Archives par étiquette : service civique

[Interview] Evane : Volontaire à la Direction de la Transition Numérique au Département de la Loire

– Qui es-tu ? (présentation de base, passions, hobby …)
Je m’appelle Evane, j’ai 18ans et suis actuellement en première année d’études supérieures. J’aime beaucoup lire, découvrir de nouvelles choses et sortir pour rencontrer de nouvelles personnes.

– Quel est ton parcours ?
J’ai eu un cursus relativement classique : j’ai été en filière générale à dominante littéraire, avec les spécialités
HLP et HGGSP. En ce début d’année scolaire, j’ai intégré une CPGE A/L (ou une prépa littéraire) que j’ai dû
arrêter pour des raisons de santé. J’ai donc décidé de m’orienter vers un Service Civique, un type
d’engagement qui m’intéressait grandement depuis le lycée.

– Quelle est ta mission ?
Je suis actuellement volontaire à la Direction de la Transition Numérique et travaille pour le département de
la Loire. Je suis plus spécifiquement chargée d’intervenir auprès des collégiens dans le but de les sensibiliser
aux questions du Numérique et aux métiers de demain. Je suis également chargée du suivi d’une plateforme
Internet appelée « Stage », plateforme visant à aider les élèves de 3ème à trouver un stage d’observation.

– Pourquoi cette mission, ce qui t’y plaît ?
J’ai choisi cette mission en grande partie pour sa dimension pédagogique dans le sens où j’envisage de
m’orienter vers les métiers de l’enseignement. D’autre part, même si je présente un profil plutôt littéraire, je
pense qu’il est important d’en apprendre plus sur le Numérique en général puisqu’il délivre des compétences
toujours mobilisables, quel que soit le domaine concerné.

– Que penses-tu faire après ton SC ?
Je pense poursuivre dans le domaine du littéraire et partir en Licence de Lettres ou de Philosophie.

– Que dirais-tu à quelqu’un pour le motiver à faire un SC ?
Au-delà de la dimension parfois associative de l’engagement en Service Civique, celui-ci permet de faire un premier pas dans le monde du travail sans réellement l’intégrer, de développer de nouvelles compétences que les études ne permettent pas forcément d’acquérir et permet aussi de faire de belles rencontres. Je pense qu’il s’agit d’une expérience qui vaut vraiment le coup (d’autant plus qu’il est possible d’en réaliser un tout en étant étudiant à côté).

[Interview] Uriel : Volontaire au sein de « Rues du développement durable »

– Qui es-tu ? (présentation de base, hobby, passions etc..)
22 ans, volontaire au sein de l’association Rues du Développement Durable.

– Quel est ton parcours ?
Après un Bac S, j’ai réalisé 4 ans d’études à l’école d’architecture à Saint-Etienne.
Durant mes études, j’ai pu prendre part au projet ECLAIRE, mené par la Ligue auprès des Amicales Laïques stéphanoises et leurs usagers, à travers une association étudiante. C’était une expérience très enrichissante, que j’ai voulu approfondir par un service civique.

– Quelle est ta mission ?
Participer à la vie de l’asso et à la valorisation des projets portés par RDD.
Aider à l’accompagnement des porteurs de projet qui souhaitent installer une activité ou service et des propriétaires de rez-de-chaussée vacants des quartiers du Crêt de Roc et de Saint Roch à Saint-Etienne.
Participer au chantier et au lancement de la Tablée, cantine participative, projet jusque-là porté par RDD avant de devenir une association indépendante.

– Pourquoi cette mission, ce qui t’y plait ?
Participer à la revitalisation de certains quartiers de la ville en étant sur le terrain Participer à l’animation et la vie de quartier pour et avec ses habitants.
Découvrir la politiques et les dynamiques d’aménagements de la ville, ainsi que ses acteurs.

– Que penses-tu faire après ton service civique ?
Finir mes études avec un autre regard et poursuivre cet engagement associatif dans la ville.

– Que dirais-tu as quelqu’un pour le motiver à faire un service civique ?
Prendre du temps pour s’épanouir dans un cadre nouveau, réfléchir sur son projet perso et ses envies, et donner du temps à l’autre dans des projets qui changent le quotidien.

[Interview] Tom : Volontaire au Centre culturel cinématographique 3C

– Qui es tu ? (présentation de base, hobby, passions etc..)
Je m’appelle Tom Murray, j’ai 25 ans, je suis originaire de Saint-Étienne. Comme occupation,
j’aime écrire (rap, journal perso), composer de la musique par ordinateur, enregistrer et
mixer des morceaux de rap, faire des clips vidéo. J’aime faire du piano et des percussions. Je m’intéresse à la bande dessinée et à la musique depuis toujours. Le cinéma est aussi un
domaine qui m’intéresse fortement. J’aime aussi beaucoup la marche à pied.

