Archives de catégorie : Volontaires 2019-2020

[Article] : Maud , engagé en Service Civique à la Ligue 42, mise à disposition de l’association «Rue du développement durable» mais également lauréat à l’institut de l’engagement.

 

« Cela nous ouvre des portes et enrichi nos compétences »

Peux-tu te présenter brièvement ?

Je m’appelle Maud, j’ai 23 ans. Je viens de Metz en Lorraine et je suis venue à Saint-Étienne pour passer un Master ( science politique) il y a trois ans .

Comment as-tu entendu parler du Service Civique et pourquoi t’être engagée ?

J’ai entendu parler du Service Civique car j’avais remarquée que beaucoup de personnes de mon Master ne trouvés pas de travail après les études.
Ils faisaient donc un Service Civique. Je me suis penchée pour en savoir plus et je me suis rendue compte que c’était un moyen pour plusieurs associations d’avoir de l’aide et aussi de s’engager. J’ai donc commencée à regarder les demandes de Service Civique un peu partout.
Je connaissais déjà ‘Rue du développement durable’, cette structure travaille beaucoup avec mon Master.
Quand j’ai vu qu’ils cherchaient un Service Civique je me suis dit que c’était pour moi.
J’étais de nouveau à Metz chez mes parents, je suis revenu à Saint-Étienne exprès pour exercer mon Service Civique au sein de cette structure

En quoi consiste ta mission ?

Je suis dans une association qui a été créé il y a 10 ans par des habitants du quartier du Cret de Roc afin de rendre le quartier plus animé, plus dynamique et plus durable.
Des habitants de ce quartier se sont rassemblés pour le rendre plus convivial.
Cela s’est beaucoup illustré par la réactivation de rez-de-chaussée vacants .
La réactivation des rez-de-chaussée vacant consiste à trouver des locaux commerciaux qui ne sont plus occupé depuis des dizaines (ou plus) d’années et installer des nouvelles activités dedans.
L’association soutient des personnes avec des projets souvent associatif ou d’économie sociale et solidaire en trouvant des locaux.

Dans mon service civique j’aide les personnes de mon association dans des missions qu’ils n’ont pas forcément le temps de faire.
Je m’occupe de la communication sur les réseaux sociaux.
J’alimente la page Facebook, et le site Web. Je les aide aussi à gérer la base de données, c’est-à-dire qu’on recense toutes les personnes qui nous ont contacté pour trouver un local et on recense également tous les locaux qui sont utilisés .

Le contacte avec les personnes n’est pas trop compliqué?

Je suis au contact des personnes puisque l’on travaille dans deux endroits différents <Au pied des marches du mardi au vendredi> on y accueille les porteurs de projets.
Le lundi on est dans un autre local <Le bar de l’aube à place Saint Roch> où on accueille également des personnes.

L’échange n’est pas compliqué puisque c’est souvent des personnes avec qui on a rendez-vous. C’est eux qui nous contacte. Comme on est un lieu ouvert, certaines personnes viennent pour se renseigner ou juste prendre des brochures que nous laissons à l’entrée .

Quel aspect de ta mission préfères-tu ?

Vue que je suis diplômée en sciences politiques et études urbaines, ça me permet d’apprendre beaucoup sur les quartiers où nous vivons.
Je vais également à des réunions avec plein d’acteurs de la ville, qui sont super intéressantes.
Ils y a des personnes qui travaille à la ville de Saint-Étienne, des commerçants ou autre.
C’est vraiment enrichissant d’échanger et d’avoir différents points de vue, de voir comment les personnes trouve des idées pour rendre le quartier du Cret de roc plus intéressants.

Que comptes-tu faire après le Service Civique ?

Après mon Service Civique, mon objectif serait de rester à Saint-Étienne et de travailler dans l’urbanisme, dans les politiques publiques ou peut-être le milieu associatif je ne sais pas encore mais j’aimerais vraiment rester à Saint-Étienne et construire mon parcours professionnel ici.

Que dirais-tu à une personne qui va faire un service civique, mais qui hésite ?

Ça dépend de la situation dans laquelle la personne se trouve. Je ne recommanderais peut-être pas le Service Civique pour tout le monde, il faudrait que la personne apporte quelque chose en plus à la structure. Je lui dirais quand même que le Service Civique c’est bien puisque nous rencontrons beaucoup de personnes, nous faisons de nouvelles rencontres. Cela nous ouvre des portes et enrichi nos compétences. Je trouve aussi que c’est bien de faire son Service Civique avec la ligue de l’enseignement parce que beaucoup de choses ont été organisées pour nous et c’est génial. Je recommanderais vraiment le Service Civique à travers la ligue de l’enseignement 42.

Qu’est-ce que l’institut d’engagement?

L’institut de l’engagement est une structure qui a pour mission d’aider les jeunes dans leur parcours professionnel sur différents domaines .
Par exemple si une personne vient d’un milieu défavorisé ou autre ils vont vraiment l’aider à avancer

Comment as-tu été sélectionné ?
Il faut Déposer un dossier de candidature où on explique son projet. Il faut également avoir son tuteur de Service Civique qui écrive une partie du dossier, et aussi un témoin qui appuie notre projet. Après la première phase de sélection nous passons un entretien devant un jury de professionnels mais également ancien lauréats de l’institut dans l’engagement cette entretien est vraiment bienveillant !

