Anastasie, volontaire à la Ligue de l’enseignement 42 « Je trouve ça intéressant de mener un projet tous ensemble bien que nous ayons des manières de faire, des missions et des profils différents. »

ANA 150 ans ligue

Anastasie est volontaire sur les 150 ans de la Ligue de l’enseignement ! Elle contribue à la valorisation de la Ligue de la Loire et des associations affiliées pour cet événement. Elle collabore avec divers acteurs afin d’impulser des projets culturels et mettre en place une exposition retraçant les temps forts de la Ligue 42. Découvrez son témoignage !

 

Peux-tu nous en dire plus à ton sujet ?

J’ai 23 ans, j’habite à Lyon depuis quelques années. J’ai fait mes études dans cette ville et j’y ai obtenu un Master 1 en Science politique. J’ai également été à l’ENM de Villeurbanne (l’Ecole Nationale de la Musique) pour faire une formation en piano classique. Je suis donc aussi diplômée de cette école. La musique c’est vraiment une passion pour moi, j’en fais depuis toute petite !

Pourquoi as-tu souhaité faire un service civique ?

Cette année, j’ai pris une année de césure entre le Master 1 et le Master 2. J’avais envie d’avoir une expérience sur le terrain dans le domaine culturel. Je trouvais que le service civique était un bon moyen de vivre cette expérience. J’aimais bien ce principe de faire du volontariat sur un temps assez long (7 mois) mais aussi court sur la semaine (24h/semaine). ça me permet de faire autre chose à côté !

Est-ce ta première expérience en association ?

J’ai déjà fait pas mal de bénévolat, notamment pour des festivals, soit pour des structures associatives soit pour des structures plus grandes. Le monde associatif ne m’est donc pas totalement inconnu mais je n’avais jamais fait de mission longue au sein d’une association. C’est différent le bénévolat et le service civique. J’ai aussi beaucoup travaillé avec des associations pendant mes études, mais ça portait plus sur leur rôle au sein du territoire… Je n’avais pas de mission dans l’association en elle-même.

Peux-tu nous expliquer ta mission ?

On est 3 volontaires, un salarié et plusieurs bénévoles pour participer à l’organisation des 150 ans de la Ligue de l’enseignement. On est encadré par Etienne qui est salarié et qui avait déjà travaillé sur les 150 ans en tant que volontaire à la Ligue l’année dernière.

De manière plus particulière, ma mission c’est de collaborer avec l’Amicale Laïque de Chapelon pour créer des projets culturels ou artistiques et valoriser le quartier de Jacquard. Ce sont des projets qui auront lieux la semaine du 14 Mai  2016 avec un événement phare le 21 Mai. J’ai essayé de monter des projets avec des groupes de l’Amicale. Ça s’est avéré un peu difficile car j’étais face à des publics qui n’étaient pas forcément demandeurs de projets. Mais c’était quand même une expérience intéressante.

Ensuite, je me suis concentrée sur l’exposition qui retrace l’histoire de la Ligue sur la Loire. Etienne avait déjà fait un travail de recherche l’année dernière. J’ai recueilli des informations par son travail ainsi qu’en lisant divers ouvrages. J’ai notamment lu un recueil qui a été fait par les archives municipales suite à une exposition qui s’appelle « Les 4 Jeudis ». C’est une exposition qui parlait de l’éducation populaire, donc de la Ligue. J’ai réécrit le texte. On présente l’exposition sous la forme « La Ligue en 25 dates ». C’est vraiment pour attirer le public sur des dates clés et ne pas faire quelque chose de trop lourd. Je aussi fait une recherche de photos pour cette exposition. J’ai dû aller aux archives pour trouver des photos anciennes.

Je participe également à d’autres projets en parallèle pour faire participer les associations à l’événement !

ANA 150 ans ligue

Pourquoi as-tu choisi cette mission en particulier alors que tu habites Lyon ?

Au début, je voulais partir à l’étranger et faire un service volontaire européen. J’avais fait pas mal de démarches à ce sujet. Mais les délais d’attente étaient très longs. Je n’aurais pas pu partir avant Mai 2016. Ça décalait mon projet. Je me suis donc orientée vers le service civique ici, en France. J’ai cherché des missions sur Lyon : dans des associations, des lieux à vocation musicales. J’ai ouvert mon champ de recherche et  je suis tombée sur une annonce à Saint Chamond pour la programmation d’un festival. J’ai donc contacté Camille, chargée du dispositif dans la Loire. Mais je n’ai pas été prise sur cette mission. Elle m’a alors proposé la mission sur les 150 ans ! J’ai passé l’entretien avec elle et Etienne, et ça s’est bien passé. ça s’est  donc fait de fil en aiguille !

Qu’est-ce qui te plait le plus dans ta mission ?

Je suis contente de participer à la vie de l’association ! Ce qui m’intéresse c’est le fait que ce soit un événement à organiser. J’aime bien ce côté, car il y a des dates buttoirs. C’est un projet qu’on a tous ensemble. Un projet artistique, culturel qui va avoir lieu à une date précise. C’est comme un challenge de réussir à tout faire dans les temps ! Le fait de partager ça avec le public c’est beau, car la culture c’est fait pour être partagée, pour être vue. Je trouve ça intéressant de mener un projet tous ensemble bien que nous ayons des manières de faire, des missions et des profils différents.

Que t’apporte ta mission sur les 150 ans à La Ligue ?

