Archives de catégorie : Volontaires 2017-2018

Découvrez les volontaires 2017-2018 à travers des témoignages. Propos recueillis par Faustine.

[Article] : Léa et Yanis, 2 parcours opposés et un engagement commun à l’Amicale Laïque Chapelon

Avec deux parcours bien différents, Léa et Yanis se retrouvent ensemble depuis plusieurs mois à l’Amicale Laïque de Chapelon dans une mission en lien avec l’enfance.

Bonjour, pouvez-vous présenter ?

Léa : Bonjour, je m’appelle Léa, j’ai 21 ans. Je viens de Saint-Etienne. J’adore tout ce qui est en lien avec le secteur de la petite enfance. Après avoir passé mon baccalauréat ST2S : Sciences et Techniques Sanitaires et Sociales, j’ai fait une année en école infirmière, mais ça ne m’a pas plu. Donc je me suis orientée vers le secteur de la petite enfance.

Yanis : Bonjour, je m’appelle Yanis, j’ai 18 ans et j’habite à Saint-Paul-en-Jarez. J’ai fait un baccalauréat professionnel de production graphique. J’ai également fait un peu de Langues Étrangères Appliquées à Jean Monnet, avant d’arrêter. Je n’arrivais pas à tout gérer et j’ai préféré me focaliser sur le Service Civique.

Comment avez-vous découvert le dispositif du Service Civique ?

Léa : Personnellement, je l’ai découvert grâce au bouche à oreille avant de beaucoup me renseigner sur Internet.

Yanis : J’ai une amie qui m’en avait parlé, puisqu’elle savait que je ne savais pas trop quoi faire de ma vie à ce moment donné.

Quelle est votre mission et pourquoi l’avez-vous choisi ?

Léa : Je suis en mission depuis le mois de septembre. Je m’occupe d’accompagner le périscolaire et de l’animation. C’est quelque chose qui me convient. J’ai choisi cette mission parce qu’elle est dans le secteur de l’animation. J’ai déjà mon BAFA et je connais cet univers. Je peux être en contact avec un public jeune, qui m’apporte de l’expérience pour plus tard. En plus, je connais déjà cette structure puisque j’ai déjà été animatrice ici. Même si c’est différent, ça m’a aidé à être plus à l’aise.

Yanis : Je suis en mission depuis janvier. Ma mission c’est accompagner le périscolaire et faire de l’animation au sein de l’Amicale Laïque Chapelon. J’ai également un projet de faire un film : je donne des idées, j’organise… Je m’occupe principalement de la musique du film car je fais du piano depuis pas mal de temps. Je ne connaissais rien à ce milieu, mais c’est la découverte qui m’a fait choisir cette mission. Je me suis dit : pourquoi ne pas tenter ? Et jusqu’ici ça me plaît.

Quelles sont les qualités nécessaire pour s’épanouir dans vos missions ?

Léa : Il faut avoir de la patience avec les enfants, être très disponible parce qu’ils demandent beaucoup d’attention.

Que diriez-vous à un jeune qui s’intéresse au Service Civique ?

Yanis : Si t’as envie de t’engager et du temps à donner, fais-le. Utilise ce temps « en trop » pour aider les autres, devenir quelqu’un et voir qui tu es.

Léa : Et à côté de ça même si tu as un projet professionnel, et que tu sais quoi faire, tu peux faire un Service Civique. Ça t’apporte de l’expérience, une indemnisation, pleins de choses…

Et après ?

Yanis : C’est une idée qui m’est venue il n’y a pas très longtemps, mais essayer de passer mon BAFA. Pourquoi ne pas continuer là-dedans ? Ce Service Civique a été une découverte pour moi.

Léa : Je vais essayer de rentrer en école d’auxiliaire-puéricultrice. Si je ne peux pas rentrer l’année prochaine, on verra.