Pourquoi t’être rapprocher de l’institut ?

J’attends deux choses de l’institut, la première chose c’est d’avoir un accompagnement dans ma création d’activité parce que c’est très complexe de créer une activité puisqu’il y a beaucoup de lois.
J’attends également d’être en contact avec des jeunes qui sont engagés comme moi.
Ce qui est super enrichissant dans l’institut de l’engagement c’est de rencontrer des jeunes qui présentent leurs projets, d’en apprendre plus sur les autres.
Il y a vraiment beaucoup de diversité et cela casse beaucoup les préjugés sur les jeunes.

Parle-nous de ton <projet ou autre> .

Le projet pour laquelle je candidate à l’institut de l’engagement c’est de créer une structure à Saint-Étienne qui permet de rendre les recherches en urbanisme et en sciences politiques plus accessible à la société Civile ou aux associations.
Le but est d’aider les personnes qui ont pas forcément fait de grandes études à comprendre comment une ville fonctionne, comment le gouvernement
d’une ville fonctionne.
En discutant avec les personnes de mes études j’ai remarqué que beaucoup de personnes trouvais ça difficile mais aimerais en savoir plus.
J’ai trouvé ça intéressant de prendre en compte les habitants des villes dans les politiques urbaine de les faire participer.
Le problème c’est que c’est difficile pour eux de s’investir puisqu’ils ne comprennent pas comment cela fonctionne et j’aimerais donc les aider.

Notre site Internet : https://www.ruesdudeveloppementdurable.fr Notre page FB : https://www.facebook.com/lerefectoiredupieddesmarches/ 

« Dans ce contexte difficile pour beaucoup d’entre nous, nous proposons de mettre à disposition certains locaux pour des initiatives solidaires et de proximité : producteurs locaux qui cherchent un lieux, distribution de produits locaux, point de collecte, distribution de repas, etc.
Si vous recherchez des locaux n’hésitez pas à nous contacter : contact@rdd-asso.fr | 0695741187
Les locaux sont situés Place Fourneyron, rue Salengro et Place Saint-Roch.« 

[Article] : Emma et son parcourt avec l’institut de l’engagement.

« C’est une chance »

 

 

Qu’est-ce que l’institut d’engagement?

L’institut de l’engagement est une association qui aide pendant un an voir plus (si nous choisissons: création d’activité). Ils peuvent nous aider dans plusieurs domaines, et l’Institut a des partenaires dans chaque branches pour pouvoir nous mettre en lien avec eux. Cela nous crée un réseau et nous donne les clés pour notre avenir. Il y a aussi l’université de l’engagement où on peut tous se rencontrer et échanger sur nos parcours, nos projets etc… On a aussi un parrain ou une marraine qui sont eux-mêmes anciens lauréats .

Comment l’as-tu connu ?

Je l’ai connu grâce à Thaïs de la ligue de l’enseignement 42. Elle l’avait présentée lors d’une formation. Par la suite, ça m’a donné envie.

Comment as-tu été sélectionné ?

Je me suis inscrite sur Internet.
J’ai dû remplir un écrit (j’avais 1 mois pour le faire).
Il fallait également que j’ai un témoin (une personne de ma famille, un ami ou autre) qui réponde à des questions sur mon projet).
Après cela j’ai reçu la réponse, j’ai été sélectionnée pour passer l’oral, que j’ai réussi !
Quelques temps après, ils m’ont recontacté pour me dire que j’avais été sélectionnée pour être lauréate de l’institut de l’engagement.

Pourquoi t’être rapprocher de l’institut ?

Je trouve que c’est une chance parce qu’on est pas obligé d’avoir un projet bien défini pour postuler à l’institut. Ils peuvent nous apporter un accompagnement personnalisé.
Je me suis donc rapprochée de l’institut pour une recherche d’emploi, j’en ai parlé dans ma précédente interview, je voulais rentrer dans la police nationale.
Avant de rentrer dans l’école spécialisée, il y a un lapes de temps et l’institut de l’engagement va m’aider, pendant ce temps là, à trouver un emploi en lien avec ce que je veux faire dans l’avenir .

Précédent Article d’Emma : /http://volontaires42.blogs.assoligue.org/2020/03/02/article-emma-engagee-aupres-des-enfants/

[Article] : Jordan, engagé en Service Civique à la Ligue 42, mise à disposition de l’association « MAGIQUE BASKET » mais également lauréat à l’institut de l’engagement.

« C’est vraiment basé sur les motivations personnelles ! »

Interview de Jordan

 

Peux-tu te présenter brièvement ?

Je m’appelle Jordan, j’ai 22 ans. J’habite à Saint-Étienne depuis 2014. Avant ça, j’étais en région parisienne. Je suis en licence de biologie.

Avant le Service Civique, que faisais-tu ?

J’étais à l’école et après avoir redoublé mon année, j’ai décidé d’entamer le Service Civique.

Comment as-tu entendu parler du service civique et pourquoi t’être engagée ?

