Joseph, 21 ans, est engagé en service civique, au sein de la Ligue de l’enseignement 42 et mise à disposition du centre social Le Coteau. A côté des ateliers ludiques et des activités périscolaires du centre social, Joseph fait également des interventions sur les dangers du numérique et les fake news.
“Mon parcours scolaire, c’est une catastrophe. J’ai fait deux troisième, une seconde générale, passerelle Bac pro mécanique automobile, un BTS technico-commerciale, et me voilà au service civique dans une mission plus sociale. » D’entrée de jeux, Joseph, 21 ans, nous explique à travers son parcours, qu’il a du mal à trouver les études et le métier qui lui correspondrait. Quand on lui demande pourquoi il a ressenti le besoin de faire un service civique, il répond : “A la fin du BTS, je n’étais pas trop dans mon assiette, et c’est un pote qui m’a conseillé de faire un service civique. Il m’a dit que si j’en trouvais un dans le social, ça me changerait les idées. Ma famille aussi m’encourageait à changer de voix, donc au lieu de me lancer à l’aveuglette, j’ai préféré faire un service civique. Là, il ne faut pas avoir de diplôme ni rien, tout le monde peut-être pris.”
Depuis Octobre 2020, Joseph est volontaire au centre social du Coteau, en binôme avec Lucie. Le centre social Le Coteau accueille les enfants de 4 ans à fin de troisième. Le soir, il aide les enfants durant le temps périscolaire et l’aide aux devoirs, et les mercredis et en période de vacances scolaires des ateliers ludiques : “J’aide les animateurs et à côté je fais des petites animations sur le numérique au club ado du Coteau. C’est un club où les jeunes peuvent venir se rencontrer, discuter, on joue, on fait des choses un peu ludiques. Pendant les vacances, je fais des interventions sur les dangers d’internet, sur les fakes news, sur le numérique. Je fais aussi des interventions au collège, on a un petit projet sur les dangers du numérique avec des 4e pour qu’ils mettent la main à la pâte, ils vont même peut-être faire de la radio.”
“Le service civique, c’est le côté humain avec plein de petits trucs à côté, des petits bonus : tu es indemnisé, tu as accès à des formations, tu as du temps pour réfléchir à l’avenir…”
Assez bavard, et accueillant, Joseph se plait bien dans sa mission : “l’aspect que j’aime le plus dans tout ça, c’est le contact avec les gens.” Cependant, il ne cache pas qu’il y a des côtés plus difficiles dans sa mission : “Le plus difficile pour moi, c’est de garder mon rôle. Je peux discuter avec quelqu’un de soixante ans comme de dix ans, mais parfois je rentre un peu dans leurs jeux. Je ne parviens pas à poser des limites, devoir dire ce que je dois leur dire et pas ce que je pense.”
Joseph réfléchit encore sur ce qu’il va faire après son service civique : “j’ai de toutes petites pistes de ce que je veux faire après ma mission, mais ça reste à l’état de piste.”
“Le service civique ? C’est une bonne expérience à faire, il y a le côté humain. C’est cool, c’est un truc à faire. Côté expérience professionnelle ça peut aider aussi, quand on voit les annonces d’offres d’emploi, il faut minimum un an d’expérience, bah là tu as déjà huit mois. Et la Ligue est là pour t’aider aussi, ils t’apportent pas mal de formation et d’opportunités.”