– Quel est ton parcours ?
J’ai eu mon bac option musique en 2016 puis j’ai fait des études de cinéma (CinéLab), de son
(Isart Digital) ainsi que dans le domaine de la protection de la nature (BTSA). J’ai fait des stages dans une entreprises de production audiovisuelle (AUUNA), chez un fournisseur de
matériel de spectacle (Mag Scène), dans une association nature (LoParvi Nord-Isère) et dans
une école de musique (La Maitrise de la loire).

– Quelle est ta mission ?
Je suis en service civique dans l’entreprise des 3C (centre culturel cinématographique) à
Saint-Etienne qui travaille essentiellement dans le domaine de la médiation cinéma pour les
écoles et collèges ainsi que les populations. Des ateliers sont également organisés pour les
lycées.
Ma mission consiste à mettre en place le dispositif de projection de film dans des salles (Nec,
Estancot, etc.) afin de permettre aux écoles et collèges de voir des films. Il peut s’agir de film
d’animation ou de film en prise de vue réelle. J’effectue également le montage vidéo de
capsules de présentation de film qui sont ensuite projetées avant les séances. Il m’arrive
aussi de participer à des ciné-débats et de faire des images vidéo lors d’événements
organisés par l’entreprise.

– Pourquoi cette mission, ce qui t’y plait ?
J’aime par le biais de cette mission apporter mon aide dans quelque chose de concret :
permettre aux élèves et aux populations d’assister à des séances de cinéma. J’apprécie aussi
le côté technique de cette mission ; cela permet d’approfondir mes connaissances dans le
domaine de l’audiovisuel. Faire du montage me plait également car je suis à l’aise dans ce
domaine et pouvoir contribuer à ce travail a du sens pour moi car je peux apporter ma
propre expérience. Enfin je trouve intéressant d’avoir des travaux tantôt en équipe tantôt en
solitaire.

– Que penses-tu faire après ton service civique ?
Après mon service civique, je souhaiterais surement développer un projet personnel dans le
domaine artistique, musical et/ou audiovisuel.

– Que dirais-tu à quelqu’un pour le motiver à faire un service civique ?
Pour motiver une personne à faire un service civique, je lui dirais que cette expérience peut lui permettre de découvrir quelles compétences elle possède ainsi que celles qu’elle peut acquérir car le service civique lui permet de se retrouver dans un cadre professionnel dans lequel elle va pouvoir faire face à des responsabilités tout en étant aidée et accompagnée.
Elle pourra apprendre sur ce qui lui plaît et sur ce qui lui plaît moins et ainsi repérer ses points forts et ses points faibles pour mieux se connaître. Elle pourra aussi possiblement
rencontrer des populations qu’elle n’a pas l’habitude de fréquenter, selon l’âge ou le milieu par exemple. Il est également vertueux d’avoir le sentiment d’avoir sa place dans une
équipe, une entreprise ou un groupe de gens travaillant sur un projet commun.

[Interview] Lilian : Volontaire Web Reporter à la ligue de l’enseignement

📢 Découvrez la mission de Lilian au sein de l’association Lire et Faire Lire de la Loire !
🎤 Il fait des interviews dans le but de mettre en avant la voix des volontaires ainsi que leur engagement et leur parcours.
YouTube player

[Interview] Steve : DCodeur numérique au sein de la ligue de l’enseignement.

Découvrez la mission de décodeur numérique de Steve, 25 ans, volontaire au sein de la ligue de l’enseignement Loire !
Il sensibilise tous les publics aux dangers du numérique ainsi que les bonnes habitudes à avoir sur internet.
YouTube player

[Présentation] Lilian : Web Reporter à la Ligue 2021-2022

 

Qui suis-je ?

Je suis Lilian, j’ai 22 ans et je viens de Trelins. Je succède Coralie à la mission de Web Reporter pour 2021/2022 au sein de la Ligue de l’Enseignement de la Loire.

 

Quelles sont mes passions ?

Je suis très curieux et patient donc j’aime apprendre tout le temps de nouvelles choses et partager mon savoir avec les autres.

J’adore les nouvelles technologies, la culture japonaise, les jeux-vidéos ainsi que le sport.

 

 

Quel est mon parcours jusque-là ?

Je viens de Trelins, j’ai eu mon BAC S en 2016 à Boën-sur-Lignon et me suis dirigé vers un DUT Informatique à Clermont-Ferrand.

