Anouck et Khayra : deux volontaires au service du lien social

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Nos deux volontaires s’occupent de la ludothèque du quartier de Montreynaud qui vise à créer un lien parent/ enfant. C’est un espace à entrée libre où pour 10 par an les familles peuvent emprunter des jeux ou jouer sur place avec l’aide des volontaires en Service Civique.

Pourquoi avoir choisi le Service Civique ?
Anouck : J’avais besoin d’acquérir de l’expérience. J’ai un BTS Economie Sociale et Familiale, je suis sur liste d’attente pour la licence et j’ai passé les concours d’assistance sociale et de conseillère ESF. Je les repasse cette année. Lors de ma formation nos professeurs nous parlaient souvent du Service Civique et nous ont présenté ce dispositif comme un bon moyen pour se former, acquérir certaines bases, et se faire de l’expérience dans notre domaine. Des anciens volontaires étaient venus présenter le dispositif.
J’ai postulé sur ma mission pour rester dans le thème de mes études, je voulais absolument rester dans le monde du social.

Khayra : J’avais d’abord postulé l’an dernier pour un service civique mais je n’avais pas trouvé de mission à mon goût mais je connaissais le dispositif car j’avais lu quelques articles sur internet. Cette année j’ai postulé pour le poste d’animatrice dans cette structure et puis j’ai appris que la structure proposait des services civiques. J’ai donc choisi cette option-là, avec mon BAFA et la mission proposée je restais dans le thème que je voulais.

Pouvez-vous me décrire votre mission ?
A/K : Nous nous occupons majoritairement de la ludothèque qui met à disposition des enfants et parents du quartier plus de 800 jeux. Notre mission est de les entretenir mais aussi de gérer les emprunts, de jouer avec les familles etc. Nous avons un petit peu de communication à faire aussi.
En parallèle de la ludothèque nous nous rendons deux après-midis par semaine à La petite Cabane, un lieu d’accueil pour les parents et leurs enfants. Nous y proposons des activités, des choses manuelles, des Quizz. On s’adapte en fonction du nombre d’enfants. Cette partie de la mission souligne notre capacité à être autonome.
Nous avons aussi de l’accueil les jeudis matins à la maternelle où nous nous occupons des enfants de 8h à 9h30. Nous sommes 5 intervenants pour environ une trentaine d’enfants et parents. Le but est de créer un lien entre les deux par le biais de jeux et de lecture d’histoires.
Après ce temps d’animation du jeudi, nous nous occupons de l’administration et de la communication de la structure : réalisation de flyers et d’affiches, statistiques (fréquentation du lieu), organisation de la création du catalogue pour les jeux.

IMG_0548(Des parents en compagnie de leurs enfants profitent des jeux mis à disposition par la structure)

Quel est votre bilan sur ce dispositif et votre expérience ?
A :
J’ai commencé ma mission au mois d’Octobre et je dois avouer que jusqu’à décembre c’était un peu dur car j’étais seule et il y avait beaucoup de chose à gérer. Je suis vraiment contente et soulagée que la structure ait décidé de prendre un deuxième volontaire sur cette mission car je pense qu’il est primordial d’être deux sur la Ludothèque pour mener pleinement la mission.
En ce qui concerne la mission je pense avoir réussi à acquérir un petit peu d’expérience et certaines compétences surtout avec les enfants.
K : On a aussi pu apprendre à s’organiser, à gérer une ludothèque, des prêts etc c’est beaucoup de responsabilité ce qui aide beaucoup à prendre des initiatives. Pour ma part j’ai le BAFA donc les techniques d’animations étaient déjà acquises. Mais le fait d’être en lien avec les parents et en maternelle était nouveau pour nous : l’accompagnement sur cette tranche d’âge est complètement différent du reste.
Au niveau de la mission je pense qu’elle est très polyvalente et parfois même trop, il serait peut-être plus judicieux de la recentrer sur la ludothèque en elle-même. Comme le disait Anouck dans tous les cas deux volontaires sont essentiels au bon fonctionnement de la mission !

Comment voyez-vous l’avenir ?
: J’espère que le service civique et l’expérience acquise lors de mes mois de mission vont pouvoir me permettre d’accéder plus facilement à mon projet professionnel. J’attends les réponses de mes concours !
K : Comme Anouck j’ai passé un concours, mais celui d’aide-soignante et j’attends, moi aussi, les résultats.

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Propos et photos recueillis par
©Chloé Di Maria

Nadège : le service civique, une évidence

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« Le seul point négatif de ce dispositif c’est qu’on ne peut faire qu’un seul service civique !! » me confie Nadège, volontaire à Carotte Production où elle effectue une mission de communication au sein d’une structure musicale regroupant des intermittents et des bénévoles.
Carotte Prod’ a deux activités principales : la gestion de la salle du Pax (environ 100 places assises) et la gestion du label avec majoritairement des groupes qui s’autogèrent. Le but est de rechercher des groupes amateurs et locaux pour les valoriser. Le label date de 2003 mais la location du PAX et la distribution des spectacles n’ont commencé qu’en 2010.