Mes neveux sont dans ce club de basket, et je connais quelques membres.
Le club m’a parlé du Service Civique, ils m’ont dit que, chaque année, ils prenaient des jeunes au sein de la structure pour exercer une mission.
Je me suis dit que ça pourrait être intéressant de m’engager moi aussi .

En quoi consiste ta mission ?

Je suis à l’ASMB (association sportive « Magique Basket »).
La structure comporte 140 licenciés.
J’effectue diverses taches :
Liaison entre le club et les parents (annonce de match, lieu du déroulement
Liste des joueurs.-
Aide des coaches pendant les entraînements ainsi que les matchs.
Les enfants sont âgés de 4 à 13 ans.

Le contact avec les personnes ce n’est pas trop difficile ?

Non, c’est simple car la majorité des personnes avec qui j’échange sont des enfants.

Quel aspect de ta mission préfères-tu ?

C’est la partie avec les enfants, l’échange avec eux, leur innocence, leur manière de progresser. J’aime voir leur évolution . En début de saison, ils peuvent avoir un niveau assez bas et à la fin, avoir eu une progression magnifique.

Que comptes-tu faire après ton Service Civique ?
Je compte continuer mes études, mais pas en biologie. J’aimerais changer de domaine.

Que dirais-tu à une personne qui veut faire un service civique, mais qui hésite ? 

Je dirais à la personne que si elle a trouvé une mission dans le domaine qui l’intéresse, il faut y aller sans problème. On peut faire ce que l’on aime, tout en étant rémunéré. Il nous demande pas de diplôme ou autre. Ils nous prennent comme on est. La rémunération est assez correct pour le nombre d’heures que l’on fait . C’est vraiment basé sur les motivations personnelles.

Qu’est-ce que l’institut de l’engagement ?

L’Institut de l’engagement est un institut dont on devient lauréat. Ils ont la fonction : nous aider à avancer dans nos projets soit dans la création d’une entreprise, soit la reprise des études ou bien la recherche d’emploi.

Comment l’as-tu connu ?
Je l’ai connue grâce à la ligue de l’enseignement.

Comment as-tu été sélectionné ?

Je me suis inscrit. Par la suite j’ai eu un entretien, on m’a posé quelques questions concernant mon projet. J’ai du expliquer en quoi il consistait.
Quelques temps après, ils m’ont recontacté pour me dire que mon projet avait été accepté et ils m’ont déclaré « lauréat » de l’institut de l’engagement.

Pourquoi t’être rapprocher de l’institut ?

Ils apportent vraiment un plus dans nos projets. Ils nous aident dans nos démarches et c’est assez sympa .

Parle nous de ton projet :

Mon projet concerne mes études. J’aimerais pouvoir intégrer une facultés de psychomotricité ou BTS opticien-lunetier.
L’Institut m’a, par exemple, aider sur la formulation de ma lettre de motivation, de mon CV et plein d’autre choses.
Ils sont vraiment à l’écoute et ça fait plaisir.

[Article] : Bérénice et Léonard,mis à disposition de la Fabuleuse Cantine de Saint- Etienne.

[Article] : Bérénice et Léonard, engagé.e.s en Service Civique à la Ligue 42, mis à disposition de la Fabuleuse Cantine de Saint- Etienne.

« On fait de nouvelles connaissances, cela élargit notre carnet d’adresse»

Interview de Bérénice et Léonard, Volontaire à la Ligue de l’Enseignement 42

 

Peux-tu te présenter brièvement ?

Bérénice : je m’appelle Bérénice, j’ai 20 ans et j’habite à Saint-Priest en Jarez.

Léonard : je m’appelle Léonard, j’ai 21ans et je viens du Puy en Velay.

Avant le Service Civique, que faisais-tu ?

Bérénice : avant le service civique, j’ai passé mon bac économique et social (je ne l’ai pas eu du premier coup). Par la suite, je suis partie dans une école en alternance, ce qui m’a permis d’avoir du temps libre vue que je n’avais que deux jours de cours par semaine.

Léonard : j’ai fait un DUT Métier du multimédia et d’Internet en deux ans.

Comment as-tu entendu parler du service civique et pourquoi t’être engagé.e ?

Bérénice : vu que j’avais que deux jours d’école par semaine, je devais occuper mon temps et j’ai cherché quelque chose à faire à côté. Ma maman a entendu parler du service civique via le journal, donc elle m’en a fait part. J’ai trouvé ça intéressant, je suis allée à une réunion d’information de la Ligue 42. J’ai remarqué que la mission qui m’était proposée était en lien direct avec les études que je faisais.

Léonard : j’en ai entendu parler par l’intermédiaire d’autres personnes qui étaient dans mon IUT. Ils faisaient un service civique en même temps que leurs études. Je me suis engagé car je n’avais rien d’autre de prévus, j’ai donc trouvé ça intéressant.

En quoi consiste ta mission ?

Bérénice : sur ma mission je viens en aide à la promotion et à la communication de l’association et de leurs événements. Mon but principal est de co-animer les réseaux sociaux (Instagram, Facebook, faire des photos etc.) pour faire connaitre le lieu. Je propose également des flyers, puis je m’occupe de l’accueil quand de nouvelles personnes arrivent, je leur explique le fonctionnement de la Fabuleuse cantine.