Au bout d’un an je me suis réorienté vers une fac de japonais à Lyon (LLCER) pendant 2 ans.
J’ai ensuite trouvé mon bonheur dans un voyage linguistique solo d’un mois en plein cœur de Tokyo.

Pour finir, je suis allé à Paris pour une année de Community Management (communication sur les réseaux sociaux) et une de Motion Design (création vidéo en vue d’une utilisation en communication).

 

 

Comment ai-je connu le service civique et pourquoi cette mission ?

Quelques amis m’en ont parlé il y a quelques années mais j’ai trouvé cette mission en cherchant une transition entre mes études et un emploi, une parfaite entrée dans le monde du travail et de l’expérience dans un domaine que j’aime beaucoup.

 

Quel est mon rôle au sein de la ligue de l’enseignement ?

Web Reporter au sein de la Ligue de l’enseignement de la Loire, c’est rencontrer les volontaires de la Ligue valoriser l’engagement des volontaires de la Ligue en alimentant le blog et les réseaux sociaux en article et vidéos.

 

Et après le service civique ?

J’aimerai soit lancer un projet, pour que mon travail et ma passion ne fassent qu’un, que ce soit ma passion pour les nouvelles technologies, la vidéo ou le fait de transmettre mes connaissances aux autres, soit travailler en tant que Motion Designer et Community Manager pour soutenir les projets de mon entourage.

[Portrait] Maxime et Ha-Young, découverte du Fablab

Maxime et Ha-Young sont engagés en service civique au sein de la Ligue de l’enseignement 42 et mise à disposition de l’association zoomacom. Leur mission est de diversifier le public de l’Open Factory, un fablab dans le bâtiment des Forges de la cité du Design, ouvert à toutes personnes désireuses d’expérimenter des outils de fabrication numérique.

FABLAB : Laboratoire de Fabrication : Atelier mettant à la disposition du grand public des outils de fabrication d’objets assistée par ordinateur.

C’est au milieu d’imprimantes 3D et de foreuses qu’on retrouve Maxime et Ha-Young, dans le Fablab Open Factory. Maxime, 21 ans, vient de Saône-et-Loire. Après deux ans de DUT en génie électrique et informatique industrielle à Chartres, il fait trois mois d’école d’ingénieur informatique électronique à Dijon. En attendant de se réorienter dans une licence professionnelle en informatique industrielle à Saint-Etienne, Maxime effectue un service civique au sein de zoomacom : “d’ailleurs, lors de ma future année en licence pro, je serais en alternance ici, au Fablab”. Dans cette mission à l’Open Factory, il est accompagné de Ha-Young, qui vient de Corée du Sud. Cela fait trois ans que Ha-Young est en France pour faire une école d’architecture : “là c’est ma troisième année et je me disais que ça pouvait être l’occasion de faire un service civique à côté.”

Je ne sais pas si j’ai la capacité de donner des conseils. Mais, je lui dirais juste, que quand j’ai postulé, je pensais que ça ressemblerait un peu à un travail en entreprise. Alors qu’un service civique, c’est plus une aventure humaine. -Ha-Young

 

Maxime nous explique le but du Fablab : “Zoomacom c’est une association de médiation numérique. Ils font beaucoup d’animation autour du numérique. Et le Fablab c’est un lieu de conception numérique où on a plein de machines que les particuliers ne peuvent pas acheter eux-même. Ici, on forme les gens à l’utilisation des machines pour qu’ils puissent ensuite créer leur projet.” Ha-young nous décrit leur mission : “Notre mission, c’est la mixité. Le but est de ramener des gens qui ne sont pas forcément habitués à venir dans ce genre d’endroit. On met en place des animations, des projets pour les inviter à venir. Maxime est plus axé sur l’électronique et l’informatique et je suis plus sur le visuel, le design.”

Bien qu’effectuant des projets différents, tous les deux adorent venir à l’Open Factory : “On est pas mal ici, on est dans la cité du Design. L’équipe est géniale. Et on rencontre plein de gens. Surtout les gens viennent avec leurs projets qu’ils veulent réaliser et nous on est là avec une chance de les accompagner donc c’est super beau.” nous raconte Ha-Young. Maxime surenchérit : “On a plein d’espace, l’ambiance est super. On est là pour leur apprendre et qu’après eux, ils puissent le faire eux-même, et ça c’est génial. C’est le social avec une approche technique à la base.” Il précise : “Il ne faut pas forcément de prérequis pour faire notre mission. On apprend à se servir des machines et des logiciels avant.”