Ça me permet d’avoir une vision de l’intérieur de l’association. C’est une nouvelle vision, car j’ai fréquenté des associations en tant qu’artiste, chercheuse, en tant que bénévole mais pas comme volontaire. ça me permet donc de bien voir comment les choses s’organisent, comment se passe une journée de travail pour les autres. Ça m’enrichit ! Quand il y a des choses que je ne sais pas faire, je peux demander à Marie (Volontaire), elle aura une autre expérience. C’est un enrichissement qui est différent des autres cadres où tout le monde fait la même chose, comme à la fac par exemple. On apprend de la manière dont fonctionnent les autres.

Que vas-tu faire après ton service civique ?

J’aimerais bien me spécialiser en direction de projet culturel avec un Master 2. En ce moment, je fais le tour des différents Masters et je postule. J’aimerais que ce Master soit tourné sur les questions territoriales, la valorisation du territoire local. Ou alors intégrer un Master dans le domaine musical… J’ai donc un projet universitaire pour la suite !

 

Marie, volontaire à la Ligue de l’enseignement 42 « Le fait d’être une équipe, de partager des choses, ça aide à te situer dans le monde actuel »

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150 ans ça se fête ! Et pour vous offrir des festivités culturelles dignes de ce nom, la Ligue 42 a engagé une belle équipe de volontaires. Parmi eux, Marie, volontaire de 23 ans est chargée de la promotion de l’événement et de la fédération des associations affiliées autour du projet.  Découvrez son portrait !

 

Peux-tu nous en dire plus à ton sujet ?

J’ai 23 ans, je suis diplômée d’un Master 2 en tourisme et valorisation du territoire. Je viens de Clermont Ferrand. Je suis donc nouvelle à Saint-Etienne. Concernant mes passions, je chante depuis toute petite : du chant lyrique et en choral. Je fais aussi de l’équitation. Ça fait 15 ans que je fais ça. Pour l’équitation, je fais partie d’une association qui fait des spectacles équestre. Je chante aussi dans cette association depuis peu.

Pourquoi as-tu souhaité faire un service civique ?

J’ai eu mon Master 2 en Octobre 2015. Forcément se pose la question de « Qu’est-ce que je fais après un Master ? ». J’ai cherché du boulot mais je n’ai pas trouvé tout de suite.

Je trouvais ça intéressant de ne pas rester à rien faire. Le service civique c’était l’occasion de me faire une expérience dans un but de professionnalisation. Ça me donne aussi l’occasion de connaître Saint Etienne et de me faire un réseau pour mes projets professionnels. J’arrive tout juste à Saint Etienne et je ne connais pas grand chose. J’ai fait le service civique dans l’optique de m’occuper pendant ma recherche d’emploi, car ne rien faire, ce n’est pas valorisant sur un CV. Je l’ai également fait pour découvrir de nouvelles choses, de nouvelles personnes, de nouveaux projets.

Pourquoi as-tu choisi de faire ton service civique à la Ligue ?

Cette idée de service civique, je l’ai depuis Juin 2015. J’avais déjà pris contact avec Camille, responsable du dispositif, en Juin. On avait échangé par téléphone. Je ne savais pas si j’allais commencer un service civique dès la fin de mon Master en Octobre, ou si je me laissais un peu de temps pour me poser, chercher un travail, et si ça ne venait pas, faire un service civique.

 

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Peux-tu expliquer ta mission ?

Avec 2 autres volontaires, des bénévoles et un salarié, je fais partie de « L’équipe des 150 ans ». La Ligue fête ses 150 ans cette année. En Mai, il va y avoir une semaine d’événement phare dans la Loire. On doit développer des projets autour de cette semaine. De manière plus précise, j’ai pour mission d’aider à la promotion et à la valorisation de cette semaine. Je fais donc beaucoup de communication. J’aide à la création de divers supports : affiches, communiqué de presse, programme.

Je participe aussi à l’animation du réseau. J’ai pu participer avec Etienne, mon tuteur, au développement des relations avec les associations affiliées afin de créer des choses ensemble pour la semaine des 150 ans.

Qu’est-ce qui te plait le plus dans la mission ?

La chose qui est super ici, c’est qu’on a un bon espace de travail ! Et surtout on a une super équipe de jeunes ! Que ce soit les volontaires ou Camille et Etienne qui sont là pour nous encadrer. C’est vraiment une équipe très dynamique et avec qui on partage beaucoup. C’est très agréable, le travail d’équipe, la cohésion puis les discussions que ça amène. On peut partager nos parcours, nos expériences en tant que volontaires à la Ligue. Comme on a tous des parcours différents, on s’apporte des choses, on a des lectures différentes de notre environnement… C’est très enrichissant !

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Qu’est-ce que ta mission à la Ligue 42 t’apporte ?

Cette expérience me permet d’approfondir mes compétences en communication. Par exemple, je suis montée en compétence sur les logiciels. Je travaille beaucoup sur Photoshop et Indesign qui sont des logiciels très chers que je n’ai pas personnellement. Ici, je peux travailler dessus et voir de nouvelles techniques.

Sur la communication en général, ma mission me permet d’avoir une vision plus globale sur un plan de communication, sur les stratégies à aborder… ça donne un bon aperçu de ce que c’est. C’est très formateur.

Puis d’un point de vu personnel, c’est un moment de ma vie particulier. J’ai été diplômée en Octobre, je n’arrivais pas à trouver du travail tout de suite. Tu te remets en question sur pas mal de choses. Je me demandais « Est-ce que j’ai fait les bons choix d’études ? » car c’est un domaine difficile d’accès la culture. Le service civique me permet de prendre le temps pour réfléchir à mon projet professionnel. Le fait d’être investie dans une mission qui me laisse du temps à côté, je peux réfléchir à ce que je veux vraiment pour la suite.

