Archives de catégorie : Nos volontaires engagés autrement

[Article] 3 Volontaires de la Ligue 42 se distinguent en tant que Lauréat de l’Institut de l’Engagement !

Zoé, Lucas et Théo, volontaires en Service Civique à la Ligue de l’Enseignement de la Loire, ont vu leurs motivations et leurs ambitions pour l’avenir se faire récompenser par l’Institut de l’Engagement. Ils ont en effet été sélectionnés comme Lauréat de l’Institut pour la promotion Printemps 2019 ! Nos 3 jeunes chanceux vont pouvoir, grâce à l’Institut, être suivis dans leurs projets de reprise d’étude respectifs, et ce via différents aspects : Mise à disposition d’un chargé d’accompagnement qui va aider et conseiller le lauréat dans ses recherches de formations, mise en relation avec les partenaires de l’Institut (entreprises privées, établissements de formation, fondations, associations…), possibilité d’obtenir une bourse de scolarité supplémentaire etc.

Pour en apprendre plus sur nos 3 supers volontaires :

Les interviews individuels de Zoé, Théo et Lucas.

L’article du Progrès sur nos volontaires  :

 

Il n’est pas trop tard pour être vous aussi Lauréat ! Vous avez jusqu’au 3 Octobre 2019 pour déposer votre candidature et espérer devenir Lauréat de la Session Automne 2019. Toutes les informations sur l’Institut de L’Engagement et les conditions d’accessibilité juste Ici.

 

[Article] Interview de Lucas, Lauréat de l’Institut de l’Engagement 2019.

Interview de Lucas, Volontaire à la Ligue de l’Enseignement de la Loire et Lauréat de l’Institut de l’Engagement pour la Promotion Printemps 2019.

Propos recueillis et mis en forme par Nejma BRAHIM, journaliste indépendante, pour le compte de la Ligue de l’Enseignement. Article publié le 17/05/2019 sur le site de la Ligue de l’Enseignement (https://laligue.org/).

« GRÂCE À MON VOLONTARIAT AUTOUR DE L’E-SPORT, JE CRÉE DU LIEN SOCIAL »

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Lucas Chasson, 19 ans, est volontaire en service civique au sein de l’Ufolep de la Loire. Sa mission : développer la pratique de l’e-sport.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots…
J’ai obtenu mon bac littéraire en 2017. Puis, j’ai passé une année à la fac, en suivant deux licences : Lettres modernes au premier semestre, Langues littératures et civilisations étrangères ou régionales en anglais au deuxième. En parallèle, je me suis renseigné sur le service civique. Et j’ai découvert cette mission sur le développent de l’e-sport au sein de l’Ufolep Loire.

Présentez-nous votre mission.
J’ai commencé en janvier et je terminerai en juin 2019. Il s’agit de structurer, dans la Loire, la pratique de l’e-sport en amateur. L’e-sport rassemble toutes les compétitions de jeux vidéo, à partir du moment où l’on s’affronte sur des jeux de sport ou de combat, par exemple. Ce domaine prend une place de plus en plus importante dans les activités de loisirs aujourd’hui. Il faut permettre à tous d’y accéder, comme on le ferait pour le foot, et notamment aux jeunes plus défavorisés. Nous avons ainsi créé une malle e-sport qu’on prête aux associations. Elle contient trois consoles, des manettes, un rétroprojecteur, un écran de projection, des jeux… Nous avons aussi organisé des tournois, en partenariat avec un bar de gaming. Tout cela crée du lien social, en permettant aux participants de jouer ensemble, de se rencontrer et de se retrouver autour de leur passion. L’idée finale est également d’associer la pratique de l’e-sport à la pratique sportive en créant une passerelle lors des initiations.

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous engager dans une mission de service civique ?
Je ne connaissais pas vraiment le service civique au départ, mais j’ai toujours eu des retours positifs dans mon entourage. Là, l’objectif même de ma mission est lié à mon projet professionnel, puisque j’apprécierais de trouver un poste dans le milieu du jeu vidéo. J’ai acquis une belle expérience avec le public également.