Le service civique permet de découvrir le monde associatif. C’est une expérience humaine avant une expérience professionnelle. Ça permet de s’ouvrir, découvrir des aspects qu’on ne connaît pas forcément, des nouvelles façons de pensées, de nouvelles sources de motivation. Ici, on ne fait pas des choses pour gagner des sous, on fait pour aider. -Maxime

[Portrait] Adrien : Un fabuleux service civique

Adrien, 24 ans, est engagé en service civique, au sein de la Ligue de l’enseignement 42 et mis à disposition de La Fabuleuse Cantine. Une mission de service civique pour laquelle il faut mettre les mains à la pâte.

Après un master dans le commerce, Adrien souhaitait gagner en expérience. Ayant une spécialisation événementielle et culturelle, il a d’abord voulu faire un service civique au sein de Dyptik. Cependant, lors de la réunion d’information à la ligue de l’enseignement, il entend parler de la mission à la Fabuleuse Cantine : “j’ai rencontré les gérants de la Fabuleuse Cantine, et vraiment, on partageait les mêmes valeurs, le même point de vue sur la vie, donc j’étais encore plus motivé.”

Je ne pense pas qu’il y ai de qualité requise pour ma mission, il y a surtout besoin d’envie. Ils nous apprennent plein de choses. La seule chose que je savais déjà faire, c’était utiliser photoshop. Sinon, si tu en as l’envie, il y aura toujours quelqu’un pour t’aider, pour t’apprendre. 

Depuis le 01 novembre 2020, Adrien effectue sa mission au sein de la Fabuleuse Cantine : “J’ai commencé mon service civique à la Fabuleuse Cantine, le jour du deuxième confinement. J’ai fait ma toute première semaine ici, ensuite j’ai tenté une semaine en télétravail, mais comme je venais tout juste de commencer, c’était compliqué et comme je suis tout seul dans mon appartement, je leur ai dit que je préférais venir travailler ici.” Ce qui lui plait dans sa mission, c’est que chaque jour il rencontre de nouvelles personnes et de nouveaux acteurs du territoire : “La convivialité, c’est vraiment ça qui m’a marqué, tout le monde est proche les uns des autres, malgré le fait que le restaurant soit fermé, il est toujours vivant, il y a toujours du monde. Il y a un monsieur la semaine dernière qui est venu pour vendre son vin, les fermiers qui viennent nous emmener leurs légumes invendus… On fait souvent des dégustations. Et la fabuleuse cantine est en lien avec pleins d’autres associations, magasins de producteurs, biocoop… Je ne me suis jamais vraiment retrouvé dans le commerce, j’ai commencé alors j’ai fini, mais je ne me vois pas travailler dans un bureau. Alors que là, avec ce service civique, il y a l’aspect social, un aspect aussi écologique et culturel, donc c’est quelque chose plus d’utilité publique. C’est plus fidèle à mes valeurs, ça sert à tout le monde. C’est un mélange entre convivialité, rencontre et découverte.”

 

Normalement, sa mission est de participer à la vie de la Fabuleuse Cantine et d’aider à l’organisation de la crise sanitaire, mais à cause de la crise sanitaire, le lieu doit se réinventer : “La période dans laquelle on est actuellement pose problème. Je suis un peu frustré, parce que je suis sûre qu’on pourrait faire des choses vraiment pas mal. Là je suis plus sur la partie restaurant. Maintenant, on fait une petite épicerie, et donc j’ai fait les étiquettes pour les bocaux, parce qu’ils viennent juste de passer en bio. Et j’ai même aidé en cuisine.”

Cependant, Adrien et l’équipe de la Fabuleuse Cantine ne perdent pas espoir et regardent vers l’avenir : “La biennale nous a contactés, parce qu’en général, ils font l’événement en lien avec la Fabuleuse Cantine. Et on a l’objectif zéro déchet organisé par la ville où on aide à mettre en place à la fabuleuse cantine des ateliers avec les enfants sur le tri des déchets et du bien mangé. On essaie de travailler sur des festivals pour plus tard, peut-être en juin.” 

En seulement trois mois, Adrien avoue que cette mission lui a beaucoup apporté : “C’est un milieu, le monde de l’écologie, dans lequel je ne connaissais pas grand-chose, pas assez sensibilisé, et là je me rends compte qu’en rentrant chez moi, je fais vachement plus d’effort. Je fais plus attention à ce que j’achète en faisant mes courses, et voir tout le monde cuisiner aussi, ça me donne envie de cuisiner, donc je mange mieux. Je réfléchis à mon alimentation. Puis, je suis trop fier, quand je vais voir des copains, je leur ramène un pâté qu’on a fait ou un saucisson en leur disant : “regardez; ça c’est nous qui l’avons fait.” Donc c’est cool de pouvoir partager.”