Il y a aussi le fait d’être une équipe, de partager des choses. Ça aide à te situer dans le monde actuel.

Que vas-tu faire après ton service civique, y as-tu pensé ?

Je suis en pleine réflexion. J’aimerais commencer par être salariée. L’idéal serait dans un Office de tourisme pour développer des projets touristiques, valoriser les patrimoines, les territoires et les savoirs faire locaux. Ou bien, être salariée dans un cabinet d’ingénierie touristique.
Je pense faire ça pour avoir une première expérience dans mon domaine. Puis j’aimerais partir à l’étranger un moment. Par exemple, avec des volontariats européens ou internationaux. Mais les places sont chères, il faut bien s’y prendre à l’avance. Suite à ça, pourquoi pas ouvrir mon propre cabinet dans le développement touristique. Ça serait top ! Je souhaiterais travailler plusieurs années pour les autres et une fois que je me sentirai la force et les compétences, j’aimerais me lancer dans ma propre affaire !

Manon, volontaire au CILDEA « Dès que je propose quelque chose, tout le monde accepte et ça relance sur d’autres idées, car les gens ici sont très ouverts ! »

Manon cildea

Manon effectue sa mission au Cildea, association qui œuvre pour le développement local en milieu rural. Le Cildea est chargé de développer des actions pour l’emploi par une meilleure prise en compte de l’environnement. C’est dans ce cadre que Manon aide à la valorisation du travail des jardiniers et à la communication autour du Cildea. Découvrez son témoignage et l’impact de son service civique sur le développement de son projet personnel : la reprise de l’affaire de son papy !

 

Peux-tu nous en dire plus à ton sujet ?

Je vais avoir 25 ans et je suis originaire du Beaujolais. J’aime beaucoup les légumes (rires). Oui, ça peut paraître bizarre comme passion, mais j’aime beaucoup les manger et les produire aussi, car à coté de mon service civique, je suis en maraichage avec mon papy. Depuis toute petite je travaille avec lui. Je pense que mon intérêt pour les légumes vient de là !

 

Pourquoi as-tu souhaité faire un service civique ?

Je n’avais pas de travail après mes études. Et je n’ai pas fait mes études dans un domaine lié à l’environnement. Je suis diplômée dans le domaine du patrimoine culturel.

Le service civique me permettait de faire quelque chose dans l’environnement sans avoir un diplôme spécifique dans ce domaine puisque le service civique sélectionne uniquement sur les motivations ! J’avais beaucoup de motivation et j’avais déjà collaboré avec une association qui vend des légumes comme le fait le Cildea. J’étais vraiment motivée pour être dans une structure qui était aussi dans ce domaine d’activité. Je voulais en faire un avant mes 25 ans ! Donc je savais qu’après le master, je devais faire mon service civique avant de me lancer dans quoique ce soit !

 

Comment as-tu démarché le Cildea ?

J’ai trouvé l’annonce sur le site du service civique. Je suis tombée sur l’annonce, je l’ai lu et je me suis dit : « Okay ça c’est pour moi ! ». Tout ce qui était proposé correspondait vraiment à ce que je voulais faire. J’ai donc envoyé ma lettre de motivation et j’ai relancé la Ligue de l’enseignement 42 car le Cildea n’avait toujours pas trouvé quelqu’un. J’étais vraiment motivée. Et là Bingo ! Je suis montée de Montpellier pour passer les entretiens donc je pense que le directeur a vite compris à quel point j’étais motivée ! J’ai eu la réponse 2 jours après l’entretien. J’ai appris qu’il y avait beaucoup de candidatures sur cette mission, des personnes avec des super motivations ! Chacun avait un petit plus à apporter, ce qui pouvait donner envie au Cildea de prendre tout le monde. ça c’est super ! ça montre que le service civique au Cildea suscite un intérêt et qu’il faut que ça continue !

illustration manon cildeaIllustration de Manon

 

Peux-tu expliquer ta mission ?

L’idée c’est d’aider au développement de la communication sur ce qu’il se passe au Cildea et au jardin d’Astrée, c’est-à-dire l’insertion professionnelle par le maraichage. J’aide à créer des outils pour aider à cette communication. Je travaille beaucoup avec Aurélie qui est animatrice du réseau. Par exemple, je l’aide à créer une communication un peu plus illustrée et dynamique. Je vais beaucoup sur Facebook aussi. On a relancé la page avec Aurélie et ça marche bien !

Je travaille aussi avec les jardiniers pour leur parler d’environnement. Je peux aider à mieux travailler en créant des outils visuels et des supports pédagogiques. Par exemple, pour trier les déchets, j’ai créé des petits panneaux avec des visuels pour indiquer comment procéder. Je créé des affiches pour les événements aussi.

Je travaille également avec Marine qui est éducatrice  à l’environnement. Je créé des jeux ! Elle me donne sa trame de jeu en texte et je fais le support graphique. Le dernier  jeu, c’était sur les circuits courts et le gaspillage alimentaire pour les enfants.

En fait, je travaille avec tout le monde au Cildea. Dès que quelqu’un a un besoin en communication, je peux aider. Je suis un petit plus. Ils peuvent se passer de moi, mais j’apporte un petit quelque chose pour valoriser ce qu’ils font !

Manon cildeaIllustration de Manon

 

Dans ta mission, tu aides donc à la communication interne et externe ?

On peut dire que j’aide à la communication externe car il faut développer le nombre d’adhérents. Et j’aide aussi à la communication interne pour les jardiniers en créant des supports pour les aider. Par exemple, je créer des supports pour mieux définir les légumes car ils ne les connaissent pas tous.