Pourquoi avoir choisi le Service Civique ?
Nadège :
J’ai fait 2 ans de CAP et un BAC PRO communication visuelle. J’avais tout planifié : après mes deux diplômes je faisais deux ans en DUT et j’enchainais avec un service civique. C’était une évidence pour moi, quelque chose que je devais faire. J’ai pris connaissance du dispositif il y a quelques années grâce à une amie qui a effectué son volontariat au sein d’Unis-cité. A cette époque-là je réalisais un stage au Cri du Charbon et c’est là-bas où j’ai eu ma révélation : l’envie de faire un service civique. C’est là où j’ai réalisé que le Service Civique c’était quelque chose de bien plus vague et qui offrait beaucoup de possibilités, ça ne se limitait pas juste à ce que j’avais pu comprendre des missions de mon amie.
Je n’ai malheureusement pas été prise dans l’école que je voulais qui proposait mon DUT (gestion communication à Grenoble) et j’ai donc dû revoir mon plan d’avenir.
J’avais envie de faire partie du monde associatif et j’ai donc demandé au Cri du Charbon de me prendre en Service Civique. Malheureusement leur mission ne correspondait pas à mes attentes. Ils m’ont alors parlé de Carotte Production et d’Inouïe Distribution, deux de leurs partenaires, qui eux proposent des missions de type communication. C’est comme ça que j’ai fini par postuler pour les deux structures et par accepter ma mission au sein de Carotte prod’.

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Peux-tu nous parler de ta mission ?
N :
Ma mission colle parfaitement avec ce qu’on m’a présenté lorsque j’ai signé mon contrat. Avec une autre personne, désormais en contrat aidé (et anciennement service civique avec la Ligue) nous nous occupons de gérer la communication de la structure, ainsi que de la recherche des partenaires. Je m’occupe aussi de la com au niveau du site internet, de la presse, médias, et je suis présente lors des concerts : j’aide à la préparation des salles avant les évènements.
Il y a aussi une grosse part de distribution de flyers, d’affichages etc. C’est une mission où l’on peut dire que la routine a sa place, je sais quoi faire quand le faire et c’est plutôt cyclique. Il faut être en contact avec les artistes, gérer les réseaux sociaux (la page Facebook principalement).
J’ai aussi réalisé le flyer de la programmation 2015 du PAX. Avant cela il a fallu mettre en place la programmation en elle-même, rechercher des artistes, organiser des réunions pour se mettre d’accord sur les groupes etc. C’était plutôt complexe et le flyer était finalement ce qui était de plus simple et rapide à réaliser dans cette mission.
J’ai par ailleurs repris le site internet pour l’améliorer.

Quel est ton bilan sur ce dispositif et ton expérience ?
N :
J’aime beaucoup le fonctionnement de la structure, le fait de découvrir de nouveaux artistes, pas forcément sur des musiques que j’écoute habituellement. C’est assez fun ! J’ai aussi découvert pas mal de lieux culturels à Saint Etienne, surtout lorsque nous posons les flyers et les affiches.
L’ambiance est plutôt bonne, l’équipe s’entend bien et donc je pense que ce sont des choses qui aident à mettre à l’aise.
J’avais quelques notions au niveau de création de site internet etc mais depuis mon Service Civique j’ai acquis pas mal de connaissances et j’ai plus confiance en moi sur ce domaine. Ma mission est assez autonome car je travaille de chez moi (la structure n’a pas de locaux fixes) et il faut savoir s’organiser pour ne pas se laisser dépasser par les évènements.
J’ai aussi pas mal de responsabilités au sein de ma mission, je dois appeler des artistes et rechercher certaines infos : ce sont toutes ses petites choses qui aident à s’intégrer au sein de la structure.
En ce qui concerne les créations visuelles je sens que plus j’en fais plus je m’améliore même si mon seul regret au sein de mon volontariat aura été de ne pas pouvoir être épaulée par un professionnel pour justement m’améliorer concrètement. Mon tuteur ne possède pas ces compétences, et avoir l’opinion de quelqu’un du métier aurait été un plus.

Comment vois-tu l’avenir ?
N :
Je ne pense pas retenter le DUT à la fin de mon volontariat, je vise plutôt une formation en alternance en communication (un BTS). Mon service civique m’a fait réaliser que je ne souhaitais pas reprendre des études classiques. Je veux avoir la possibilité d’acquérir une expérience professionnelle. J’aimerai trouver du travail dans le milieu culturel que ce soit des salles de spectacles, des labels de musique, lors d’un festival, dans un théâtre : je suis plutôt ouverte à tout.
J’ai aussi candidaté à l’Institut du Service civique avec comme projet une formation communication.
Ce qui est dommage sur le dispositif c’est qu’on ne peut y participer qu’une seule fois : j’aurais aimé vivre cette expérience plusieurs fois au sein d’autres assos, découvrir de nouvelles choses tout en restant dans ce cadre.
Mon service civique m’aura conforté dans l’idée de rester sur cette voie et de faire de la communication mon métier.