Pourquoi avoir candidaté à l’Institut de l’engagement ? A quelle filière avez-vous candidaté ? Qu’attendez-vous de cette expérience ?
Je suis lauréat de l’Institut de l’engagement en filière formation. Cela va m’aider, financièrement notamment, puisque j’ai postulé dans une école de communication et qu’une partie des frais sera prise en charge. Par ailleurs, les lauréats sont tous en contact, pour monter des projets ensemble. J’attends avec impatience les universités de l’engagement pour y rencontrer des gens dans le domaine du numérique.

Plus globalement, que représente votre volontariat pour vous ? Vous a-t-il offert des opportunités ?
J’étais déjà engagé dans le domaine politique, au sein de l’UNL, le syndicat lycéen, et avec les Jeunes communistes à Saint-Étienne. Lors de ma mission, j’ai pu confronter mes idées à un regard plus critique. En restant sur la même base : donner accès à tous à des activités variées. J’ai aussi rencontré des gens que je n’aurais jamais croisés autrement. Enfin, j’ai participé à un événement où je rêvais d’aller, le salon « Lyon e-sport ».

Justement, que souhaitez-vous faire après votre mission ?
Au niveau personnel, je vais reprendre mes études. Sur le plan professionnel, j’aimerais m’occuper du community management d’une entreprise, d’une association sportive ou e-sportive, en tout cas qui pourrait toucher aux domaines que j’apprécie – la vidéo, la photo… Lors de ma mission, j’ai pu pratiquer certains aspects de la communication : créer des flyers ou des affiches, co-animer le compte Twitter, ou réaliser un micro-trottoir.

Souhaitez-vous poursuivre votre engagement au sein d’une association ? J’aimerais monter mon association, tournée vers l’e-sport, sur Saint-Étienne. Avoir eu un pied là-dedans m’a permis de comprendre les contraintes financières, d’apprendre à monter des partenariats, de gérer l’absence de réponses…

Connaissiez-vous la Ligue de l’enseignement avant cette mission ? Que vous a apporté la Ligue durant votre mission ?
Je ne connaissais pas la Ligue auparavant. Elle m’a apporté beaucoup de choses ! J’ai eu la chance de participer à une journée de rassemblement des volontaires de la Ligue de l’enseignement de la Loire et à deux journées de formation civique et citoyenne. Par groupe, on a abordé plusieurs thèmes, en débattant avec bienveillance. La formation aux premiers secours, évidemment, s’est révélée essentielle. Si je dois résumer en un seul mot, ce serait l’échange.

[Article] Interview de Zoé, Lauréate de l’Institut de l’Engagement 2019.

Interview de Zoé, Volontaire à la Ligue de l’Enseignement de la Loire et Lauréat de l’Institut de l’Engagement pour la Promotion Printemps 2019.

Propos recueillis et mis en forme par Nejma BRAHIM, journaliste indépendante, pour le compte de la Ligue de l’Enseignement. Article publié le 22/05/2019 sur le site de la Ligue de l’Enseignement (https://laligue.org/).

 

« LA LIGUE M’A APPORTÉ UNE PLUS GRANDE OUVERTURE D’ESPRIT »

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Zoé Thomas, 21 ans, est volontaire D-Codeur au sein de la Ligue de l’enseignement 42. En tant qu’ambassadrice du numérique éducatif, elle a réalisé plusieurs outils pédagogiques et a aussi participé à la dernière édition du Salon de l’éducation, en novembre dernier.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
J’ai 21 ans et j’habite à Saint-Etienne. Après un bac ES (économique et social), j’ai fait une année de mise à niveau en Arts appliqués pour faire un BTS Design graphique. J’aime tout ce qui touche au numérique. Sinon, j’ai fait 10 ans de théâtre et du cirque pendant cinq ans.

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous engager dans une mission de service civique ?
Je me suis interrogée à l’issue du BTS, que j’ai obtenu en 2018. J’ai toujours aimé le numérique, mais j’ai aussi passé mon BAFA et travaillé avec des enfants : je voulais pouvoir allier les deux. Une amie m’a parlé du service civique. J’ai appelé la Ligue de l’enseignement de la Loire, qui m’a invitée à une réunion d’information. J’ai été séduite par la notion d’engagement.