De manière plus sociale, j’ai même mis en place un atelier d’écriture. Il y avait quelqu’un qui voulait écrire. On m’a demandé si ça m’intéressait de l’aider et de monter l’atelier. J’ai dit oui et j’ai trouvé ça super ! Je touche à tout, c’est chouette !

 

Qu’est-ce qui te plait dans ta mission ?

Ce qui me plait, c’est que je peux faire ce que je veux ! Dès que je propose quelque chose, tout le monde accepte et ça relance sur d’autres idées car les gens ici sont très ouverts ! Ils sont toujours enjoués quand tu proposes quelque chose ! C’est jamais fermé. Tu peux toujours aller plus loin sur ce que tu fais !

équipe cildea 1

Que t’apporte ton service civique au Cildea ?

J’ai découvert le monde du social que je ne connaissais pas du tout. C’est super intéressant. Ne serait-ce par exemple l’insertion professionnelle ! Quand on dit ce mot, ça ne parle pas forcément. Mais quand tu sais comment ça fonctionne et ce que ça apporte pour les personnes qui en bénéficient, ça devient super intéressant.

 

Que vas-tu faire après ton service civique, y as-tu pensé ?

Oui je sais, le service civique m’aide beaucoup d’ailleurs ! Je suis en train de travailler pour m’installer en maraichage et reprendre l’exploitation de mon papy. C’est un processus assez long car il faut comprendre comment fonctionne ce type de structure. L’avantage que j’ai, c’est qu’au Cildea, il y a une personne qui travaille avec les agriculteurs. Il propose des formations financées pour murir son projet de maraichage. J’ai rencontré d’autres agriculteurs avec qui discuter. C’est un avantage énorme ! J’avais déjà cette idée là avant de débuter mon service civique, et ma mission c’est un véritable plus pour le mener à bien !

Hugo, volontaire pour les Cyclos Randonneurs Saint-Chamonais « Ce qui me plait, c’est de voir la réussite des gens de l’association ! »

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À 18 ans, Hugo a décidé de mettre sa passion pour le sport et son feeling avec les enfants au service de son association : les Cyclos randonneurs Saint-Chamonais. Une initiative qui paiera, puisqu’aujourd’hui, il est volontaire dans cette structure afin d’encourager la pratique sportive auprès de nouveaux publics !

 

Peux-tu nous en dire plus à ton sujet ?

J’ai 18 ans, je suis en service civique à Saint-Chamond. J’aime faire beaucoup de choses dans la vie mais ma passion c’est surtout le sport ! J’adore être avec les enfants aussi.

Pourquoi as-tu souhaité faire un service civique ?

Je voulais voir autre chose et prendre un peu de temps pour moi. J’ai entendu parler du service civique lors de ma journée d’appel. Ça m’a parlé. Je me suis donc renseigné à ce sujet et je me suis dit « Pourquoi pas y aller ? ». ça me permet de me poser un peu !

Comment en es-tu venu à faire ton service civique pour les cyclos randonneurs Saint-Chamonais ?

Ça fait 7 ans que je suis dans cette association. Au début, je suis allé voir Unis cité. Mais il n’y a pas eu de suite. Je suis donc allé à la Ligue 42. J’ai vu des missions dans des clubs de sport. Je me suis donc demandé pourquoi le mien ne proposait pas de service civique ? J’en ai parlé à Camille, responsable du dispositif, et elle m’a encouragé à faire la demande. Le lendemain, le directeur était au bureau pour parler du service civique !

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Peux-tu expliquer ta mission de service civique ?

J’interviens auprès du groupe des jeunes dans l’association. Je m’occupe d’eux plus personnellement, je les suis toute la semaine. J’essaie de savoir ce qu’ils font et d’être disponible pour eux ! Des fois, ils viennent me voir pour en parler. On est assez proche.

Je travaille un peu sur la communication aussi. J’ai fait des affiches et des flyers pour l’école de cyclisme. C’est notre section pour les 6-18 ans. On leur apprend les bases de la sécurité et et la mécanique du vélo, comme par exemple gonfler comme il faut ses pneus. Prochainement, je vais en faire d’autres pour promouvoir une course qui aura lieu au mois de Juillet. C’est un bonus dans ma mission !

Qu’est-ce qui te plait le plus dans ton service civique ?

Ce qui me plait, c’est de voir la réussite des gens de l’association. Dès qu’il y en a un au-devant des courses, je me dis que j’ai pu aider à ça, ça fait plaisir ! Quelque part, j’ai pu les aider à aller plus haut.

Que t’apporte ta mission ?

Ça m’apprend à me cadrer et également à poser une discipline avec les enfants. Ça m’apprend aussi à construire un suivi avec eux. Naturellement, ça se passe bien avec les enfants. J’avais passé la première partie du BAFA avec la Ligue. Là ça me permet d’appliquer ça !

Que vas-tu faire après le service civique, y as-tu songé ?

Je veux intégrer la police. J’ai passé les premières étapes du concours : les tests psycho techniques ! J’aimerais intégrer les CRS (Compagnie Républicaine de Sécurité) plus précisément. C’est une vocation pour moi ! Depuis tout petit, je me suis dit que j’allais faire ça !

[VIDEO] Vinciane, volontaire à OCIVELO “Ce que j’aime c’est surtout le lien social !”

vinciane

“Le service civique c’est un engagement citoyen sur plusieurs mois. C’est différent d’un stage ou d’un bénévolat. C’est quelque chose de formel. Ça représente surtout un engagement républicain puisqu’on porte les valeurs de la république.”