Léonard : ma mission concerne également tout ce qui est autour de la valorisation et de la communication de l’association ; que ça soit sur les réseaux, faire connaître la Fabuleuse cantine, la création de flyers et aussi d’audio-visuel. Je suis également présent sur les événements pour prendre des photos . Je suis aussi à l’accueil avec Bérénice.

 

Le contact avec les personnes ce n’est pas trop difficile ? 

Bérénice : non ça va, je suis assez à l’aise à l’oral puis, vue que mes études sont en lien avec cela j’ai «l’habitude».

Léonard : non, je suis plutôt ouvert, puis en général , les personnes sont intimidées par la structure parce qu’ils ne connaissent pas le concept.

Comment fonctionne la Fabuleuse Cantine ? 

La fabuleuse Cantine est un lieu de restauration utilisant les invendus afin de lutter contre le gaspillage alimentaire. C’est en libre-service, il faut être adhérent pour venir y manger. Nous proposons un menu unique par jour. Une nouvelle forme de lieu de vie où se croisent lutte anti-gaspillage, cuisine créative, ateliers et programmation culturelle et sociale.

Toutes types de personnes peuvent venir ? 

Oui bien sûr ! Pour les bénéficiaires de minima sociaux ainsi que pour les étudiants, la Fabuleuse Cantine propose des tarifs préférentiels, des réductions.

Quel aspect de ta mission préfères-tu ?

Bérénice : c’est vraiment de faire des photos, les publier, toucher un peu à tout.

Léonard : pour moi c’est le travail en association, la découverte de la vie associative, de travailler ensemble, on s’entend tous bien, j’aime beaucoup.

Que comptes-tu faire après ton Service Civique ?

Bérénice : je continue mon école en B2 (le niveau d’anglais à l’école) parce que je suis bachelière. Je sais ce que je veux faire, il me faut juste trouver mon alternance.

Léonard : pour l’instant je réfléchis, je fais des recherches !

Que dirais-tu as une personne qui veut faire un service civique, mais qui hésite ?

Bérénice : je lui dirai de vraiment foncer car on fait de nouvelles connaissances, cela élargit notre carnet d’adresse. Ça ouvre des portes également, puis c’est assez intéressant.

Léonard : de quand même le faire car après c’est trop tard, puis c’est une expérience à vivre. On te donne l’ouverture à des structures où en temps normal on n’aurait pas forcement accès.

[Article] : Magellan et Adel mis à disposition de l’Amicale Laïque du Crêt de Roch

[Article] : Magellan et Adel, engagés en Service Civique à la Ligue de l’enseignement 42, mis à disposition de l’Amicale Laïque du Crêt de Roch

« Lance toi, il n’y a pas de risque »

 

Interview de Magellan et Adel

 

Peux-tu te présenter brièvement ?

Magellan : Je m’appelle Magellan, j’ai 21 ans. J’étais en études d’arts graphiques. J’ai fait une année sabbatique pour aller à Lyon l’année prochaine. Vu que pendant cette année-là je ne savais pas quoi faire, je me suis penché sur le service civique.

Adel : Je m’appelle Adel, j’ai 17ans.

Comment as-tu entendu parler du service civique et pourquoi t’être engagé ?

Magellan : C’est ma tutrice qui m’a envoyé un message pour me dire qu’ils cherchaient des gens intéressés par le domaine du aptes à faire du bon travail dans le numérique pour faire une mission et qu’il y avait en retour « une paye indemnité » j’ai dit pourquoi pas et je me suis engagé.

Adel : c’est l’école qui m’en a parlée. Le lycée m’a dit qu’il fallait que je trouve un stage ou autre, et par la suite ils m’ont proposé le service civique.

En quoi consiste ta mission ?

Magellan : Sur ma mission il y a de l’entre-aide numérique mais aussi plusieurs ateliers avec les enfants. On travaille sur Minecraft puisque on est en train de reproduire le quartier de Crêt de Roc avec les enfants. Dans une deuxième partie, j’aide les personnes en difficultés sur le numérique comme les personnes étrangères ou les personnes âgées pour leur apprendre créer les choses de base comme les boîtes mails ou autres. Par la suite nous allons organiser des événements divers dans l’amicale.

Adel : Pour moi c’est la même chose que Magellan, je fais simplement en plus de l’aide en réparation sur l’informatique.

Le contact avec les personnes ce n’est pas trop difficile ?

Magellan : Ça passe. Avec les jeunes ça va, car c’est comme si tu étais leur « grand frère ». Tu leur expliques puis ils sont sympas. Avec les personnes âgées c’est un peu plus compliqué car on n’est pas de la même génération donc pour les intéresser sur l’informatique quelques fois c’est assez compliqué.

Adel : ça dépend, avec les personnes âgées vu que l’on n’est pas de la même génération, c’est parfois dur de se comprendre.

Quel aspect de ta mission préfères-tu ?

Magellan : C’est le contact avec les personnes, ça me ressource.

Adel : je n’en n’ai pas forcement.