Le podcast de Léa et Yanis :

[Article] : Sofien, volontaire avec Lire et faire Lire : « Ma mission consiste à créer du partage et des liens entre les enfants et les séniors »

Originaire de Toulon, Sofien est depuis plusieurs mois engagé au sein de l’association Lire et Faire Lire qui propose aux plus de 50 ans de partager avec les enfants le plaisir de la lecture.

Bonjour, qui es-tu ?

Je me présente, je m’appelle Sofien Hachani et j’ai 20 ans. Dans la vie, j’aime le football, lire… Je suis en deuxième année à la faculté de droit de Tréfilerie à Saint-Etienne et en Service Civique avec l’association Lire et Faire Lire.

Comment as-tu découvert le Service Civique ?

J’ai découvert le Service Civique via un ami qui en avait fait un et qui m’a expliqué le concept. Ça m’a plu. Du coup, je suis allé sur le site national et je me suis inscris. Je n’avais rien à faire et je voulais avoir une expérience dans un domaine professionnel.

Peux-tu nous parler de l’association Lire et Faire Lire ?

L’association Lire et Faire Lire permet aux séniors de devenir bénévole afin de transmettre et de partager leur plaisir de lire aux enfants. On ne fait pas lire les enfants, on leur transmet le plaisir des mots.

En quoi consiste ta mission ?

Ma mission consiste à créer du partage et des liens entre les enfants et les séniors. Je favorise la relation intergénérationnelle. Je vais aussi dans des écoles lire des livres aux enfants : aux amicales laïques de la Terrasse et de Chaléassière. J’interviens dans les deux maternelles pour des moyennes et petites sections, de deux ans jusqu’à quatre ans. Je lis des livres, fais des activités. En parallèle, à notre siège situé à la Ligue de l’Enseignement, je fais un peu d’administratif et m’occupe des séniors qui viennent pour des formations. Je les aide à s’intégrer dans des établissements, pour aller lire aux enfants.

Rencontres-tu des complications dans le déroulement de ta mission. Si oui, comment les surmontes-tu ?

Il faut bien parler avec les enfants et faire attention à ce que l’on dit. Il faut savoir les canaliser. C’est parfois un peu plus difficile car certains s’agitent lorsque je lis. Il faut avoir un peu de caractère pour les gérer.

Que dirais-tu à un jeune tenté par une mission de Service Civique ?

J’ai voulu faire cette mission parce que ça me parlait et que j’ai bien aimé le concept. Pour moi, c’était quelque chose à faire. Mais à un jeune de 16 ans, je lui dirais de réfléchir avant de se lancer. Pour les plus grands, ça permet d’ouvrir des portes, surtout s’ils choisissent bien leur mission. Dans ce cas, je leur dirais de foncer. Je ne regrette pas, au contraire.

Et après ?

Je vais continuer ma faculté de droit. Par la suite, je pense continuer jusqu’au Master et faire notaire ou rentrer dans une agence d’assurance.

[Article] : Marie, s’implique dans une mission pour les Droits de l’Enfant

Après un engagement associatif à Paris en parallèle de ses études, Marie a souhaité continuer à se rendre utile en s’impliquant dans une mission de Service Civique au sein de l’Amicale Laïque de la Chaléassière-Bergson-Carnot.

Bonjour, qui es-tu ?

Moi c’est Marie, j’ai 21 ans et je viens de la Terrasse sur Dorlay dans le Pilat. Je suis passionnée d’arts : de théâtre, de littérature, de cinéma… J’ai fait un baccalauréat littéraire à Saint-Chamond avant de monter sur Paris pour faire du théâtre pendant trois ans. Là, je suis redescendue depuis septembre 2017 chez mes parents.

Pourquoi faire une mission de Service Civique ?

Je suis arrivée en septembre chez moi, et je faisais juste ma fac à distance.  Du coup j’avais envie de faire quelque chose d’autre à côté en rapport avec les enfants. L’année dernière j’étais dans une association qui aidait les personnes étrangères à apprendre le français. Aider les gens, me sentir utile, ça m’a beaucoup plu. Dans cette association j’avais un but, c’est ce que j’avais envie de retrouver et voilà pourquoi je fais un Service Civique.