Connaissiez-vous la Ligue de l’enseignement avant cette mission ?
Ma grand-mère faisait partie d’une amicale laïque à Saint-Etienne qui était en lien étroit avec la Ligue. Je savais qu’elle était très active sur le territoire et au sein du tissu associatif local. Lorsque j’ai décidé de faire un service civique, je me suis donc tournée vers elle. J’ai postulé à deux offres en ciblant en priorité celle-ci. Deux semaines après l’entretien, j’ai eu une réponse positive.

Présentez-nous votre mission.
J’ai commencé en octobre 2018. Ma mission dure huit mois et découle d’un programme national de la Ligue visant à favoriser l’éducation au et par le numérique. Ca consiste à lutter contre l’exclusion numérique par la mise en place d’activités pour les jeunes et seniors. J’ai attaqué avec les matinées D-clics et D-code, un outil d’accompagnement à la scolarité. J’ai créé un livret éducatif sur la robotique à destination des animateurs socio-éducatifs. J’ai aussi participé au Salon de l’éducation (Educatec-Educatice) à Paris, avec quinze autres volontaires numérique de la Ligue. C’était génial de pouvoir partager nos expériences respectives.

Plus globalement, que représente votre volontariat pour vous ?
C’est d’abord un réseau, car je rencontre chaque jour des acteurs de mon domaine. Un début de vie professionnelle aussi, qui me conforte dans l’idée que je veux travailler à la fois dans le numérique et l’animation. J’en repartirai plus motivée et convaincue que c’est dans cette voie que je veux continuer.

Justement, que souhaitez-vous faire après votre mission ?
J’aimerais reprendre mes études : je pense faire une licence professionnelle Métiers de l’animation sociale, socio-éducative et socio-culturelle à Montpellier. J’ai été mise en contact avec une ancienne lauréate de l’Institut qui a préparé ce diplôme et a répondu à toutes mes questions.

Souhaitez-vous poursuivre votre engagement au sein d’une association ?
J’aimerais aider des jeunes qui passeront eux aussi par l’Institut, notamment par le biais du système de parrainage. Autrement, je fais toujours partie de l’association de théâtre, où je suis bénévole. Après avoir donné des cours aux enfants pendant longtemps, je m’implique à présent en réalisant des affiches pour leurs événements. Si je vais à Montpellier l’an prochain, je songe à m’engager auprès d’autres associations.

Que vous a apporté la Ligue de l’enseignement durant votre mission ?
Elle m’a permis de m’interroger sur la notion d’engagement et m’a donné envie de faire partie d’une société où l’on se sent utile. Ça m’a apporté une grande ouverture d’esprit. Découvrir est le mot qui résume bien cette aventure. Enfin, grâce aux rassemblements de volontaires organisés par la Ligue, j’ai pu tisser des liens avec plein de jeunes de mon âge.

Pourquoi avoir postulé à l’Institut de l’engagement ?
J’ai postulé à la filière formation car ça s’inscrivait dans ma réflexion de projet d’avenir. C’est une aide précieuse : l’Institut permet d’avoir un interlocuteur en charge de notre dossier, de faire le point et de bénéficier de leur carnet d’adresses. Ma chargée d’accompagnement m’envoie des offres de formation correspondant à mon profil, revoit mes candidatures et met en valeur mon parcours.

[Article] Interview de Théo, Lauréat de l’Institut de l’Engagement 2019.

Interview de Théo, Volontaire à la Ligue de l’Enseignement de la Loire et Lauréat de l’Institut de l’Engagement pour la Promotion Printemps 2019.

Propos recueillis et mis en forme par Nejma BRAHIM, journaliste indépendante, pour le compte de la Ligue de l’Enseignement. Article publié le 17/05/2019 sur le site de la Ligue de l’Enseignement (https://laligue.org/).