IMG_0558(Flyer réalisé par notre volontaire pour sa structure)

Propos et photos recueillis par
©Chloé Di Maria

Laura au Café des Matrus

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Laura est volontaire en Service Civique au Café des Matrus, un café restaurant associatif qui propose des ateliers pour les enfants et les parents, ainsi qu’un brunch 1 dimanche par mois sur différents thèmes. Elle nous présente aujourd’hui son expérience :

Pourquoi avoir choisi le Service Civique ?
Laura :
J’ai fait un BTS Economie Sociale Familiale et à la fin de mon diplôme j’étais un peu perdue, et je ne voulais pas me lancer dans une licence. J’ai passé le concours pour devenir conseillère mais je l’ai échoué. C’est à ce moment-là que j’ai eu l’idée du Service Civique dont j’avais entendu parler plusieurs fois (mes amis et via des pubs sur internet).
J’ai postulé dans d’autres missions, j’étais plus intéressée par du volontariat dans des centres sociaux car les thèmes étaient en accord avec mon parcours scolaire. Malheureusement j’ai postulé au mois d’octobre et toutes les missions de ce type étaient pourvues. Enfin on m’a proposé la mission au Café des Matrus et j’ai bien aimé le concept de partage d’un lien entre les enfants et leurs familles. J’ai accepté la mission, je voulais vraiment me rendre utile avant de reprendre mes études.

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Peux-tu nous parler de ta mission ?
L :
J’aide à la vie du Café, j’accueille les gens, je leur explique le lieu pour ceux qui ne connaissent pas. Je m’occupe de la caisse et j’aide au service quand on me le demande : je mets la table et parfois je fais le service lorsque le Café est plein.
J’ai aussi un rôle administratif : je m’occupe des adhésions, de la com (site internet) surtout pour les évènements. Je réalise le programme pour les mois qui arrivent.
Je suis parfois animatrice lors d’anniversaire d’enfants ce qui me permet d’avoir un contact différent de ce que m’a mission propose à la base.
Nous avons aussi un projet de développement avec le quartier pour permettre d’intégrer le café dans la routine des habitants et diversifier de ce fait la clientèle. Le café a récemment déménagé et donc il faut reconstruire la clientèle à la source.

Qu’est-ce que ton service civique t’a apporté ?
L :
J’ai acquis de l’expérience au niveau du contact avec les enfants, ainsi qu’en animation avec le fait de gérer certains anniversaires et donc par conséquent avoir un plan à suivre tout en gérant un groupe d’enfants. C’était aussi la première fois que j’avais une expérience de la sorte dans une asso donc c’est toujours bon à prendre.
Je n’ai pas grand-chose à rajouter sur cette expérience car ce n’est pas le milieu, la classe sociale qui m’intéressait et qui était en lien avec mes études. J’avais d’autres attentes que je n’ai pas pu retrouver dans cette asso. La seule chose que j’ai pu y trouver c’est justement d’essayer de développer le lien avec le quartier pour inviter la mixité dans le Café.

Comment vois-tu l’avenir ?
L :
Je suis toujours indécise. Je compte reprendre mes études et toujours dans le secteur social mais mon avenir est encore flou à ce jour !

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Propos et photos recueillis par
©Chloé Di Maria

 

Marie-Anne : un début de mission prometteur chez Zoomacom

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Marie Anne commence tout juste son Service Civique au sein de Zoomacom, une association au service des usages numériques.

Pourquoi avoir choisi le Service Civique ?
Marie-Anne :
J’effectuais mon MASTER 1 et j’étais à la recherche d’une expérience professionnelle. La structure que j’ai choisi m’a proposé de me prendre sous le dispositif du Service Civique. Le concept m’a plu et il m’apportait ce dont j’avais besoin pour mon Master : j’ai donc accepté. J’avais quelques notions sur le service civique mais je pensais que c’était plus souvent des missions mobiles et je n’aimais pas trop ça : le système « sédentaire » proposé par la Ligue de L’Enseignement me convient beaucoup plus, ça permet de se familiariser avec l’environnement, de prendre ses marques.

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Peux-tu nous parler de ta mission ?
M-A :
J’ai deux missions principales.
Le premier est un projet fait par des bénévoles sur la cartographie, basé sur le système USE-IT, un label Européen pour des cartes faites par des jeunes pour les jeunes. Plusieurs villes en Europe l’ont fait et le projet est actuellement développé sur la ville de Saint Etienne. C’est vraiment pas mal, ça permet de se familiariser avec la ville, découvrir des lieux, des activités, et parfois même partager ses anecdotes. Je m’occupe donc de la com ainsi que de la présentation graphique de la carte.
Ma deuxième mission est d’identifier les acteurs numériques à Saint Etienne, et de les contacter. Le but étant de crée du lien, un échange d’actions.
Je suis ravie de pouvoir réaliser ce projet de A à Z et d’être présente jusqu’à la fin.