C’est la vision du service civique de Vinciane, volontaire de 23 ans engagée auprès d’OCIVELO pour créer le lien entre l’association et les divers publics. Découvrez son témoignage en vidéo !

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Laurie, volontaire à la Contre allée “Ce que j’aime, c’est être en relation avec les enfants et voir leur comportement.”

Laurie contre allée

Laurie est volontaire à la Contre allée de Roanne, structure d’accueil et d’apprentissage pour les enfants autistes. Attirée par le domaine du social, elle a souhaité faire un service civique pour affiner son projet professionnel. C’est ainsi qu’elle met son temps au service de l’association pour aider au développement des relations externes, mais aussi entre les bénévoles et les parents de la Contre allée.

 

Peux-tu nous en dire plus à ton sujet ?

J’ai 19 ans. J’ai obtenu mon bac ES l’année dernière. Ce que j’aime dans la vie c’est sortir au cinéma et faire du sport. Je suis aussi très intéressée par le milieu du social !

 

Pourquoi as-tu souhaité faire un service civique ?

J’ai souhaité faire un service civique parce que je voulais exercer dans le social, mais je ne savais pas exactement vers quelle branche me tourner. J’hésitais entre éducateur spécialisé, moniteur éducateur… J’ai donc choisi de faire mon service civique à la Contre allée pour me donner une expérience avec un public fragilisé. Et j’ai trouvé ma voie grâce à ça !

 

Pourquoi as-tu choisi d’être volontaire à la Contre allée ?

J’avais possibilité de faire un service civique avec le Centre social du Coteau, mais j’avais déjà une expérience dans un centre social grâce au BAFA. Il y avait aussi une opportunité avec un IME (Institut Médico Educatif) mais ça ne me correspondait pas totalement. J’ai été prise à la Contre allée ! J’ai débuté avec enthousiasme car l’association aide un public que je voulais vraiment découvrir !

 

Peux-tu nous expliquer ta mission ?

Je suis en partenariat avec le Centre social du Coteau. J’organise des rencontres avec Laura qui est volontaire là-bas. Par exemple, la semaine dernière il y a eu des personnes du planétarium qui sont venues à la Contre allée. On a mélangé les enfants du Centre et de la Contre allée pour qu’ils puissent découvrir tous ensemble les planètes. Ma mission c’est d’inclure des enfants porteurs de handicap dans des milieux ordinaires.

J’aide aussi à faire le lien entre l’association et les bénévoles. Je leur apporte de l’aide s’ils ont besoin de conseils, s’ils se sentent en difficulté. J’aide à la création de liens avec les parents. On leur demande ce qu’il s’est passé le week end, pour savoir par exemple si les enfants vont être de bonne humeur cette semaine. C’est toute une relation à mettre en place. J’aide aussi à porter l’association sur l’extérieur pour la faire connaitre !

laurie contre allée roanne

Qu’est-ce qui te plait le plus dans ta mission ?

Ce que j’aime c’est être en relation avec les enfants et voir leur comportement. Surtout les enfants du Centre social, ils sont au top avec ceux de la Contre allée. On ne voit pas les différences ! Je trouve ça beau ! Et même quand on voit les enfants de la Contre allée avec ceux du Centre social, ce ne sont plus les mêmes !

 

Que t’apporte ton service civique à la Contre allée ?

Mon service civique m’apprend à être plus patiente que ce soit sur le plan personnel ou professionnel.

Il me sert aussi à me remettre en question, à prendre sur moi et à avoir un avantage certain pour mon avenir professionnel. Cela me donne une expérience différente qui n’est pas donnée à tous dans ce milieu.

 

Que vas-tu faire après ton service civique, y as-tu pensé ?

Je veux être moniteur éducateur, j’ai passé mon concours à la fin du mois de Janvier. Je sais que je suis admissible. Si je trouve un patron, je pourrai accéder à la formation !

Interview réalisée par Jennifer Laude Crédits photos : La Contre Allée et Jennifer Laude

Elodie, volontaire à l’espace loisirs Alfred Sisley : « Je pense que c’est très important cette confiance entre nous. Il faut que les enfants se sentent en sécurité, aidés et qu’ils ne soient pas mis à l’écart. »

espace loisirs alfred sisley ELODIE

Élodie effectue son service civique à l’espace loisirs Alfred Sisley. Sa mission ? Accompagner les enfants pour les pousser vers la réussite que ce soit sur le savoir faire ou le savoir être ! Découvrez le portrait de cette jeune femme dynamique et impliquée auprès des enfants.

 

Peux-tu nous en dire plus à ton sujet ?

J’ai 22 ans. Ce que j’aime dans la vie c’est surtout faire du sport et aller au cinéma. J’ai un bac STG et suite à ça, j’ai fait un BTS assistant manager. J’espère pouvoir reprendre mes études l’année prochaine.

 

Pourquoi as-tu souhaité faire un service civique ?

À la base, je voulais poursuivre en licence, mais je n’ai pas trouvé de patron. Je me suis donc dirigée vers le service civique car je voyais l’occasion d’apprendre des choses aussi ! Je me suis dit que ça me permettrait d’avoir une expérience enrichissante en plus.

 

Quelle est ta mission en tant que volontaire à l’espace loisirs Alfred Sisley ?

J’aide à l’animation. Je fais de l’animation pendant les vacances scolaires. Je fais du soutien pour les primaires et les collégiens. C’est de l’aide aux devoirs.