 

« SI CHACUN DONNAIT UN PEU DE LUI, ON POURRAIT FAIRE DE GRANDES CHOSES »

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Théo Lestra, 22 ans, réalise un service civique en tant que Web reporter au sein de la Ligue de l’enseignement 42. Sa mission consiste à valoriser ce que font les autres volontaires. Pour lui, le service civique ne se résume pas à une mission d’intérêt général basique. Il permet de développer des compétences. Et c’est ce qu’il aime mettre en lumière au travers de ses reportages.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
J’ai 22 ans  et je suis originaire de Saint-Etienne. Bac littéraire en poche, j’ai préparé une licence Infocom à Lyon. Le journalisme est une passion : depuis quelque temps, je suis animateur au sein d’une radio associative locale, Radio Dio.

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous engager dans une mission de service civique ?
Après mes études, je voulais entrer sur le marché du travail mais j’avais du mal à trouver un emploi avec un niveau licence. Des amis m’ont conseillé le service civique et je me suis alors renseigné. Une occasion de m’occuper et de découvrir le journalisme numérique.

Connaissiez-vous la Ligue de l’enseignement avant cette mission ?
Je n’en avais jamais entendu parler. On a un énorme tissu associatif à Saint-Etienne. J’ai découvert que la Fédération 42 avait des partenariats avec les associations du centre-ville et leur permettait de se développer en fournissant matériel et compétences. C’est un vrai soutien.

Présentez-nous votre mission.
J’ai commencé plus tard que les autres volontaires, en décembre 2018. Ma mission consiste, jusqu’à juillet prochain, à valoriser l’engagement des volontaires de la Ligue. Concrètement, je vais à leur rencontre et crée du contenu journalistique à partir de leur mission, en réalisant des articles, interviews ou vidéos. Je suis rattaché au service « vie associative » de la fédération qui porte la mission engagement jeunesse. J’ai à ma disposition pour réaliser ma mission un blog dédié pour publier mes reportages et interviews ainsi qu’une chaîne YouTube sans oublier la page Facebook des  « volontaires à la Ligue42 »que j’anime également. Chaque événement annoncé par une association de la Fédération me permet de faire à la fois un reportage et un entretien avec un volontaire. On pense que le service civique se résume à une mission d’intérêt général basique, alors que c’est bien plus profond que ça. Il développe nos compétences et je m’aperçois que j’aime valoriser ça.

Plus globalement, que représente votre volontariat pour vous ?
Sans volontariat, il n‘y aurait pas eu d’Institut et sans institut, je n’aurais jamais songé à reprendre mes études. C’est aussi un carnet d’adresses qui s’enrichit grâce à des rencontres que je n’aurais jamais faites en temps normal. Ça m’a ouvert l’esprit sur la relation aux autres et la notion d’engagement. Notre société nous conduit souvent à être égoïstes : j’ai réalisé que si chacun donnait un peu de lui, on pourrait faire de grandes choses ensemble.

Justement, que souhaitez-vous faire après votre mission ?
J’envisage d’intégrer une Licence professionnelle à Clermont-Ferrand ou l’école de journalisme en alternance de Montpellier, l’ESJ Pro. Je veux approfondir mes connaissances tout en obtenant une expérience pratique pour être engagé rapidement. Plus tard, j’aimerais être web journaliste ou journaliste radio dans une rédaction locale. Ou journaliste à la Ligue, qui sait ?

Souhaitez-vous poursuivre votre engagement au sein d’une association ?
Je compte bien rester animateur bénévole au sein de ma radio associative à Saint-Etienne. Le service civique m’a fait réfléchir et l’idée de mettre à profit mes compétences pour une autre association me tente. Je vais donc poursuivre mon engagement quelque part, oui.

Que vous a apporté la Ligue de l’enseignement durant votre mission ?
Des compétences, des contacts et surtout, des points de vue différents. Je n’imaginais pas que ça aurait un tel impact sur moi. Ce que je retiens le plus, ce sont les rencontres comme mes collègues ou Lucas, un autre volontaire lauréat de l’Institut. Je conseillerais le service civique au sein de la Ligue sans hésiter ! Mais il est primordial de bien choisir sa mission pour s’épanouir et s’investir à 100%.