Comment te sens-tu en ce début de mission ?
M-A
 : Plutôt bien. Je suis beaucoup intéressée par ma mission puisqu’elle est en lien avec mon cursus scolaire. Je suis venue à Saint Etienne pour effectuer mon Master et j’aime beaucoup la ville, le lien social, la convivialité qu’elle respire etc. J’apprécie particulièrement le réseau d’associations que Saint Etienne propose.
Je dois dire que j’ai de la chance pour le moment tout se passe très bien, l’ambiance est vraiment bonne au sein de l’équipe. Je me sens bien, je reste parfois plus tard que prévu : la preuve de mon intégration à la structure. J’ai fait pas mal de stages qui parfois se sont mal passés, c’est du coup plutôt agréable de ne pas regarder sa montre lorsque l’on va en mission.

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Propos et photos recueillis par
©Chloé Di Maria

Eloi, volontaire à Pollens

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Eloi nous est venu de Nantes pour effectuer sa mission de Service Civique au sein de Pollens à Roanne : un lieu d’accompagnement à la création d’entreprises et de projets collectifs.

Pourquoi avoir choisi le Service Civique ?
Eloi : J’étais à la recherche d’un emploi. Je suis diplômé d’une licence Gestion Economie Sociale et Solidaire/entreprenariat. Je voulais faire une année à « vide » avant de me décider et de savoir si je voulais vraiment me lancer dans un master. Je connaissais déjà le dispositif car j’ai plusieurs amis qui m’en avaient parlé, par expérience. J’ai trouvé cette mission sur internet (site service civique) j’ai postulé et me voilà aujourd’hui.
J’ai choisi cette mission car elle était en lien avec mes études : un pôle qui aide les gens à monter leurs projets, ça ne pouvait que m’intéresser. Le point com de ma mission me plaisait beaucoup aussi.

Peux-tu nous parler de ta mission ?
E :
Ma mission est d’animer le réseau d’adhérents ainsi que de m’occuper du côté évènementiel de la structure : j’organise.
Nous avions un gros évènement fin novembre : les rencontres solidaires. (http://www.rencontres-solidaires.org/index.php/events/rencontres-solidaires-en-roannais/)
C’est un équivalent de Tatou Juste à Saint Etienne. Le prochain évènement de l’association se déroulera au mois d’avril : le rendez-vous ESS. C’est une réunion de présentation de Loire Solidaire. Quelque chose qui aura lieu tous les deux mois avec une structure différente au cœur de la soirée et qui nous présentera son projet.
Je m’occupe principalement de la com sur ces évènements : le site internet, la newsletter, je réponds également aux questions posées par les adhérents. Le site internet me prend beaucoup de temps car je le reconstruis complètement. Ça m’occupe et c’est très bien car j’ai eu une petite période à vide.

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Quel est ton bilan sur ce dispositif et ton expérience ?
E :
Nous avons une bonne ambiance au sein de l’asso et la mission me plait beaucoup. J’ai acquis beaucoup d’expérience sur le domaine de la communication ce qui est un plus pour le futur. Je n’avais jamais fait ça avant et c’était d’ailleurs mon idée en arrivant dans l’asso. Je me suis rendu compte qu’ils n’étaient pas spécialement pro sur ce domaine-là et j’ai donc proposé de refaire le site internet, de m’occuper des plaquettes, des affiches etc.
Au niveau du dispositif ça reste plutôt cool pour les jeunes. La seule petite revendication que je pourrais faire serait d’avoir accès aux sports étudiants comme à la FAC. C’est quelque chose qui manque un peu ! Sinon, j’étais déjà habitué au monde associatif donc je n’ai pas découvert grand-chose de ce côté-là.
Je ne me sens pas forcément engagé, je vois le Service civique comme un contrat. J’ai mes convictions et je suis impliqué dans le monde associatif sur d’autres fronts.

Comment vois-tu l’avenir ? 
E : Malheureusement je reste indécis sur mon orientation l’an prochain. Je sais juste pour le moment que la ville de Roanne ne me plait pas, je ne connais pas grand monde et je n’ai pas vraiment l’occasion de rencontrer des gens. Je pense bouger sur Lyon ou ailleurs. Je sais aussi que je ne compte pas me lancer dans un master, en tous cas pas tout de suite.
Grâce au service civique et à la Ligue j’ai pu passer mon BAFA et donc j’aurais toujours cet atout de plus lorsque je me remettrai sur le marché du travail.