En quoi consiste ta mission ?

La structure qui m’accueille est l’Amicale de la Chaléassière Bergson. Ma mission consiste à promouvoir la citoyenneté auprès des enfants. Chaque mercredi, le but est de créer trois fresques qui seront affichées sur des poteaux à l’entrée du bâtiment à la fin de l’année. J’ai choisi cette mission avant tout pour ce projet, car les Droits de l’Enfant, je trouve ça très important et j’ai envie de les promouvoir. J’accompagne également les temps périscolaires : on fait des activités manuelles, sportives, des lectures… J’aime ce contact avec les enfants.

Quelles sont les qualités nécessaires pour effectuer une mission comme la tienne ?

Il faut aimer les enfants, être patient. Il faut aussi être créatif pour les activités manuelles. On n’est pas enseignant, mais il faut aimer partager et transmettre.

Rencontres-tu des difficultés dans l’exercice de ta mission ?

Je n’ai pas forcément de complications. Après, avec la fac à côté de mon Service Civique, ça me stresse et j’ai du mal à gérer les deux. L’avantage de faire ma fac à distance, est que je peux gérer mes horaires comme j’en ai envie. Malgré tout c’est beaucoup d’organisation et de travail.

Et après ?

Pour le moment, je ne pense pas vraiment à mon avenir professionnel. C’est ce que j’ai envie de faire à l’instant T. L’année prochaine, je vais continuer ma fac car je suis seulement en deuxième année de Lettres et continuer le bénévolat. Travailler avec les enfants ? Pourquoi pas, mais je ne sais pas encore.

[Article] : Rencontre avec Jean-Richard, volontaire à l’école de la Veüe

 Âgé de 20 ans, Jean-Richard s’est lancé dans une mission de Service Civique en parallèle de ses études en troisième année de Sciences de l’Éducation. Depuis quelques mois, il est volontaire au sein de l’École de la Veüe située à Saint-Etienne.

Bonjour, peux-tu te présenter ?

Bonjour, je m’appelle Deston Jean-Richard, j’ai 20 ans. J’aime voyager, découvrir et partager avec mes amis. Sur le plan scolaire, j’ai fait un baccalauréat littéraire, je me suis ensuite orienté vers une licence de sciences de l’éducation et je suis actuellement en troisième année.

Comment as-tu découvert le Service Civique ?

Le Service Civique, je l’ai découvert par le biais d’une amie, qui l’avait déjà fait auparavant. J’ai également vu quelques publicités sur les réseaux sociaux. Je me suis renseigné ensuite sur le site national.

Quelle est ta mission ?

Je suis à l’École primaire de la Veüe. Elle est constituée de dix classes, allant du CP au CM2. La particularité des classes est qu’elles sont souvent à double niveau. Ma mission consiste à être dans les classes avec les professeurs. Je suis là comme un soutien pédagogique. Je les aide dans l’explication des exercices, des consignes. J’anime des ateliers avec eux, et des activités.

Pourquoi avoir choisi cette mission ?

Ma mission est en lien avec mon parcours scolaire. Je suis étudiant en sciences de l’éducation et j’ambitionne à devenir CPE (Conseiller Principal d’Éducation). J’ai trouvé que c’était un bon moyen de découvrir ce qu’il se passe dans ce monde professionnel. C’est comme un grand stage.

Quels projets te tiennent à cœur ?

Je n’ai pas encore mis l’ensemble de mes projets en place. Cependant, j’accompagne quotidiennement une activité qui se déroule dans la salle d’évolution. Chaque jour à la récré, je propose des activités et des jeux de société à une classe. C’est un moment propice à l’échange entre les élèves et moi.

Quelles sont les qualités nécessaires pour ta mission ?

Il faut de la patience et de la volonté. Évoluer avec les enfants, ce n’est pas facile. Ils sont très dynamiques. Il faut avoir l’envie et apprécier le contact avec les enfants tout en étant à leur écoute.