Pourquoi avoir postulé à l’Institut de l’engagement ?
C’est le genre d’occasion à ne pas manquer dans une vie. J’ai postulé à la filière formation pour la reprise d’études. L’Institut nous aide avec son réseau de contacts et propose un soutien financier pour l’admission dans les écoles. Un point important, car le prix des concours et formations en journalisme est souvent élevé. C’est encourageant de savoir que l’Institut prend en charge une partie ou la totalité de ces frais.

[Article]Lucas, Volontaire à l’Ufolep : Du Sport à l’E-Sport il n’y a qu’un pixel

Engagé au sein de l’UFOLEP Loire, dans les locaux de la Ligue de l’Enseignement 42 pour une mission de 6 mois, Lucas est chargé de développer l’E-Sport au sein de la fédération sportive. Nous avons pu le rencontrer à l’occasion du premier tournoi E-Sport de l’UFOLEP qui a eu lieu le 23 mars dernier.

 

Bonjour Lucas, peux-tu te présenter et nous expliquer en quoi consiste ta mission ?
Je m’appelle Lucas, j’ai 19 ans. Cela fait maintenant depuis janvier que je suis volontaire auprès de L’UFOLEP pour une mission de développement de l’E-Sport. L’objectif principal de ma mission est de faire le lien entre sport réel et sport virtuel.

L’UFOLEP qu’est-ce que c’est ?
L’UFOLEP (l’Union Française des Œuvres Laïques d’Éducation Physique.) est la première fédération sportive multisport de France. Elle permet aux adhérents de pratiquer un sport parmi les 130 que nous proposons, mais également de participer à des formations ou à des événements organisés toute l’année ! Depuis peu, l’UFOLEP a commencé à développer une section dédiée à l’E-Sport et je participe à développer cette pratique sur Saint-Etienne et ses environs.

Tu peux nous faire un petit rappel sur ce qu’est l’E-Sport ?
L’E-Sport, c’est la pratique compétitive de jeu vidéo, que ce soit sur console ou sur ordinateur. À partir du moment où il y a dimension compétitive multijoueur sur un jeu vidéo, on peut dire qu’il est « E-Sportif ».

Qu’est-ce que tu fais dans ta mission au quotidien ?
Je m’occupe principalement de la communication, que ce soit sur le web avec la création d’un compte Twitter UFOLEP ou via la création d’affiche ou de flyer pour promouvoir les événements que nous organisons. Je participe aussi à la création et à la mise en place des tournois E-Sports. J’ai également participé à la construction d’une malle E-Sport que l’on met à disposition des associations affiliées à l’UFOLEP et qui permet à ceux qui l’empruntent d’avoir du matériel pour organiser des activités autour du jeu-vidéo.

On a pas le temps de s’ennuyer à l’UFOLEP !

Quel est l’aspect de ta mission que tu aimes le plus ?
Ce que j’aime beaucoup dans ma mission, c’est le fait qu’on parte de rien et qu’il y a tout qui est à faire : on a vraiment carte blanche et ça me permet d’avoir une vraie liberté en terme de proposition et de création de projet (même si je suis bien encadré par mon tuteur bien entendu.).

Comment as-tu entendu parler de ta mission, du Service Civique ?
J’avais déjà entendu parler du Service Civique par des amis et des connaissances qui été déjà en mission et ça m’a donné envie de me renseigner d’avantage sur le sujet. C’est en naviguant sur le site du Service Civique que j’ai vu l’offre de mission pour l’UFOLEP. Comme j’avais déjà une affection particulière pour le domaine “E-Sportif”, j’ai immédiatement sauté sur l’occasion.

Tu as organisé le 23 mars dernier un tournoi E-sport, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ?
On a décidé d’organiser un tournoi sur League of Legends (un des jeux qui comporte le plus grand nombre de joueurs actuellement et qui n’est disponible que sur PC.) dans l’idée de donner un peu de visibilité au projet et faire de la « publicité » pour nos prochains événements. Notre choix s’est porté sur League of Legends puisque c’est un jeu qui a déjà une très grande communauté de joueur bien établie. Il faut savoir que ce tournoi a été co-organisé avec l’équipe du bar gaming 4Gamers à Saint-Etienne qui nous ont donné accès à leurs locaux et à leurs matérielles, ce qui nous a vraiment simplifié les choses.