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Propos et photos recueillis par
©Chloé Di Maria

 

Mégane et Rhino Jazz

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Mégane est notre volontaire en mission à Rhino Jazz où elle s’occupe de la communication ainsi que de l’organisation du prochain festival de la structure qui aura lieu au mois d’Octobre 2015 (du 1er au 18). Elle nous raconte son expérience, très positive jusqu’à maintenant :

Pourquoi avoir choisi le Service Civique ?
Mégane : Je suis partie en voyage en Nouvelle Zélande l’an dernier et je suis revenue fin juillet. Je voulais faire quelque chose de mon année, les inscriptions pour les licences étaient closes et donc il fallait que je trouve une solution. Un ami m’a parlé du service civique et je m’y suis intéressée de plus près.
J’ai fait un DUT Gestion Administrative et Commerciale des Organisations et j’ai passé deux mois en stage chez Rhino Jazz au cours de ma 2ème année. Je suis donc retournée sur les lieux, je leur ai proposé de me prendre en mission, et ils ont accepté. On a donc construit ma mission ensemble : Rhino Jazz, la Ligue de l’Enseignement et moi-même. Je suis le premier Service Civique pour cette structure.

Peux-tu nous parler de ta mission ?
M : J’occupe la place du chargé de com pour le festival de ma structure. J’ai débuté mon service civique au moment où le festival de 2014 commençait. Mes missions étaient plus logistiques à ce moment-là : où aller, qui fait quoi, quand etc.
Après le festival il a fallu dresser un bilan, gérer la newsletter, le site web. Depuis le début de l’année 2015 je m’occupe de la com pour la nouvelle édition. J’effectue les taches du métier de chargé de com au sens large : l’affichage, la pub, la presse, les décorations des lieux de spectacles, des extérieurs.

IMG_0512(Le spacieux et lumineux bureau de notre chère volontaire)

Qu’est-ce que ton service civique t’a apporté ?
M :
Beaucoup de choses ! J’ai appris les dessous du métier de chargé de com et par conséquent à créer un plan de communication : quand faire quoi, gérer un budget, ne rien oublier !! La Formation SAVARA que j’ai effectué m’a beaucoup aidé pour prendre en main ma mission de la meilleure des façons.
Ma mission me plait beaucoup et je prends de plus en plus d’initiatives au sein de cette structure, dans l’optique de voir une évolution à la fin de mon volontariat, de Mai à Octobre pour être présente lors du Festival. Je suis vraiment enchantée par cette idée !
Grâce à ma mission je suis beaucoup plus à l’aise au contact des gens et le fait que l’équipe de Rhino Jazz me traite d’égal à égal m’a fait prendre confiance en moi.
Je trouve que mon DUT ne m’a pas donné beaucoup d’opportunités car pas assez polyvalent ni approfondi. J’ai trouvé ce que je cherchais dans le dispositif du service civique.

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Comment vois-tu l’avenir ?
M
 : Je ne sais pas encore. Ma mission m’a donné envie de me diriger vers une licence de communication mais j’ai toujours aussi envie de voyager, cette fois ci en Australie. Je vais donc voir comment mes derniers mois dans la structure vont se dérouler, ainsi qu’en CDD et j’aviserai. Je sais juste que j’ai développé une réelle passion pour le milieu grâce à ma mission et aux responsabilités que la structure a bien voulu me confier.

Propos et photos recueillis par
©Chloé Di Maria

Jeremy : volontaire en football club

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Depuis la création de ce blog, la présentation des volontaires et du Service Civique au sein de la Ligue de l’Enseignement, nous avons pu voir beaucoup de missions culturelles. Mais les structures au sein de la Ligue sont bien plus diverses et aujourd’hui nous mettons en valeur une association sportive : Le football club Saint Charles Vigilante et son volontaire en mission Jeremy.

Pourquoi avoir choisi le Service Civique ?
Jeremy
 : J’avais postulé pour un emploi en tant qu’éducateur sportif au sein du club. Après notre entretien et la description des projets que la structure voulait mettre en place j’étais plutôt emballé. C’est à ce moment-là que l’on m’a proposé le Service Civique. Ce dispositif c’est une alternative qui nous permet d’attendre les réponses de la ville concernant un futur contrat aidé de 3 ans pour moi, au sein du football club. J’ai bien entendu accepté ce compromis.
Je n’avais pas forcément pensé à faire un service civique avant ça, c’est donc par le biais de la structure que j’ai découvert le concept. C’est un bon tremplin en attendant, et surtout une expérience à prendre.

Peux-tu nous parler de ta mission ?
J : Le titre de ma mission est la sensibilisation des nouveaux publics aux pratiques sportives. Je suis entraineur au sein du club mais aussi le responsable technique des jeunes. Je m’occupe de former les éducateurs qui à leurs tours formeront les jeunes.
J’ai aussi d’autres casquettes : j’accueille les jeunes et je m’occupe de la structuration du club. C’était mon idée que j’ai proposé à la structure. J’avais acquis des connaissances par rapport à mes expériences passées dans d’autres clubs et je voulais en faire profiter l’association. Le but de tout ça est d’obtenir un label de qualité pour le club.
Je m’occupe aussi de l’administration de la structure, je gère le site internet et lui redonne un peu de vie avec différentes activités (Nous avons eu plus de 35 000 visites depuis août 2014)! C’est un peu un automatisme : dans mes anciens postes c’est ce que je faisais en plus de mon job d’éducateur, donc pas de difficultés pour moi.