Rencontres-tu des difficultés dans l’exercice de ta mission ?

Comme on travaille avec des enfants, il faut vraiment tout planifier pour qu’il n’y ait pas de trou dans le programme. Il faut savoir comment faire, est-ce que ça va marcher… Et sinon ce serait plus vis-à-vis de l’emploi du temps avec mes études pour gérer les deux.

Quels conseils donnerais-tu à un volontaire qui compile Service Civique et études ?

Avant de s’engager, il faut être sûr de pouvoir avoir le temps. Il faut savoir que le Service Civique avec la Ligue 42 demande 24h par semaine. Si on est étudiant, je pense qu’il faut avoir moins de 15h de cours pour pouvoir faire les deux.

Et l’après ?

L’an prochain, si j’ai ma licence cette année, je passe en Master MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation) pour ensuite préparer le concours de CPE.

 

[Article] : Rendez-vous au Bessat pour la promo 2018 des Volontaires de la Ligue 42 !

Le 20 janvier dernier, 66 des 80 volontaires engagés avec la Ligue de l’Enseignement de la Loire se sont donnés rendez-vous au Centre La Traverse au Bessat pour une journée de rassemblement. Au programme, débats, jeux et rencontres dans la bonne humeur et le partage.

 

C’est sous la neige que les volontaires débarquent au Bessat en ce troisième samedi de janvier. Un peu endormi, le groupe est invité à se réveiller à travers un petit déjeuner loto bingo. Le but ? Trouver un volontaire répondant à la spécificité de l’une de nos cases : « Qui parle trois langues ? » ou « Qui pratique un sport collectif ? ». Après cette introduction dans le sourire, les quatre intervenants : Marie, Camille, Olivier et Stéphane se présentent. Ils sont suivis par Saïd Idir, le Directeur Général de la Ligue 42 qui a pris le temps de présenter brièvement le mouvement. Ensuite, les intervenant invitent le groupe à débuter la journée par une première activité en lien avec le Service Civique. Sur diverses affiches sont inscrits des mots en lien avec l’engagement tels que : valeurs, éducation, citoyenneté… Chaque volontaire peut s’exprimer sur ces thématiques de façon libre et anonyme. Rassemblés en groupe, les volontaires s’attellent à la réalisation d’une affiche à partir des contributions de chacun, présentée ensuite devant l’ensemble du groupe.

 

Marouane, volontaire passionné de dessin s’attelle à la réalisation d’une affiche sur l’engagement

 

Il est ensuite l’heure du déjeuner. Au réfectoire, l’ensemble des volontaires partagent un repas préparé par l’équipe du Centre La Traverse. Un moment d’échange permettant de se découvrir les uns les autres, comme avec le studio photo installé dans la bibliothèque.

 

Dans la bonne humeur, Yasmina et Clara ont posé au studio photo

 

Dans l’après-midi, après la prise de parole du Président de la Ligue 42, Gilles Epale, qui insiste sur la qualité de l’engagement des volontaires et l’importance de cette journée de rassemblement pour favoriser la mixité et l’échange, c’est au tour du jeu de l’horloge. Une animation permettant le dialogue entre chacun des volontaires, à travers des questions telles que « En quoi consiste ta mission ? » ou « Quel est l’événement de 2017 selon toi ? ».

 

Les Volontaires échangent au cœur du jeu de l’horloge

 

Enfin, la troisième activité est lancée ! Divisés en petits groupes, les volontaires sont amenés à débattre de ce qu’ils sont autorisés à faire ou pas au sein de leur mission de Service Civique. Atelier instructif qui rappelle la place du volontaire au sein d’une structure associative ! Pour finir, l’ensemble du groupe se retrouve pour effectuer le bilan de cette journée dense mais conviviale, avant de reprendre tranquillement la route vers Saint-Etienne.

