[Article] : Domitille en mission à la galerie Les Limbes : “Le Service Civique me permet d’approfondir mon engagement bénévole”

Étudiante en Master à Saint-Etienne, Domitille âgé de 24 ans, s’est engagée auprès d’une structure qu’elle connait bien : la galerie Les Limbes, dans une mission d’appui à la promotion et à l’accompagnement d’activités artistiques et culturelles.

Bonjour, qui es-tu et que fais-tu en Service Civique ?

Je m’appelle Domitille Pascal. Je suis en Master 1 Recherche Arts Plastiques. L’intérêt pour moi de faire un Service Civique était d’avoir un complément de ma formation. Globalement, la formation à la faculté est assez théorique. On n’a pas du tout d’insertion professionnelle, seulement un stage de deux semaines. L’avantage de ce Service Civique de huit mois est qu’il me permet de développer des compétences dans le domaine des arts, de la médiation et du montage d’exposition.

Comment as-tu connu le dispositif ?

Je l’avais connu ici puisque j’étais déjà bénévole dans l’association et que la précédente engagée Justine m’en avait parlé. Je cherche vraiment à m’insérer au niveau de l’enseignement ou de la médiation, ça me permet une expérience de ce côté-là et de confirmer mon projet professionnel. Le Service Civique me permet de poursuivre et d’approfondir mon engagement bénévole.

Peux-tu nous en dire plus sur ta mission ?

Elle consiste à accueillir le public, faire de la médiation sur les horaires de permanence et également participer au montage et au démontage des expositions avec l’accompagnement d’autres bénévoles. On organise également un festival d’arts contemporain, dont le nom devrait être “Carbone 18”. Ce seront dix jours de festival, du 27 avril au 6 mai 2018, durant lesquels nous allons faire des expositions dans la ville qui mettront en collaboration plusieurs structures : que ce soient des galeries d’art commerciales, associatives ou des lieux de particulier. C’est un évènement qui va s’adresser à tous les publics, ce sera intéressant au niveau du partage de la culture artistique.

Saint-Étienne, une ville d’art ?

Pour un artiste, c’est facile d’exposer à Saint-Étienne parce qu’il y a beaucoup de structures, mais elles ont assez peu de visibilité contrairement à celles de Lyon ou Clermont-Ferrand. C’est là tout l’intérêt du festival : redonner de la visibilité aux structures stéphanoises et aux travaux exposés ici.

Rencontres-tu des difficultés ?

Tout se passe très bien, mais c’est un peu plus compliqué au niveau de la gestion conjointe de mon Master et de mon Service Civique puisque je fais les deux en parallèle. Pour y arriver, je pense qu’il faut être hyper organisé.

Qu’est-ce que ton engagement t’apporte ?

Je suis peut-être un peu plus autonome que quelqu’un d’extérieur qui ne connaîtrait pas la structure. Mais avant, je n’étais là que de manière ponctuelle, pour des vernissages ou des montages d’exposition. Ce qui est intéressant, c’est de travailler en groupe. Je suis comme un noyau qui va redistribuer l’information aux autres, et cela me plaît beaucoup. En termes de cohésion, j’ai appris à transmettre.

Et pour l’après ?

Réussir mes concours de l’enseignement, ou juste réussir à m’insérer professionnellement dans le domaine de la médiation, parce que j’adore ça.

 

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