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Quel est ton bilan sur ce dispositif et ton expérience ?
J
 : Le contenu est intéressant. Je ne me sens pas forcément engagé car pour moi c’était uniquement un moyen de patienter avant mon contrat aidé. Je pense que c’est un bel outil pour beaucoup de jeunes, surtout s’ils ne savent pas quoi faire professionnellement. C’est un moyen assez facile de rentrer dans le monde du travail sans trop de pression, d’acquérir de l’expérience, de l’assurance et peut être parfois même de trouver sa voie. Pour beaucoup le Service Civique représente une super opportunité pour débuter.
Par ailleurs mon volontariat m’a permis de découvrir le monde associatif qui était nouveau pour moi et c’est toujours un plus pour mes futures recherches d’emploi.

Propos et photos recueillis par
©Chloé Di Maria

La formation des tuteurs (Article de Camille)

formation tuteurs

Notre article d’aujourd’hui est un peu particulier puisqu’il cible les tuteurs de nos volontaires. Il est important de souligner le rôle des tuteurs dans l’expérience qu’est le Service Civique et c’est pourquoi la Ligue de l’Enseignement 42 dispense des formations afin d’accompagner et de former les tuteurs pour ce rôle parfois si complexe à cerner.

Le co-tutorat pratiqué entre la structure d’accueil et la Ligue, a été mis en place pour assurer le bon déroulement des volontariats de nos jeunes mais aussi pour leur permettre d’avoir quelqu’un pour les épauler, les accompagner dans leurs projets et missions, une personne vers qui se tourner, etc.

Deux journées de formation ont eu lieu le 12 et 17 mars 2015, où 26 tuteurs ont été réunis. Les objectifs de ces journées étaient notamment, la compréhension des enjeux du Service Civique, la définition des rôles respectifs de chacun (tuteur, volontaire, structure d’accueil, et structure agrée (Ligue 42)), permettre un temps d’échanges et de partage, etc.

Un temps fort a été consacré à l’accompagnement des volontaires dans « l’après Service Civique » avec la construction et le partage des outils pratiques d’accompagnement de volontaires.

Divers ateliers sont venus rythmer nos journées de formation, avec par exemple un temps sur le rôle du tuteur «  Si le rôle de tuteur était un objet, il serait…. ».

Les trois objets ayant réunis le plus de voix, sont le pont, la boussole (GPS) et le tandem (vélo). Les symboliques de ces objets ont été réaffirmées dans un second atelier intitulé « Être tuteur c’est surtout… et pas … ». Les qualités du tuteur qui ont été ciblées comme incontournable par les tuteurs eux-mêmes, sont « être disponible », « définir un cadre et poser une relation de confiance », « soutenir la motivation du volontaire », « définir un pacte (ce que chacun apporte, ce que chacun attend) et veiller à ce que chacun s’y retrouve », « s’impliquer dans les formations du volontaire », « associer les « autres acteurs » pour qu’ils donnent une place au volontaire », « organiser des temps d’échanges fréquents et réguliers », etc.

 

Le projet d’avenir du volontaire : Et la place du tuteur dans tout ça ?

Compliqué de se trouver naturellement une place dans le(s) projet(s) d’avenir du volontaire que nous accueillons au sein de notre structure… Et pourtant, le tuteur a un rôle primordial ici puisque le projet d’avenir du jeune volontaire est ce vers quoi il va pouvoir se projeter pour son « après Service Civique ». Si la recherche d’emploi ou de formation viennent le plus immédiatement à l’esprit, il faut penser aussi à des projets d’avenir un peu différents, notamment pour des jeunes dont le projet professionnel est déjà tracé et clair. L’accompagnement dépendra de l’envie du jeune : insertion professionnelle, volontariat international, engagement bénévole dans une association, voyage…

Lors de cette formation, les outils et moyens mis en place par la Ligue 42 pour les volontaires et les tuteurs ont été présentés. Pour rappel il s’agit :

  • Le blog : une plateforme qui permet de mettre en valeur l’expérience des volontaires, leurs projets, leur rôle dans leur mission et leur point de vue sur leurs mois de volontariat.
  • La page FB : une mise en réseau des volontaires de l’année 2014-2015. Une page qui permet le partage d’informations liées à la Ligue, à des formations (internes ou externes), mais aussi des invitations à des évènements, etc. Le but est de créer du lien entre les volontaires, souligner les similitudes dans certaines missions et peut être créé des partenariats entre les structures ou tout simplement une rencontre entre les jeunes.
  • Le programme des formations civiques et citoyennes (La place de la femme dans les médias, l’association, comment valoriser son SCV (CV, Réseaux sociaux pro, etc.), Réseaux sociaux : la gestion de son identité numérique, la citoyenneté, etc.)