Que comptes-tu faire après ton Service Civique ?

Magellan : Je vais partir dans une école à Lyon, pour devenir concepteur 3D.

Adel : Je pense faire des formations, je réfléchis encore dans quel domaine.

Que dirais-tu as une personne qui veut faire un service civique, mais

qui hésite ?

Magellan : Lance toi, il n’y a pas de risque, pas de mauvaise surprise, le plus embêtant ça doit être les formations obligatoires, sinon le reste c’est bien.

Adel : Je ne le forcerais pas, c’est une décision personnelle, mais ça a quand pas mal d’avantage.

[ARTICLE] Flora , volontaire à la ligue 42 , Web reporter

 Interview de Flora, Volontaire à la Ligue de l’Enseignement de la Loire 42.

« En cherchant un peu, il y a toujours une solution » 

Flora , réalise un service civique en tant que Web reporter au sein de la Ligue de l’enseignement 42.

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? 

Je m’appelle Flora et je suis originaire de Saint-Etienne.

J’ai arrêté l’école au lycée au cours de mon année de terminal donc j’ai simplement le brevet en poche. J’aime beaucoup la musique, et j’en profite en jouent du piano.

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous engager dans une mission de service civique ?

En arrêtant mes études je me suis retrouvée un peu perdu, je voulais entrer sur le marché du travail. En cherchant réellement, j’ai découvert le service civique et je me suis alors renseigné. Une occasion de m’occuper et de découvrir le journalisme numérique.

Connaissiez-vous la Ligue de l’enseignement avant cette mission ?

J’en n’avais déjà entendu parler, mais s’en y prêter attention.

En me renseignant j’ai remarqué que c’est un énorme soutien pour les jeunes de 16-25ans qui sont un peu perdu comme moi.

Présentez-nous votre mission.

Ma mission consiste, jusqu’en août, à valoriser l’engagement des volontaires de la Ligue.

C’est à dire que, je vais à leur rencontre, discuter avec eux et crée du contenu journalistique à partir de leur mission, J’ai plusieurs moyens pour ça, en réalisant des articles, interviews ou vidéos.

Je suis rattaché au service « vie associative » de la fédération qui porte la mission engagement jeunesse.

J’ai à ma disposition un blog dédié pour publier mes reportages et interviews ou articles ainsi qu’une chaîne YouTube sans oublier la page Facebook et Instagram des volontaires à la Ligue 42 que je co-anime également.

Beaucoup pense que le service civique se résume à une mission d’intérêt général basique, alors que c’est bien plus profond que ça. Cela développe nos compétences et je m’aperçois que beaucoup ne le savent pas.

Plus globalement, que représente votre volontariat pour vous ?

Sans volontariat,  il n’y aurait pas toute cette aide apporter au gens.

C’est aussi un carnet d’adresses qui s’enrichit grâce à des rencontres que personnes aurais faites en temps normal.

Ça m’a ouvert l’esprit sur la relation aux autres et la notion d’engagement.

La société nous conduit souvent à être égoïstes, mais si on se soucier un peu de ce qui se passe autour de nous, on pourrait aller très loin dans l’avenir.

Que peut vous apporter la Ligue de l’enseignement durant votre mission ?

Des compétences, des contacts et surtout, des points de vue différents.

Cela va me permettre de combattre également ma timidité. Je n’imaginais pas que cela aller susciter tous ses domaines.

Je conseillerais le service civique au sein de la Ligue sans hésiter !

Mais il est primordial de bien choisir sa mission pour s’épanouir et s’investir à 100 %, après cela, ça ne sera qu’une qu’une partit de plaisir pour la suite.

Que dire à un jeune qui serait tenté par le service civique ?

Je lui dirai de ne pas hésiter, car c’est une opportunité qui n’est pas éternelle, de bien choisir son moment, puisque le Service Civique est quelque chose que l’on ne peut faire qu’une seule fois dans sa vie. Et de surtout bien choisir sa mission

 [Article] : Emma, engagée auprès des enfants.

 Interview d’Emma, Volontaire à la Ligue de l’Enseignement 42.   

« Cette expérience apporte beaucoup dans notre vie »

Peux-tu te présenter brièvement ?

Je m’appelle Emma Blanc, j’ai 18 ans, j’ai eu mon baccalauréat scientifique, j’étais dans un lycée en Ardèche. Je devais aller en Angleterre pendant 1 an, mais j’y suis resté que quelque temps, car ça n’allait pas du tout avec la famille d’accueil. Je suis revenu 1 mois après en France. J’ai donc débuté un DUT technique de commercialisation à Saint-Etienne, mais ça ne m’a pas du tout plus. J’ai décidé d’arrêter les études pour prendre un peu de temps pour moi. J’ai postulé pour un service civique dans une école et dans une gendarmerie, j’ai été pris dans les deux, mais j’ai quand même choisi l’école, car l’autre était trop loin.

Comment as-tu entendu parler du service civique ? Et pourquoi t’être engagée ?