 

Marie, référente du Service Civique à la Ligue 42 débat avec les volontaires de leur statut au sein de leur structure d’accueil

Le bilan de cette journée de rassemblement :

[Article] : Domitille en mission à la galerie Les Limbes : « Le Service Civique me permet d’approfondir mon engagement bénévole »

Étudiante en Master à Saint-Etienne, Domitille âgé de 24 ans, s’est engagée auprès d’une structure qu’elle connait bien : la galerie Les Limbes, dans une mission d’appui à la promotion et à l’accompagnement d’activités artistiques et culturelles.

Bonjour, qui es-tu et que fais-tu en Service Civique ?

Je m’appelle Domitille Pascal. Je suis en Master 1 Recherche Arts Plastiques. L’intérêt pour moi de faire un Service Civique était d’avoir un complément de ma formation. Globalement, la formation à la faculté est assez théorique. On n’a pas du tout d’insertion professionnelle, seulement un stage de deux semaines. L’avantage de ce Service Civique de huit mois est qu’il me permet de développer des compétences dans le domaine des arts, de la médiation et du montage d’exposition.

Comment as-tu connu le dispositif ?

Je l’avais connu ici puisque j’étais déjà bénévole dans l’association et que la précédente engagée Justine m’en avait parlé. Je cherche vraiment à m’insérer au niveau de l’enseignement ou de la médiation, ça me permet une expérience de ce côté-là et de confirmer mon projet professionnel. Le Service Civique me permet de poursuivre et d’approfondir mon engagement bénévole.

Peux-tu nous en dire plus sur ta mission ?

Elle consiste à accueillir le public, faire de la médiation sur les horaires de permanence et également participer au montage et au démontage des expositions avec l’accompagnement d’autres bénévoles. On organise également un festival d’arts contemporain, dont le nom devrait être « Carbone 18 ». Ce seront dix jours de festival, du 27 avril au 6 mai 2018, durant lesquels nous allons faire des expositions dans la ville qui mettront en collaboration plusieurs structures : que ce soient des galeries d’art commerciales, associatives ou des lieux de particulier. C’est un évènement qui va s’adresser à tous les publics, ce sera intéressant au niveau du partage de la culture artistique.

Saint-Étienne, une ville d’art ?

Pour un artiste, c’est facile d’exposer à Saint-Étienne parce qu’il y a beaucoup de structures, mais elles ont assez peu de visibilité contrairement à celles de Lyon ou Clermont-Ferrand. C’est là tout l’intérêt du festival : redonner de la visibilité aux structures stéphanoises et aux travaux exposés ici.

Rencontres-tu des difficultés ?

Tout se passe très bien, mais c’est un peu plus compliqué au niveau de la gestion conjointe de mon Master et de mon Service Civique puisque je fais les deux en parallèle. Pour y arriver, je pense qu’il faut être hyper organisé.

Qu’est-ce que ton engagement t’apporte ?

Je suis peut-être un peu plus autonome que quelqu’un d’extérieur qui ne connaîtrait pas la structure. Mais avant, je n’étais là que de manière ponctuelle, pour des vernissages ou des montages d’exposition. Ce qui est intéressant, c’est de travailler en groupe. Je suis comme un noyau qui va redistribuer l’information aux autres, et cela me plaît beaucoup. En termes de cohésion, j’ai appris à transmettre.

Et pour l’après ?

Réussir mes concours de l’enseignement, ou juste réussir à m’insérer professionnellement dans le domaine de la médiation, parce que j’adore ça.

 

[Article] : Lucile, volontaire pour la Mobilité Internationale

Après avoir obtenu son baccalauréat, Lucile, une jeune franco-allemande originaire d’Aix-la-Chapelle, s’est décidée à venir en France pour effectuer un service civique. Depuis quelques mois, cette dernière est engagée au Lycée des Monts du Lyonnais, dans une mission en lien avec la mobilité internationale. Nous l’avons rencontré dans le cadre d’une interview vidéo, à travers notamment l’organisation de la journée célébrant l’amitié franco-allemande.