Camille : une volontaire engagée

C’est une volontaire sure d’elle et très engagée que nous retrouvons au cœur de ce qui était anciennement le célèbre cinéma Le France. Un lieu qui avait fait de Saint Etienne, il a des années de ça, la première ville de France en termes de public du cinéma d’art et d’essai.
Le Festival Tête de Mule, organisé par l’association aura lieu très prochainement : du 8 au 21 avril. Un festival à ne pas manquer, organisé par les enfants, pour les enfants ! Pour plus d’informations : https://festivaltetedemule.wordpress.com/

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Pourquoi avoir choisi le Service Civique ?
Camille :
J’étais étudiante à la FAC et puis j’ai eu une année à vide en communication, je n’étais pas à l’aise avec la filière qui ne collait pas avec mes valeurs et mes opinions. Je ne connaissais pas vraiment le dispositif mais j’avais déjà un lien avec l’asso que j’ai connu courant 2012 sur un projet bénévole en Kabylie dans le cadre d’un festival. Le cinéma Le France a eu pas mal de problèmes financiers ces dernières années, et un déficit de personnel conséquent. Le but de l’association est donc de se refaire mais sur une plus petite échelle. La structure m’a proposé ma mission de Service Civique et j’ai tout de suite saisi l’opportunité. Nous sommes, ma structure et moi, similaires dans notre façon de penser et d’appréhender le monde, et c’est ce qui m’a beaucoup intéressé et ce qui m’a poussé à intégrer l’association en tant que volontaire. Je désirais aussi me former sur tout ce qui touche à l’audiovisuel, un milieu qui m’intéresse beaucoup.

IMG_0493(Avec Nicole Cornut, la présidente de l’association Cinéma Le France)

Peux-tu nous parler de ta mission ?
C :
Le but de ma mission est de créer des partenariats auprès de publics éloignés de la culture audiovisuelle. Je suis donc plusieurs groupes  par semaine pendant 3 heures : au lycée Etienne Mimard, au foyer jeunes travailleurs et à l’AFP.
Par le biais de ma mission j’essaye de leur faire découvrir un lieu différent et de leur montrer qu’il y a d’autres choses que les grandes chaines du monde de l’audiovisuel. Avec mes jeunes lycéens je leur prouve que nous n’avons pas besoin de 10e pour aller au cinéma et que des petites salles existent. C’est en quelque sorte une réintroduction du territoire pour eux.
Pour les enfants de l’AFP je les amène à la bibliothèque où nous pouvons lire etc. Pour ce public là les mamans accompagnent leurs enfants ce qui permet de donner à mon volontariat une dimension très sociale. C’est une offre culturelle indéniable pour les enfants et j’apprécie beaucoup le fait que l’association me laisse m’approprier le contenu de cette mission, qui de ce fait me ressemble.
Avec le groupe de lycéens d’Etienne Mimard j’aborde la notion d’art et essai de manière très objective. Je leur fais part de l’exigence du milieu tout en essayant de les sensibiliser à la culture cinématographique Franco-française. Je les forme aussi d’une certaine façon à comprendre les références. La façon critique dont j’ai abordé le sujet a beaucoup été appréciée par mes élèves et le proviseur de l’établissement. Je travaille majoritairement sur la censure politique et les films basés sur la colonisation et les guerres mondiales. Je touche à des angles morts de l’histoire et cela plait beaucoup à ces jeunes en quête de convictions.
J’ai un peu plus de mal concernant le foyer de jeunes travailleurs. Les cultures sont différentes et donc j’essaye d’approcher la notion de cinéma de façon très simple. Je ne suis pas encore rodée sur le contenu pédagogique et je pense que cette partie de ma mission sera une sorte de challenge pour moi.

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Qu’est-ce que ton service civique t’a apporté ?
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Je crois beaucoup en l’égalité des chances dans l’accès à la culture, et à l’éducation à l’image. J’ai un engagement réel envers ma structure, j’ai même intégré le conseil d’administration de l’asso. Je retrouve en ma mission les valeurs qui me font vibrer et qui me passionnent. J’ai toujours été à la recherche d’un engagement politique et je pense avoir trouvé ce qui me convient et me correspond dans cette association.
Ce service civique m’a beaucoup apporté au niveau du monde de l’audiovisuel : le métier de médiateur culturel me plait vraiment. Cette mission m’a permis de me former à ce sujet, d’en apprendre plus et surtout de rencontrer des gens formidables
Mon projet après le service civique est de reprendre mes études, j’ai trouvé un master dans ce qui me plaisait et j’espère pouvoir l’intégrer. J’ai aussi dans l’idée de garder mes ateliers à l’association après mon départ.