Je l’ai trouvé par moi-même dans un premier temps, mais aussi mes amis m’en ont parlé car un d’entre eux voulait en faire un. J’ai donc fait des recherches, puis j’ai assisté à une réunion d’information et cela m’a plus. Le fait que ce soit diversifié et que l’on puisse réellement choisir notre mission, ce que l’on aime, j’ai trouvé ça vraiment pas mal. Je me suis engagée car, comme je l’ai dit plus haut, je voulais prendre un peu de temps pour moi, me sentir aussi utile et me donner à une cause (donc pendant 8 mois de mission). C’est aussi l’occasion de faire mes premiers pas dans le domaine professionnel.

 En quoi consiste ta mission ?

Ma mission consiste à aider les institutrices dans les activités qu’ils font dans la journée. Je suis également la référente des primaires (CM2) pendant les récréations pour un projet « médiateur », car mon service civique est basé sur la gestion des conflits. Avec ma tutrice on l’a mise en place depuis janvier et pour l’instant ça se passe très bien.

Tu as un projet dans cette école ? 

Oui, c’est un projet qui a été pensé par ma tutrice et mises en place par moi.
Le projet est réalisé avec les cm2 (car ce sont les plus grands).

Il y a deux élèves désignés par classe et à chaque récréation ils sont susceptibles d’être sollicités pour faire de la médiation.

Ex : un élève ne veut pas jouer avec un autre.

Les deux élèves qui se disputent vont aller voir les médiateurs (les deux élèves de Cm2 désignés). Puis, par la suite, ils se réunissent tous ensemble dans la salle de médiation et ils discutent du problème avec des règles établies.

J’ai donc créé des affiches pour les aider à régler les conflits par eux même. Quand ils ont trouvés une solution, ils peuvent sortir de la salle de médiation. Le but est de faire prendre conscience à l’enfant que les petites histoires peuvent être vite réglées quand on en discute réellement et sans tarder.
On va par la suite mettre en place des jours de formation pour les médiateurs afin d’avoir quelques retours sur ce qui marche plus ou moins bien.

Je suis la référente de ce projet, c’est-à-dire qu’avant d’aller en salle de médiation, ils viennent me dire quelle est le problème et je juge s’ils peuvent le régler seul ou bien si il y a besoin d’un adulte.

Le contact avec les enfants ce n’est pas trop difficile ? 

Non, je pensais réellement que ça allait être plus difficile. On a toujours des élèves qui demandent plus d’attention, qui sont plus difficile à canaliser, mais il faut être très patient avec eux. (Ça fait beaucoup développer cette qualité ;)). Ça apporte beaucoup humainement !

En quelque mot, présente ton école ? 

Je suis en service civique à l’école de la Jomayère qui fait maternelle et primaire. La partie primaire je n’y vais pas, à part pour les récréations. Pour la maternelle, il y a 5 classes de 23 élèves et moi j’alterne entre 2 niveaux : la moyenne section et la grande section.

Quel aspect de ta mission préfères-tu ?

C’est le fait d’être référente des primaires, de porter mon projet jusqu’à maintenant, j’en suis fière car il fonctionne, les enfants l’on bien compris et l’appliquent.

Que comptes-tu faire après le Service Civique ?

En parallèle de mon service civique, je passe des concours pour être policière. J’ai commencé par le concours d’adjoint de sécurité, j’ai réussi le test écrit et sportif et je passe bientôt l’oral. Par la suite, j’attends d’être appelée pour intégrer une école et ensuite être formée pendant 3 mois. Plus tard j’aimerais passer le concours pour être gardien de la paix, puis passer des concours interne pour monter en grade.

Que dirais-tu as une personne qui veut faire un service civique mais qui hésite ?

Je lui dirais de s’engager s’il ne sait pas ce qu’il veut faire dans l’avenir, puisque c’est un moment où on peut vraiment faire ce que l’on aime.
Ça ouvre d’autres portes, comme l’institut de l’engagement, pour avoir un réseau ou même des bourses. Peu de personnes connaissent cet institut, mais grâce au service civique on peut préparer notre avenir paisiblement.
Je lui dirais aussi que cette expérience apporte beaucoup dans notre vie, que ce soient des rencontres, des souvenirs, de l’expérience ou autres.

 

 

[Article] : Samia, engagée en Service Civique à la Ligue 42, Collège Jacques Prévert.

Interview de Samia, volontaire a la ligue de l’enseignement 42.

 « C’est vraiment ouvert à tout le monde ! »

Peux-tu te présenter brièvement ?


Je m’appelle Samia, j’ai 19 ans. J’ai fait un bac ST2S ( baccalauréat science et technologies de la santé et du social ). J’ai également fait 1an de fac en DUPPS (préparatoire aux professions de santé) que j’ai obtenu ; j’ai donc un bac+1.

Avant le Service Civique, que faisais-tu ?


J’étais à la fac, j’ai fini l’école en mai. En septembre, je devais faire un cap petite enfance, mais à cause de problème administratif ma candidature n’a pas été retenue. Je cherchais du travail en intérim, et pendant mes recherches j’ai trouvé le service civique.

Comment as-tu entendu parler du service civique et pourquoi t’être engagée ?