L’UFOLEP s’investit de plus en plus dans l’E-Sport.

Ce n’était pas trop difficile de trouver des équipes ?
Et bien non pas particulièrement. Il faut dire que nous avons été très efficace en terme de communication pour l’occasion : on a fait ça via une distribution de flyer et de poster un peu partout en ville ainsi que la mise en place de publication sur Twitter et Facebook. On a pu être présent à la Lyon E-Sport avec notre propre stand UFOLEP, donc on a pu directement en parler avec certains joueurs. Au final, ça n’a pas du tout été compliqué de trouver des équipes partantes pour participer.

Est-ce que le tournoi s’est bien passé au final ?
Oui très bien même ! Avec nos 6 équipes participantes, on a pu faire 2 poules de 3 pour que chaque équipe puisse se rencontrer. Pour la finale, on a préféré faire ça en 2 parties gagnantes. Aucun soucis majeurs à déclarer sur le reste du tournoi, mis à part des parties qui ont durées un peu plus longtemps que certaines.

Des projets similaires vont-ils voir le jour à l’avenir ?
Oui totalement ! Notre prochain objectif, c’est de diversifier un peu les jeux proposés pour pouvoir attirer des communautés de joueurs différentes. On a pensé à des jeux populaires tels que Fifa ou Super Smash Bros par exemple. Refaire des tournois sur League of Legends également puisqu’on a eu une très forte demande à ce niveau-là.

Le bar gaming 4Gamer offre un espace et des équipements d’une qualité irréprochable pour les joueurs.

Retour sur ton projet d’avenir, que comptes-tu faire après le Service Civique ?
Alors moi dans l’idéal, j’aimerais reprendre des études dans le domaine de la communication. J’ai été accepté en tant que Lauréat de l’Institut de l’Engagement ce qui va me faciliter l’intégration à des formations un peu difficile d’accès.

Que penses-tu de l’accompagnement fait par la Ligue de l’Enseignement 42 et des événements qu’elle organise ?
J’ai trouvé ça vraiment très intéressant ! J’avais un peu d’appréhension par rapport à la Journée de Rassemblement Départementale, j’avais peur que ce soit un peu redondant, mais au final ça a été un bon moment de partage, c’était vraiment génial de tous se rencontrer entre volontaires ! La formation pour le PSC1 également puisque c’est quelque chose qui nous servira toute notre vie ! Même les journées de Formation Civique et Citoyenne, on peut penser que c’est quelque chose qui va être assez ennuyant, mais qui se révèle être des moments de partage et de rigolades entre volontaires !

Que dirais-tu à quelqu’un qui serait intéressé par le Service Civique, mais qui hésiterait à franchir le pas ?
Et bien, je lui dirais de ne pas hésiter longtemps puisqu’à partir de 25 ans, on est plus éligible pour en faire un, au final, c’est un temps assez court. Je lui dirais également que c’est une expérience humaine incroyable qui permet de se mettre aux services des autres tout en mettant un pied dans le monde professionnel tout en se créant un réseau de contact.

Nos félicitations à l’équipe REROLL Proxima qui est sortie victorieuse de ce 1er tournoi UFOLEP ! 

L’UFOLEP sur les réseaux : https://www.facebook.com/Ufoleploire/

http://www.ufolep.org/?mode=ufolep-en-bref

Le podcast de Lucas : 

 

 

Nos volontaires engagés autrement : Vincent, vice-président de Japan Shudai !

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Au-delà du service civique, nos volontaires sont engagés dans d’autres projets associatifs qui leur tiennent à cœur. C’est au Nebular Store, une librairie spécialisée dans les mangas et comics que nous avons rencontré Vincent. À 21 ans, il tient le rôle de vice-président de Japan Shudai, une association chargée de promouvoir la culture nippone-geek sur le territoire du roannais. Découvrez le portrait de ce jeune homme passionné par la culture japonaise populaire !

