, j’ai 20 ans et j’habite à Saint-Priest en Jarez.

Léonard : je m’appelle Léonard, j’ai 21ans et je viens du Puy en Velay.

Avant le Service Civique, que faisais-tu ?

Bérénice : avant le service civique, j’ai passé mon bac économique et social (je ne l’ai pas eu du premier coup). Par la suite, je suis partie dans une école en alternance, ce qui m’a permis d’avoir du temps libre vue que je n’avais que deux jours de cours par semaine.

Léonard : j’ai fait un DUT Métier du multimédia et d’Internet en deux ans.

Comment as-tu entendu parler du service civique et pourquoi t’être engagé.e ?

Bérénice : vu que j’avais que deux jours d’école par semaine, je devais occuper mon temps et j’ai cherché quelque chose à faire à côté. Ma maman a entendu parler du service civique via le journal, donc elle m’en a fait part. J’ai trouvé ça intéressant, je suis allée à une réunion d’information de la Ligue 42. J’ai remarqué que la mission qui m’était proposée était en lien direct avec les études que je faisais.

Léonard : j’en ai entendu parler par l’intermédiaire d’autres personnes qui étaient dans mon IUT. Ils faisaient un service civique en même temps que leurs études. Je me suis engagé car je n’avais rien d’autre de prévus, j’ai donc trouvé ça intéressant.

En quoi consiste ta mission ?

Bérénice : sur ma mission je viens en aide à la promotion et à la communication de l’association et de leurs événements. Mon but principal est de co-animer les réseaux sociaux (Instagram, Facebook, faire des photos etc.) pour faire connaitre le lieu. Je propose également des flyers, puis je m’occupe de l’accueil quand de nouvelles personnes arrivent, je leur explique le fonctionnement de la Fabuleuse cantine.

Léonard : ma mission concerne également tout ce qui est autour de la valorisation et de la communication de l’association ; que ça soit sur les réseaux, faire connaître la Fabuleuse cantine, la création de flyers et aussi d’audio-visuel. Je suis également présent sur les événements pour prendre des photos . Je suis aussi à l’accueil avec Bérénice.

 

Le contact avec les personnes ce n’est pas trop difficile ? 

Bérénice : non ça va, je suis assez à l’aise à l’oral puis, vue que mes études sont en lien avec cela j’ai «l’habitude».

Léonard : non, je suis plutôt ouvert, puis en général , les personnes sont intimidées par la structure parce qu’ils ne connaissent pas le concept.

Comment fonctionne la Fabuleuse Cantine ? 

La fabuleuse Cantine est un lieu de restauration utilisant les invendus afin de lutter contre le gaspillage alimentaire. C’est en libre-service, il faut être adhérent pour venir y manger. Nous proposons un menu unique par jour. Une nouvelle forme de lieu de vie où se croisent lutte anti-gaspillage, cuisine créative, ateliers et programmation culturelle et sociale.

Toutes types de personnes peuvent venir ? 

Oui bien sûr ! Pour les bénéficiaires de minima sociaux ainsi que pour les étudiants, la Fabuleuse Cantine propose des tarifs préférentiels, des réductions.

Quel aspect de ta mission préfères-tu ?

Bérénice : c’est vraiment de faire des photos, les publier, toucher un peu à tout.

Léonard : pour moi c’est le travail en association, la découverte de la vie associative, de travailler ensemble, on s’entend tous bien, j’aime beaucoup.

Que comptes-tu faire après ton Service Civique ?

Bérénice : je continue mon école en B2 (le niveau d’anglais à l’école) parce que je suis bachelière. Je sais ce que je veux faire, il me faut juste trouver mon alternance.

Léonard : pour l’instant je réfléchis, je fais des recherches !

Que dirais-tu as une personne qui veut faire un service civique, mais qui hésite ?

Bérénice : je lui dirai de vraiment foncer car on fait de nouvelles connaissances, cela élargit notre carnet d’adresse. Ça ouvre des portes également, puis c’est assez intéressant.

Léonard : de quand même le faire car après c’est trop tard, puis c’est une expérience à vivre. On te donne l’ouverture à des structures où en temps normal on n’aurait pas forcement accès.

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[Article] : Magellan et Adel, engagés en Service Civique à la Ligue de l’enseignement 42, mis à disposition de l’Amicale Laïque du Crêt de Roch

« Lance toi, il n’y a pas de risque »

 

Interview de Magellan et Adel

 

Peux-tu te présenter brièvement ?

Magellan : Je m’appelle Magellan, j’ai 21 ans. J’étais en études d’arts graphiques. J’ai fait une année sabbatique pour aller à Lyon l’année prochaine. Vu que pendant cette année-là je ne savais pas quoi faire, je me suis penché sur le service civique.

Adel : Je m’appelle Adel, j’ai 17ans.

Comment as-tu entendu parler du service civique et pourquoi t’être engagé ?

Magellan : C’est ma tutrice qui m’a envoyé un message pour me dire qu’ils cherchaient des gens intéressés par le domaine du aptes à faire du bon travail dans le numérique pour faire une mission et qu’il y avait en retour « une paye indemnité » j’ai dit pourquoi pas et je me suis engagé.

Adel : c’est l’école qui m’en a parlée. Le lycée m’a dit qu’il fallait que je trouve un stage ou autre, et par la suite ils m’ont proposé le service civique.

En quoi consiste ta mission ?

Magellan : Sur ma mission il y a de l’entre-aide numérique mais aussi plusieurs ateliers avec les enfants. On travaille sur Minecraft puisque on est en train de reproduire le quartier de Crêt de Roc avec les enfants. Dans une deuxième partie, j’aide les personnes en difficultés sur le numérique comme les personnes étrangères ou les personnes âgées pour leur apprendre créer les choses de base comme les boîtes mails ou autres. Par la suite nous allons organiser des événements divers dans l’amicale.

Adel : Pour moi c’est la même chose que Magellan, je fais simplement en plus de l’aide en réparation sur l’informatique.

Le contact avec les personnes ce n’est pas trop difficile ?

Magellan : Ça passe. Avec les jeunes ça va, car c’est comme si tu étais leur « grand frère ». Tu leur expliques puis ils sont sympas. Avec les personnes âgées c’est un peu plus compliqué car on n’est pas de la même génération donc pour les intéresser sur l’informatique quelques fois c’est assez compliqué.

Adel : ça dépend, avec les personnes âgées vu que l’on n’est pas de la même génération, c’est parfois dur de se comprendre.

Quel aspect de ta mission préfères-tu ?

Magellan : C’est le contact avec les personnes, ça me ressource.

Adel : je n’en n’ai pas forcement.

Que comptes-tu faire après ton Service Civique ?

Magellan : Je vais partir dans une école à Lyon, pour devenir concepteur 3D.

Adel : Je pense faire des formations, je réfléchis encore dans quel domaine.

Que dirais-tu as une personne qui veut faire un service civique, mais

qui hésite ?

Magellan : Lance toi, il n’y a pas de risque, pas de mauvaise surprise, le plus embêtant ça doit être les formations obligatoires, sinon le reste c’est bien.

Adel : Je ne le forcerais pas, c’est une décision personnelle, mais ça a quand pas mal d’avantage.