J’aide aussi sur des projets à destination des enfants. Ce sont des projets pour aider les jeunes à mieux se comporter. Ça peut porter sur des thèmes comme l’hygiène, la sécurité ou même apprendre à compter, l’alphabet… Ce sont des principes de bases !

Je suis tous les jours en mission. Avant que les enfants arrivent, j’ai toujours un petit temps avec l’équipe si on veut travailler sur un projet. Et le jeudi, j’ai une heure où j’interviens sur du périscolaire.

 

Qu’est-ce qui te plait le plus dans ta mission à l’espace loisirs Alfred Sisley ?

C’est cette relation avec les jeunes qui est particulière… J’ai pu instaurer de la confiance avec eux par rapport à ce qu’ils me disent et ce que je peux faire pour eux. Je pense que c’est très important cette confiance entre nous. Il faut qu’ils se sentent en sécurité, aidés et qu’ils ne soient pas mis à l’écart.

 

Cette relation de confiance a été facile à instaurer ?

Non pas vraiment ! C’était assez difficile au début. Mais avec le temps, ils apprennent à nous connaître. Nous aussi on en apprend plus sur eux. Et petit à petit, les liens se créent, la confiance arrive.

 

Qu’est-ce que t’apporte cette mission à l’espace loisirs Alfred Sisley ?

Elle m’apporte une certaine confiance en moi. Elle me permet de me sentir vraiment utile. Je suis là pour aider, c’est enrichissant je trouve. Sur le plan professionnel, c’est une expérience de plus qui met du plomb dans la tête !

 

Que vas-tu faire après ton service civique, y as-tu pensé ?

Je vais reprendre mes études en alternance dans le domaine du commerce et de la communication ou alors partir à l’armée. Ce qui m’attire à l’armée, c’est la diversité au niveau de l’emploi et aussi, le fait qu’on puisse mettre nos compétences à profit car il y a plusieurs spécialités !

 

Interview et photo : Jennifer Laude

 

 

Nos volontaires engagés autrement : Vincent, vice-président de Japan Shudai !

vincent japan shudai 1

Au-delà du service civique, nos volontaires sont engagés dans d’autres projets associatifs qui leur tiennent à cœur. C’est au Nebular Store, une librairie spécialisée dans les mangas et comics que nous avons rencontré Vincent. À 21 ans, il tient le rôle de vice-président de Japan Shudai, une association chargée de promouvoir la culture nippone-geek sur le territoire du roannais. Découvrez le portrait de ce jeune homme passionné par la culture japonaise populaire !

 

Peux-tu nous en dire un peu plus à ton sujet ?

J’ai 21 ans ! J’ai un bac pro commerce et un BTS Management des Unités Commerciales. J’ai voulu continuer mes études, mais je n’ai pas pu car je voulais faire de l’alternance et je n’ai pas trouvé de patron. Ce qui me plait dans la vie la culture nippone, la musique et les jeux vidéos !

 

Comment est venue ta passion pour l’univers japonais ?

Elle est là depuis que je suis petit ! J’ai un grand frère qui était passionné par tout ça, il suivait le Cub Dorothée. J’ai donc vite baigné dans cet univers. Je suis plus porté sur la culture populaire et non spécialisé sur le Japon. C’est-à-dire les jeux vidéos, les mangas, c’est ici ma passion !

 

Peux-tu expliquer ce qu’est Japan Shudai et le nombre de personnes qu’il y a dans l’association ?

Il faut savoir que je ne suis pas membre fondateur de l’association ! Ça fait 3 ans qu’elle existe. Le projet, c’est de promouvoir la culture nippone-geek sur le territoire local. Pour cela, on a voulu faire un événement : une convention. On invite des guests qui font des conférences, des personnes qui tiennent des stands… On a fait notre première convention en Septembre. Il y a eu 1200 personnes ! ça a bien marché donc on va en refaire d’autres. On a attiré beaucoup de gens du roannais mais aussi des alentours : Saint-Etienne, Lyon, Clermont.

On est une quarantaine cette année dans l’association. Il y a 5 membres au bureau. Fabrice le président, moi qui suis vice-président, Eddy qui est trésorier, Catherine la secrétaire et Emmanuelle vice-trésorière.

 

Pourquoi avoir créé l’association Japan Shudai ?

On voulait promouvoir la culture japonaise ! Et le fait d’aller à des conventions sur le Japon ça nous a donné envie de le faire. Le but, c’est aussi de promouvoir des artistes du roannais qui gravitent autour de cet univers !

 

Pourquoi as-tu souhaité être vice-président de cette association ?

Avant d’être vice-président pour Japan Shudai, je m’investissais déjà beaucoup dans l’association. Ça s’est donc déroulé naturellement ! Il y avait une place qui s’est libérée, je me suis présenté et ça s’est fait !

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Peux-tu nous expliquer ton rôle en tant que vice-président de Japan Shudai ?

Sans porter toutes les casquettes, je fais un peu de tout. Il y a la trésorerie que je ne fais pas, et l’écriture en mode secrétaire que je ne fais plus trop. On s’arrange pour inviter des guests, faire les devis pour la convention, aller chercher du matériel. On touche un peu à tout sans prendre la place des autres non plus !

 

As-tu un souvenir marquant lié à l’association ?

Oui, quand on a fait la convention ! On allait plus ou moins le faire… Et finalement ça s’est concrétisé ! On ne s’attendait pas à avoir autant de succès ! Ça s’est vraiment bien passé, tout le monde était content. On a pu sympathiser avec des gens qu’on regardait sur internet par exemple !Il y avait une ambiance conviviale ! Ça a mieux marché que ce qu’on avait prévu. On s’était dit « Si on arrive à avoir 1000 personnes ça serait déjà bien ! » et finalement on en a eu 1200 !