 

Peux-tu nous en dire un peu plus à ton sujet ?

J’ai 21 ans ! J’ai un bac pro commerce et un BTS Management des Unités Commerciales. J’ai voulu continuer mes études, mais je n’ai pas pu car je voulais faire de l’alternance et je n’ai pas trouvé de patron. Ce qui me plait dans la vie la culture nippone, la musique et les jeux vidéos !

 

Comment est venue ta passion pour l’univers japonais ?

Elle est là depuis que je suis petit ! J’ai un grand frère qui était passionné par tout ça, il suivait le Cub Dorothée. J’ai donc vite baigné dans cet univers. Je suis plus porté sur la culture populaire et non spécialisé sur le Japon. C’est-à-dire les jeux vidéos, les mangas, c’est ici ma passion !

 

Peux-tu expliquer ce qu’est Japan Shudai et le nombre de personnes qu’il y a dans l’association ?

Il faut savoir que je ne suis pas membre fondateur de l’association ! Ça fait 3 ans qu’elle existe. Le projet, c’est de promouvoir la culture nippone-geek sur le territoire local. Pour cela, on a voulu faire un événement : une convention. On invite des guests qui font des conférences, des personnes qui tiennent des stands… On a fait notre première convention en Septembre. Il y a eu 1200 personnes ! ça a bien marché donc on va en refaire d’autres. On a attiré beaucoup de gens du roannais mais aussi des alentours : Saint-Etienne, Lyon, Clermont.

On est une quarantaine cette année dans l’association. Il y a 5 membres au bureau. Fabrice le président, moi qui suis vice-président, Eddy qui est trésorier, Catherine la secrétaire et Emmanuelle vice-trésorière.

 

Pourquoi avoir créé l’association Japan Shudai ?

On voulait promouvoir la culture japonaise ! Et le fait d’aller à des conventions sur le Japon ça nous a donné envie de le faire. Le but, c’est aussi de promouvoir des artistes du roannais qui gravitent autour de cet univers !

 

Pourquoi as-tu souhaité être vice-président de cette association ?

Avant d’être vice-président pour Japan Shudai, je m’investissais déjà beaucoup dans l’association. Ça s’est donc déroulé naturellement ! Il y avait une place qui s’est libérée, je me suis présenté et ça s’est fait !

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Peux-tu nous expliquer ton rôle en tant que vice-président de Japan Shudai ?

Sans porter toutes les casquettes, je fais un peu de tout. Il y a la trésorerie que je ne fais pas, et l’écriture en mode secrétaire que je ne fais plus trop. On s’arrange pour inviter des guests, faire les devis pour la convention, aller chercher du matériel. On touche un peu à tout sans prendre la place des autres non plus !

 

As-tu un souvenir marquant lié à l’association ?

Oui, quand on a fait la convention ! On allait plus ou moins le faire… Et finalement ça s’est concrétisé ! On ne s’attendait pas à avoir autant de succès ! Ça s’est vraiment bien passé, tout le monde était content. On a pu sympathiser avec des gens qu’on regardait sur internet par exemple !Il y avait une ambiance conviviale ! Ça a mieux marché que ce qu’on avait prévu. On s’était dit « Si on arrive à avoir 1000 personnes ça serait déjà bien ! » et finalement on en a eu 1200 !

 

Tu es déjà bien investi dans cette association, pourquoi as-tu voulu poursuivre ton engagement sous forme d’un service civique aux Amis du vieux Crozet ?

Je voulais gagner de l’argent… Je voulais continuer les études mais je n’ai pas pu. J’ai voulu travailler mais je n’ai pas trouvé. On m’a proposé le service civique. C’est un moyen pour moi d’avoir un peu d’argent et de gagner mon indépendance. En même temps, ça me plaisait de collaborer avec une association puisque j’avais déjà la fibre associative ! Et le projet est pas mal : je reste au service de la culture mais sous une autre forme. Et c’est un rôle assez important pour faire parler les cultures !

Interview : Jennifer Laude