 

Propos et photos recueillis par
©Chloé Di Maria

Agathe en service civique Rue du Développement Durable.

Agathe effectue son service civique Rue du Développement Durable. L’association a pour but d’amener de la vie à la Rue Robert (Jean Jaures) et de créer des espaces qui pourraient accueillir des nouveaux commerçants, des associations etc. Rendre le quartier dynamique, économe et solidaire est au cœur des projets de cette structure.

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Pourquoi avoir choisi le Service Civique ?
Agathe :
J’avais déjà effectué un stage Rue du Développement durable à la fin de ma licence. J’ai eu une très belle expérience là-bas et lorsqu’ils m’ont proposé de faire un Service Civique à la suite de ça, j’ai tout de suite accepté. Je pars en voyage en avril pour 6 mois, à la découverte de l’Asie de l’Est et il m’était donc impossible d’effectuer un stage pour si peu de temps. Le service civique était la solution parfaite. Je connaissais un peu le dispositif, mais pas la Ligue de l’Enseignement. En acceptant la mission je ne prenais pas de risque, je suis très à l’aise dans l’association, probablement grâce à mon stage. Ce service civique est une belle continuité de ma fin de licence. Mais je dois être honnête : sans cette mission dans ma structure je ne me serai probablement pas penchée sur le Service Civique. J’avais quelques questionnements au début suite à la signature de mon contrat. Je pensais prendre la place de quelqu’un qui en aurait eu plus besoin que moi pour se réinsérer ou autre. Mes doutes se sont vites envolés

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Peux-tu nous parler de ta mission ?
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Ma mission est assez vaste et polyvalente : je m’occupe de relayer l’information qui est plus importante ici que l’aspect graphique du métier. Je suis aussi sur les Expos qui ont lieu dans le Réfectoire, l’aménagement de l’espace, le site internet, le blog, distribuer des affiches, mettre à jour des fichiers, répondre au téléphone etc. Comme on peut le voir c’est très varié ce qui fait que mes journées ne se ressemblent pas !
Nous voulons revitaliser le quartier pour occuper les locaux vides. Ce projet permet donc la création d’un réseau et d’une dynamique d’initiative ainsi qu’à donner de la visibilité au quartier et à des assos qui en ont besoin.
Nous avons aussi mis en place un pack cadeau sur le Crêt de Roch (une idée de la RDD que j’ai développé). Le but est très simple, ce pack comprend des tickets qui offrent des activités dans les asso de la rue : par exemple 2h de couture chez les Couturières etc. Ce pack permet de se familiariser avec le quartier tout en faisant vivre les assos et la RDD. Nous essayons de stimuler l’intérêt des habitants, le pack est tout nouveau mais il sera amélioré au fil du temps.
La RDD a remporté le prix du jury de Face (fondation contre l’exclusion) lui permettant de décrocher une somme de 20 000€. Cet argent permet à l’asso de faire des travaux sur certains locaux mais encore d’en sous louer pour des gens qui ont des projets.
Ma mission me plait beaucoup car c’est la continuité de mon stage de l’an dernier. J’avais déjà pris mes marques l’an passé et c’est donc avec aisance que j’accomplis les tâches à effectuer.

IMG_0400(propositions d’activités par les habitants du quartier pour occuper les Rez de chaussée)

Qu’est-ce que ton service civique t’a apporté ?
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Beaucoup de choses !! J’étais plutôt timide : j’avais de la crainte avant de passer un coup de téléphone. Depuis mon service civique je suis plus à l’aise, moins stressée par des petites choses comme ça. Grâce au coté com de la mission je gère beaucoup mieux le contact avec les gens, elle m’a permis de m’ouvrir et de découvrir pas mal de choses, d’aller au contact des gens. Je vois une grosse différence avec mon parcours scolaire qui ne m’a pas aidé sur ce point-là.
Cette mission a aussi permis de me débloquer : à cause de mauvaises expériences en stage j’avais une autre vision de la com, plus négative. La convivialité de l’association m’a fait changer de regard sur ce métier. J’ai complètement changé de vision sur le milieu associatif.
Et puis surtout je me sens engagée dans ma mission. Je suis bénévole à l’asso à mes heures perdues et j’aime le fait que je ne regarde pas ma montre lors de mes heures de mission. J’y pense même lorsque je suis chez moi ! Je prends vraiment plaisir à être volontaire en service civique à la RDD, je me sens utile et je m’y sens bien. En cette fin de mission j’ai vraiment l’impression de faire partie à part entière de l’équipe de la RDD et je sais que j’y aurai toujours ma place. J’ai eu la chance d’avoir une très bonne tutrice avec qui je peux parler de tout, que ce soit dans ma mission comme ailleurs. L’association permet d’avoir le même poids de parole que n’importe quel autre individu et c’est plutôt génial.
Je me sens grandie entre mon stage et mon Service Civique.

Propos et photos recueillis par
©Chloé Di Maria