 

Tu es déjà bien investi dans cette association, pourquoi as-tu voulu poursuivre ton engagement sous forme d’un service civique aux Amis du vieux Crozet ?

Je voulais gagner de l’argent… Je voulais continuer les études mais je n’ai pas pu. J’ai voulu travailler mais je n’ai pas trouvé. On m’a proposé le service civique. C’est un moyen pour moi d’avoir un peu d’argent et de gagner mon indépendance. En même temps, ça me plaisait de collaborer avec une association puisque j’avais déjà la fibre associative ! Et le projet est pas mal : je reste au service de la culture mais sous une autre forme. Et c’est un rôle assez important pour faire parler les cultures !

Interview : Jennifer Laude

Laura, en service civique au Centre social détentes loisirs du Coteau : « Je le fais pour avoir une expérience différente ! Ça me permet de voir plus clair sur mon projet. »

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Laura est une des benjamines du service civique de la Ligue 42. À 18 ans, cette jeune femme a souhaité diversifier son expérience en rencontrant un public différent de celui qu’elle voit habituellement. Découvrez le portrait de Laura, qui effectue une mission pour le Centre social détentes loisirs, au service d’un public fragilisé pour créer du lien !

 

Peux-tu nous en dire plus à ton sujet ?

Je suis Laura, j’ai 18 ans. J’ai fait un bac pro dans le domaine du service à la personne. J’ai donc fait plein de stages dans des centres et des écoles. C’est comme ça que j’ai su que je voulais travailler avec des enfants. Et c’est pour ça que je suis en service civique ici !

 

Pourquoi as-tu voulu faire un service civique ?

En sortant du Bac, même si je savais que je voulais travailler avec les enfants, je ne savais pas vers quoi me tourner avec précision. J’ai entendu parler du dispositif service civique. J’ai fait plusieurs centres. Ici on me proposait quelque chose de différent, car il y a un accueil d’enfants porteurs de handicap. Comme il n’y avait pas ça dans les autres centres, je me suis dit que ça m’apporterait une belle expérience. J’ai donc choisi de faire mon volontariat ici !

 

C’est donc toi qui as démarché les structures pour proposer un service civique ?

Au début, je me suis renseignée sur le dispositif et j’ai appelé la Ligue de l’enseignement de la Loire. On m’a expliqué comment procéder. Il fallait que je trouve une structure d’accueil et une tutrice. Je suis donc allée au Centre social détentes loisirs et on m’a proposé cette mission !

 

Peux-tu nous en dire plus sur ce que tu fais pendant ta mission ?

Je suis en mission du Lundi au Vendredi. Lundi Mardi et Jeudi, j’aide au périscolaire à l’école des ETINES. Le mercredi après-midi, je suis avec un petit garçon porteur d’un handicap. Mardi et vendredi, j’aide sur l’administratif pour préparer les rencontres avec l’association La contre allée. Je rencontre les personnes en service civique là-bas. On organise les activités à faire. On fait des rencontre généralement avec “les bleus” qui sont les 8-10ans ! Selon  les semaines, on varie : des fois on va chez eux, des fois ils viennent chez nous. On prépare des activités. On essaye de les adapter aux enfants de la Contre allée plutôt qu’à l’âge des enfant du centre ! Même si les activités sont simples pour les enfants du centre social, le but c’est qu’une fois leurs activités finies, ils aident les enfants autistes à faire les leurs. Ils s’investissent beaucoup.

 

Tu parles d’accueil d’enfants porteurs de handicap, peux-tu nous en dire plus à ce sujet ?

On accueille un enfant de 7 ans qui est trisomique et autiste. Il y a toujours des services civiques pour s’en occuper. Moi, je suis là pour m’occuper de lui. Quand il arrive, je le laisse jouer, courir un peu… Pour les activités, elles sont généralement manuelles. Souvent il ne les fait pas quand il y a du monde. Donc je m’isole avec lui dans une salle où il a l’habitude d’être pour faire l’activité prévue. ça prend un certain temps avant qu’il se décide à la faire. S’il ne veut pas, je n’insiste pas trop si je vois que ca n’ira pas plus loin. J’essaye de faire des jeux simples comme le loto, ou les puzzle…  Et de l’autre côté, il y a le projet avec l’association La contre allée où on facilite l’échange et la rencontre  entre le centre social et l’association, mais aussi entre les enfants !

 

Pourquoi cette mission spécialisée auprès d’un public porteur d’un handicap ?

Je le fais pour avoir une expérience différente ! Ça me permet de voir plus clair sur mon projet. Je sais plus ce que je veux faire et avec quel public je veux vraiment travailler.

 

Que t’apporte le service civique et qu’est-ce que tu apprécies le plus ?

Ça m’apprend à être plus patiente ! Pendant les vacances, j’ai été avec les plus grands. Il y en a certains qui sont « compliqués ». J’étais avec un petit garçon bien coriace ! Il a fallu que je me canalise beaucoup, que j’évite de crier, que j’explique plus…

Ce que j’apprécie le plus ? C’est m’occuper du petit garçon ! ça apporte beaucoup !

 

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Que vas-tu faire après ton service civique, y as-tu pensé ?

Je me suis renseignée sur les métiers possibles pour moi. Je veux être agent territorial spécialisé des écoles maternelles. Il faut que je passe le concours mais je m’en suis rendue compte un peu tard, et pour cette année le concours est déjà passé. Je le ferai l’année prochaine ! Je veux travailler soi dans les écoles soi dans les centres !