Mardi 30 janvier, 8h00 du matin, Lucile nous accueille à un arrêt de bus, destination Chazelles-sur-Lyon. Située à quarante-cinq minutes de Saint-Etienne, la petite ville se situe entre le Rhône et la Loire. C’est là, que se trouve le lycée des Monts du Lyonnais, un établissement accueillant un peu moins de 300 élèves. En relation avec Margot, la documentaliste du CDI, Lucile organise la journée franco-allemande. Quelques jours après la date nationale du 22 janvier, se sont plusieurs stands qui sont mis en place au sein de la bibliothèque. Quizz sur l’histoire et la culture allemande avec lots à la clé, exposition de livres et même un buffet de dégustation, Lucile s’est démenée.

A 9h30, c’est au tour des premiers élèves de faire leur apparition. Orientée par Lucile, les lycéens débattent sur la culture allemande, échangent et découvrent des spécialités culinaires pour le moins surprenantes comme une gelée colorée : le Götterspeise, que Lucile a ramené de chez elle. Dans une autre salle réquisitionnée pour l’occasion, c’est un film franco-allemand et des jeux de sociétés tout droit venus du pays natal de notre volontaire qui occupent les élèves.

Clou du spectacle, la cantine du lycée s’est associée à Lucile et sa journée franco-allemande afin d’organiser un repas bien particulier. Flammekueche, choucroute, forêts noires et bretzels sont au menu du Chef.

En bref, une journée réussie pour Lucile et l’ensemble du lycée des Monts du Lyonnais.

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[Article] : Myndi, engagée dans le projet numérique D-Codeurs : « L’objectif était d’approfondir mes connaissances »

Titulaire d’une licence en Arts Plastiques, Myndi, passionnée de dessin, est depuis novembre en mission à la Ligue de l’enseignement de la Loire dans le cadre du projet D-Codeurs, qui vise à proposer des ateliers d’initiation et d’accompagnement aux personnes rencontrant des difficultés d’accès aux outils et usages numériques.

Bonjour, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Myndi Hamilcaro, je suis originaire de l’Ile de la Réunion. J’ai vingt-deux ans. Je suis arrivée à Saint-Etienne il y a quatre ans pour mes études. Dans la vie, je suis passionnée d’arts plastiques. J’aime énormément le sport : le badminton surtout mais aussi l’escalade que j’ai exercé durant ma scolarité. J’aime également la randonnée que je pratiquais surtout à la Réunion.

Quel est ton parcours scolaire ?

J’ai eu un Bac S option Arts Plastiques, puis je me suis dirigée vers une licence d’Arts Plastiques à Saint-Etienne. J’ai été très débordée pendant ma troisième année. Je ne voulais pas avoir fait trois ans pour rien, alors je me suis concentrée sur ma scolarité plutôt que l’après. Malgré des recherches, je n’ai pas obtenu beaucoup de réponses pour mon avenir. Je me suis retrouvée un peu isolée à l’image des personnes ma promo. Je me suis donc intéressée au Service Volontaire Européen, mais il n’y avait pas beaucoup de missions qui concernaient mon domaine. Je me suis alors tournée sur le Service Civique que j’ai découvert grâce à ma Mission Locale qui me l’a conseillé.

Comment considères-tu ta mission de volontariat ?

Dans le domaine de l’art, c’est difficile de rentrer dans le monde du travail avec une simple licence qui est trop large pour un employeur. Je cherchais de l’expérience, pour voir plus loin. Je n’allais pas faire une mission qui ne correspondait pas à ce que je voulais faire dans la vie. L’objectif était d’approfondir mes connaissances.

En quoi consiste ta mission ?