Plus tard, Adrien veut travailler dans l’événementiel et le monde culturel. Son métier de rêve serait de travailler dans une salle de concert : “Démarcher un groupe pour qu’il vienne à tel endroit, organiser la lumière, le système son… Je suis déjà bénévole dans des associations, à Dijon, là où j’ai fait mes études, je suis bénévole dans une association qui s’appelle risk party, on organise un festival au mois d’avril dans pleins de lieux différents et ça dure tout un mois, dans un aéroport, dans des palais, au musée. À Saint-Etienne, j’aurais bien voulu être bénévole aux Positive Education mais c’est compliqué avec la situation actuelle. J’ai envie de participer à la vie des associations culturelles, événementielles et artistiques. »

Il n’y a pas à avoir peur de faire un service civique. Le service civique peut être une solution. Moi, ça m’a aidé dans le sens où j’étais perdu, et ça m’a permis de me retrouver. En plus, il y en a tellement de différent, tu peux faire une mission dans le sport, dans un label musical, dans une école… !

[Vidéo] Pourquoi s’engager en tant que volontaires en service civique ?

Pourquoi s’engager en tant que volontaires en service civique ?

Nous avons posé la question à trois jeunes volontaires engagées en service civique au sein de la ligue de l’enseignement 42 et mise à disposition de différentes structures : Eva, mise à disposition de l’Olympique Riorges Gymnastique, Clarisse, mise à disposition de la Mairie de Villars, et Clara, mise à disposition de Trampo Jump 42. Voici leur réponse :

YouTube player

 

[Portrait] Léane : “le service civique est une expérience enrichissante pour l’avenir.”

Léane, 20 ans, est engagée en service civique, au sein de la Ligue de l’enseignement 42 et mise à disposition de la Mairie de Leigneux. Elle effectue sa mission dans les écoles primaire et maternelle de Leigneux et de Sail-Sous-Couzan.

Après avoir obtenu son diplôme de Gestion des Entreprises et des Administrations, Léane avait besoin d’une pause pour faire le point sur ce qu’elle voulait faire ensuite. Ne voulant pas attaquer de nouvelles études sans convictions, ni passer une année à ne rien faire, une amie lui parle alors du service civique. S’engager en tant que volontaire lui semblait alors un bon compromis. A la fois, elle restait active tout en se gardant du temps pour penser à la suite : Quand j’ai obtenu mon DUT GEA l’été dernier, j’étais complètement perdue quant à ma poursuite d’études. Le service civique me paraissait être une expérience intéressante qui me laisserait du temps pour réfléchir à mon avenir.”

“La chose que je préfère, c’est le contact avec les enfants. Le fait de pouvoir leur transmettre notre savoir, de pouvoir les aider et les voir évoluer.”

Sur le papier, sa mission paraît simple : accompagner les instituteurs et aider les élèves qui ont des difficultés à l’école. Cependant, ça demande à la fois beaucoup de patience, et de faire preuve d’autorité : “je dirai que la chose la plus dure est de savoir gérer les situations de conflits, lorsque plusieurs enfants sont en désaccords, mais aussi de savoir canaliser les enfants agités.” Les journées de Léane sont bien chargées. Le matin, elle est à l’école primaire de Leigneux : “En début de matinée je suis avec les CM1/CM2, j’aide les enfants qui ont des difficultés pendant leur temps de travail individualisé. Ensuite je bascule dans la classe des CE1/CE2, je les aide à faire des exercices, je réponds à leurs questions s’ils n’ont pas compris quelque chose… je prends des enfants qui ont plus de difficultés que les autres à part, afin de  travailler sur leurs mots de dictée par exemple.” Et le temps de midi, elle va le passer avec les maternelles de Sail-Sous-Couzan : “je propose des activités à des petits groupes d’enfants.” La mission de Léane fait partie du Grand Programme « En Toutes Lettres » porté par la Ligue de l’Enseignement donc le but est notamment de promouvoir la lecture, l’écriture et l’oralité auprès des jeunes enfants.

Après son service civique, Léane souhaite reprendre ses études. Elle ne sait pas encore exactement dans quelle école elle va postuler. Cependant, elle veut rester dans la continuité de son DUT, peut-être dans les ressources humaines ou le marketing. Le service civique, lui permet de réfléchir et mûrir son projet d’avenir chaque semaine.

“Il-Elle ne doit pas hésiter et foncer. C’est une très belle expérience qui permet de s’enrichir d’un point de vue personnel et professionnel. Le service civique est un plus qui peut aider à ouvrir des portes et qui permet de mettre un pied dans le monde professionnel.”