 

Est-ce le service civique qui t’as aidé à trouver ta voie ?

J’ai toujours su que je voulais travailler avec les enfants. Mais ici, j’ai pu discuter avec les animateurs et la directrice. Et on m’a expliqué que dans les centres sociaux, l’embauche se fait plus sur les vacances. J’y vois plus clair !

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Photo et propos recueillis par Jennifer Laude

Mylène et Mickael, volontaires pour Carotte Production et Le PAX « Ça nous apporte l’épanouissement et l’apprentissage. C’est un tremplin pour l’avenir, pour poursuivre dans le milieu ! »

Carotte production Mylène et Mickaël

Mickael a quitté sa ville d’origine pour son service civique. Mylène voulait poursuivre son expérience au service de la culture. Elle a donc démarché elle-même sa structure pour faire un volontariat. Découvrez le portrait de ces deux volontaires aux parcours différents mais avec la même passion pour le monde de la musique !

 

Pouvez-vous nous en dire plus à votre sujet ?

Mickaël : J’ai 25 ans, je suis musicien vidéaste sur internet. Je viens de Montluçon. J’ai déménagé spécifiquement pour faire mon service civique ici !

Mylène : J’ai 20 ans ! J’aime beaucoup la nature, la musique, d’où l’objectif de cette mission, d’être dans le monde de la musique !

 

Pourquoi avez-vous voulu faire un service civique ?

Mickaël : Je cherchais un travail mais je ne trouvais pas… Et j’ai découvert le service civique. J’ai vu cette offre qui correspondait vraiment à ce que je voulais faire dans le monde du spectacle. Je me suis dit que ça pouvait être un super tremplin ! Je voyais aussi l’occasion de donner un coup de main et d’apprendre beaucoup de choses. C’était une super opportunité donc je me suis dit « Tant pis, je tente et je déménage ! ». Et ça a marché, aujourd’hui j’ai la chance de participer à un nouveau et beau projet !

Mylène : J’avais fait un stage dans cette association et j’ai fait une demande pour le service civique. J’avais donc déjà un pied à l’étrier. Je me suis dit autant poursuivre dans cette voie pour apprendre le métier et voir le monde du spectacle dans toute sa grandeur !

 

Pouvez-vous expliquer en quoi consistent vos missions pour LE PAX et Carotte Production ?

Mickael : J’aide à la régie de la salle, j’accueille les artistes dans les meilleures conditions possibles. J’aide à l’installation du matériel pour les spectacles. Je fais l’entretien de la salle, l’installation du matériel, le montage et démontage.

Mylène : J’aide à la mise en place de la communication. On a pris récemment la gestion de la salle. Le but est de développer ce lieu et de le faire connaître. Ma mission est donc principalement orientée sur la communication pour faire connaître la salle à l’ensemble du territoire stéphanois. J’essaie de favoriser le lien social avec l’association en donnant accès à la salle. On a des tarifs adaptés à tous les publics. On essaie de donner accès à la culture à tous. C’est la création d’un « bébé » et on fait tout pour le faire connaître !

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Qu’est-ce qui vous plait le plus dans vos missions ?

Mickael : C’est la rencontre avec les artistes. Le genre de spectacle qui se fait ici, ce n’est pas du tout ce que j’irai voir pour mon plaisir personnel. Ça me fait découvrir des choses que je n’aurai pas découvertes si je n’étais pas ici. J’ai de bonnes surprises ! Puis le contact avec tous ces artistes est enrichissant. L’équipe qu’on aide est au top, il y a une super ambiance, donc c’est génial pour apprendre !

Mylène : Je reviens sur ce que dit Mickael : ce qui me plait c’est la rencontre, que ce soit avec les artistes ou le public. C’est ce côté « lien social » qui me plait beaucoup et qui apparait constamment. C’est vraiment quelque chose d’épanouissant. En plus de ça, la richesse de ce milieu nous en apprend tous les jours ! Il n’y a pas un jour où on va s’ennuyer car c’est diversifié comme mission ! Je suis vraiment heureuse de la faire ! C’est très formateur.

 

Pourquoi avoir choisi cette mission avec Carotte production et pas une autre ?

Mylène : Je voulais faire ça depuis longtemps. J’ai fait un bac pro et un BTS en communication, et j’avais déjà très envie de travailler dans l’événementiel et l’organisation de concerts. Dès que je suis entrée en BTS, j’ai fait en sorte d’orienter mes stages dans cette direction car c’est un secteur difficile d’accès. Il y a donc un fil conducteur qui m’a menée ici. C’est vraiment quelque chose que je voulais faire depuis des années !

Mickael : J’adore le monde du spectacle. Quand je regardais les offres de service civique, je n’ai vu que celle-là dans le monde du spectacle. Je me suis dit « C’est vraiment ça que je veux faire alors essayons ! ». Et ça a marché !

 

Qu’est-ce que vous apporte votre mission en service civique ?

Mylène et Mickael : Je pense qu’on est d’accord pour dire que ça nous apporte l’épanouissement et l’apprentissage. C’est un tremplin pour l’avenir, pour poursuivre dans le milieu. Ça nous forme pour l’avenir !

 

Comment envisagez-vous l’avenir après votre volontariat avec Carotte Production ?

Mylène : Autant pour Mick que pour moi, on a la chance d’être dans une bonne maison, dans une grande famille. On est en lien avec des artistes du label depuis 10 ans, les garçons de la salle sont là depuis des années. Il y a une vraie synergie. Et on a bien envie de rester ici !

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Article et crédits photos : Jennifer Laude