C’est une amie qui m’en a parlé parce qu’elle aussi en fait un actuellement.Je ne connaissais pas du tout le dispositif. Elle m’a donc expliqué brièvement en quoi cela consistait. Par la suite j’ai fait une réunion d’information à la Ligue de l’enseignement 42 et j’ai postulé à des missions.

En quoi consiste ta mission ?

Je suis au collège Jacques Prévert à Andrézieux-Bouthéon, pour une mission dans le domaine de « l’éducation pour tous ».

Le mardi, j’aide à l’administration, en respectant bien-sûr mon statut de service civique.

J’aide également les élèves à partir de 15h30 à faire leurs devoirs. Ils sont en effectif réduit, c’est plus pratique pour bien les aider.

Puis le mercredi, j’ouvre le CDI, c’est-à-dire que je réponds à leurs questions s’ils en ont, s’ils veulent utiliser du matériel c’est à moi qu’ils s’adressent, ou autre.

Puis le jeudi, je suis avec la documentaliste, je l’aide à faire différentes tâches.

Le contact avec les « jeunes » ce n’est pas trop difficile ?

Non ça va, il faut leur montrer qu’il y a quand même du respect à avoir envers nous, que l’on n’est pas là pour être leur ami, il faut rester professionnel.

Quel aspect de ta mission préfères-tu ?

Ce que je préfère dans ma mission c’est le moment où je suis vraiment au contact de la personne, comme le mardi pendant l’étude avec les élèves.

Que comptes-tu faire après ton Service Civique ? 

Je me suis inscrite sur la plateforme « parcourt supp », mais c’est assez compliquée. J’aimerais aussi être secrétaire médical, ou secrétaire administratif dans le cadre de l’éducation nationale.

Que dirais-tu as une personne qui veut faire un service civique, mais qui hésite ? 

Je lui dirai de ne pas hésiter. Tu rentres dans le « domaine professionnel » qui te plais sans forcément avoir les diplômes nécessaires. C’est vraiment ouvert à tout le monde ! Cela nous fait beaucoup d’acquis supplémentaire! Ça nous ouvre des portes, et c’est une expérience enrichissente.

[Article] : Clara, chaque œuvre a une histoire.

Interview de Clara, Volontaire à la Ligue de l’Enseignement 42. 

 « C’est une expérience où on a le droit de se trompe »

 

Peux-tu te présenter brièvement ?

Je m’appelle Clara, j’ai 22 ans. Je suis en master science de l’art à l’université Jean Monnet à Saint-Etienne et en Service Civique à la Ligue de l’Enseignement 42.

Comment as-tu entendu parler du service civique et pourquoi t’être engagée ?

Je connaissais déjà la structure dans laquelle je suis. À mon retour de l’étranger, je voulais trouver un travail dans une galerie d’art ou un musée. Mais il me fallait aussi un travail pour financer mes études. Je savais que les Limbes (mon lieu de mission) prenaient des volontaires en service civique donc je me suis intéressée à cette éventuelle solution.

En quoi consiste ta mission ?

Ma mission consiste à accueillir les personnes qui viennent pour visiter la galerie, à faire de la médiation culturelle, à monter les expositions avec les artistes, à organiser les vernissages et également organiser les événements liés à la galerie.

Le contact avec les personnes ce n’est pas trop difficile ?

Non ça va ! Puis, comme ça fait partie du métier que je veux faire dans l’avenir, le contact est assez présent.

En quelques mots peux-tu expliquer ce que fait ta structure ?

L’espace « Les Limbes » est un lieu de diffusion et de promotion des arts plastiques actuels et contemporains, géré par l’association Céphalopode.

Quel aspect de ta mission préfères-tu ?

C’est le montage avec les artistes, c’est-à-dire que, dans une exposition globale, tout se monte. Quand les artistes arrivent avec leurs œuvres, ils nous disent où les accrocher, ils expliquent également l’histoire de l’œuvre etc. C’est une partit très manuelle, on « bricole » en quelque sorte.

Que comptes-tu faire après ton Service Civique ?

Après mon service civique, j’espère finir mon master 2. Je compte aussi repartir à l’étranger, plus précisément au Canada pour retrouver aussi un travail dans une galerie d’art.

Que dirais-tu a une personne qui veut faire un service civique, mais qui hésite ?

Je lui dirais qu’il n’y a pas de raison d’hésiter car c’est bénéfique. C’est une expérience où l’on a le droit de se tromper, voir si c’est bien ce que l’on veut faire dans l’avenir ou si on veut changer d’orientation.

[Article] : Au cour de sa lecture, Carole nous raconte son engagement auprès de Lire et Faire Lire.

Interview de Carole, Volontaire à la Ligue de l’Enseignement de la Loire 42.

« Je ne pensais pas avoir une expérience aussi agréable »

Carole s’est engagée  dans une mission de Service Civique auprès de l’association Lire et Faire Lire.

Peux-tu te présenter brièvement ?

Je m’appelle Carole, j’ai 26ans (j’ai signé mon contact, j’avais encore 25 ans 😉 ) j’ai un bac S. J’ai également fait une MANAA (mise à niveau en arts appliqués) a Bellecour école d’art à Lyon puis 2ans de concept art dans la même école (le design du jeu vidéo, et de film d’animation). Je me suis rendu compte que je n’aimai plus parce qu’il y avait beaucoup trop de pression, je me suis donc orientée vers l’histoire, c’est un milieu qui m’intéressai déjà de base.

 Avant le Service civique, que faisais-tu ?

Comme je les dit plus haut j’étais étudiante, mais avec mes soucis de santé j’ai du tout arrêté.

Comment as-tu entendu parler du service civique ? Et pourquoi t’être engagé ?

Tout simplement parce que ma santé ma conduite à être hospitalisé alors que j’étais sur le point de terminer ma licence et que j’avais était accepté dans 6 masters différents. J’ai envisagé à la sortit de mon hospitalisation de trouver un emploi, éventuellement de faire un petit break au niveau des études pour répondre un rythme de vie, donc j’avais 2 possibilités, soit de prendre un CDD soit une amie m’avait parlé d’un service civique qu’elle avait fait et sa lui avait bien plus, je me suis dit comme c’est la dernière année que je suis éligible, pourquoi ne pas tenter.

Pourquoi cette mission ?

J’ai postulé à 3 missions différentes, dont Lire et faire lire qui était une mission qui m’attiré, mais qui concorder pas au niveau des dates de disponibilité. J’ai pu voir pendant la réunion de présentation que la mission était toujours disponible, j’ai donc choisi celle-ci, car j’ai fait plusieurs années de vacation, en bibliothèque, et que je connaissais bien le domaine du livre.

En quoi consiste ta mission ?

Ma mission est très varié, je suis un peu polyvalente, je fais le relai pour les 200 bénévoles de l’organisation de la Loire pour maintenir le contact avec eux, faire en sorte qu’ils ne se sentent pas isolés , j’accueille également les nouveaux bénévoles pour leur expliquer le fonctionnement de l’association, j’aide pour  la partie administrative ( les inscriptions, les conventions avec les écoles) je fais également des lectures pour les enfants, et pour finir les événementielles qui vont arriver comme la nuit de l’handicap ou la fête du livre.

En quelques mots, qu’est-ce que l’association lire et faire lire ?

C’est un projet qui a été mis en place il y a 20 ans par Alexandre Jardin pour inciter les jeunes à avoir le goût de la lecture depuis le plus jeune âge par l’intermédiaire de personne plus âgé.

Comment faites-vous pour acquérir les livres que vous utilisez ?

Pour les livres se sont essentiellement des dons, il y a également les invendus offerts par les librairies. La bourse au livre et les médiathèques de Saint-Étienne qui propose quelque fois des livres à 5 euros. Il y a effectivement une petite bibliothèque qui contient environ 500 documents et des livres dont je dois gérer l’emprunt, mais c’est quand même essentiellement des dons car un album coûte environs 15-20euros et au niveau de l’association on n’a pas forcément le budget.

Quel aspect de ta mission préféré-tu ?

Je dirais globalement un peu tout, parce que j’aime bien l’aspect polyvalent de ma mission, de pas rester sur une seule tache à faire. Aussi le fait de m’occuper des bénévoles, de les aider sur leur choix de livres, puis la lecture aux enfants, les voir s’intéresser et d’avoir des enfants qui au départ vont dire «je déteste la lecture » mais qui à la fin sont ceux qui ne veulent plus partir, et qui vont être dans l’entente d’une séance de lecture prochaine me plais beaucoup.

Le contact avec les enfants, ce n’est pas trop difficile ?

Il faut s’adapter au lectorat, donc moi je fais des séances de lecture avec les 3-5 ans, le plus difficile est de les canaliser. Comme je les dis plus haut il y a des enfants qui m’ont dit qu’ils détestent la lecture, j’ai donc compris que pour cette tranche d’âge il faut des histoires courtes et percutantes. J’ai su m’adapter en matière de lecture, maintenant tous les enfants attendent ça avec impatience. Au départ je faisais 4 livres max maintenant j’en fais 6.

Que comptes-tu faire après le Service civique ?

Mon contrat de service civique a été casser au bout de 3 mois, je vais travailler avec la ligue de l’enseignement pour un CDD de 12 mois.

Je suis très contente parce que j’allais chercher un CDD après mon service civique, en plus de passer mon semestre de fac pour valider enfin ma licence. Ce CDD va consister à aider la coordinatrice de la Loire dans sa mission, en l’allégeant au maximum dans le suivi des bénévoles et également faire quelques animations complémentaires sur le thème des parcours citoyen (l’égalité homme-femme, la laïcité pour les jeunes enfants.

Que dirais-tu as une personne qui veut faire un service civique, mais qui hésite ?

Je lui dirai de ne pas hésiter, de se renseigner, que je ne pensais pas avoir personnellement une expérience aussi agréable, que j’ai rencontré des personnes dans le cadre du service civique que ça soit des bénévoles, d’autres services civiques qui sont adorables et hyper sympas. Il faut oser, par exemple pour les personnes en décrochage scolaire, cela peut les aider, leur faire une bonne pose et être l’occasion de voir le monde du travaillent, sans y être vraiment, mais de pouvoir expérimenter des choses que l’on n’aurait pas l’occasion de faire en temps normal.