Je fais partie du programme D-Codeurs. Nous créons des ressources en lien avec le projet D-clics Numériques qui est construit en sept thématiques : jeux vidéo, réseaux sociaux, radio… et dont le but est de former des animateurs qui interviendront ensuite auprès de publics en centres sociaux, de loisirs ou autre. J’aide également ma tutrice à animer des ateliers de formation, comme par exemple le 18 décembre à Andrézieux lors de la journée Info Intox durant laquelle j’ai participé à la présentation de l’application X-Ray Goggles qui permet de connaître la structure d’une page web, d’en modifier les codages et donc le contenu. J’apporte un regard nouveau au projet en incluant de la programmation : je travaille sur Scratch et Déclick.net. J’ai notamment créé Poulpy : the Octopus, un jeu Web dont voici le lien : https://scratch.mit.edu/projects/186272561/. Il y aura prochainement une deuxième version du jeu plus élaborée.

Rencontres-tu des difficultés dans le cadre de ta mission de service civique ?

Pour l’instant, je rencontre quelques complications lorsque j’anime des ateliers. Certaines personnes arrivent parfois sur l’atelier en estimant que je ne suis pas en capacité de les aider. Quand j’essaye d’expliquer comment ça marche, certains ne m’écoutent pas malgré le fait qu’ils n’y arrivent pas. Ma tutrice est une professionnelle de l’animation, elle me conseille beaucoup. Grâce à elle je vais vraiment monter en compétences. Ce sont mes premiers mois de mission et tout ira mieux avec un peu plus d’expérience.

Et pour plus tard ?

Je travaille sur mon futur et la recherche d’une formation. J’ai énormément de chance de faire mon service civique au sein de la Ligue. On me propose beaucoup de choses. Ma tutrice travaillant dans le domaine du numérique, m’offre la chance d’acquérir un réseau et des contacts. C’est un soulagement, car je trouve enfin un soutien dans mes recherches. Loin de ma famille qui vit à la Réunion, l’accompagnement de ma tutrice est juste énorme. Pour plus tard ? Pourquoi ne pas partir à l’étranger ?

Retrouvez le podcast de l’interview de Myndi :

[Présentation] Faustine, Volontaire WebReporter 2017-2018

Qui suis-je ? Je m’appelle Faustine, je suis originaire de Saint-Etienne et je suis née le 17 janvier 1999.

Qu’est-ce que j’aime dans la vie ? Passionnée de football, je l’ai pratiqué pendant douze ans, dont trois ans en sports études, avant de prendre la décision d’arrêter cet été pour me consacrer à d’autres projets. Je continue à exprimer ma passion pour ce sport en étant web-rédactrice pour un site d’actualités sur l’ASSE : En Vert et Contre Tous. Dans le cadre de cette occupation, je rédige des articles, réalise des interviews et intervient sur la radio locale Activ.

Comment en suis-je arrivée là ? Après avoir obtenu mon baccalauréat ES en 2016, je me suis dirigée vers une licence d’Histoire à l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne. Malheureusement, cette formation ne m’a pas correspondu. En fin d’année scolaire, j’ai postulé dans des écoles de communication, sans succès. Je me suis donc tournée vers le service civique pour ne pas passer un an à ne rien faire.

Comment j’ai connu le service civique ? Une de mes amies était en service civique au sein d’une école l’année dernière. Je me suis renseignée, et le descriptif m’a plu. J’ai pris la décision de mettre mon année suivante au profit d’une mission civique. Ayant pour objectif de travailler plus tard dans le monde de l’information et de la communication, je me suis tournée vers un engagement en lien avec mon projet professionnel. L’objectif n’était pas de trouver une mission à tout prix, mais bien un projet en lien avec mon futur professionnel.

Mon rôle ? Je suis la Web Reporter des Volontaires à la Ligue 42. Mon engagement consiste à mettre en valeur des missions, des profils et des expériences à travers des articles ou bien encore des vidéos. Je vais à la rencontre des Volontaires de la Ligue afin d’en faire la présentation. Pour tenir à bien cette mission, j’aide, avec l’aide de ma tutrice, à gérer le blog, la page Facebook et l’Instagram des Volontaires à la Ligue 42. Je m’occupe également de l’élaboration de visuels pour certains évènements.

Pourquoi avoir choisi cette mission ? J’aime beaucoup tout ce qui tourne autour de la communication, notamment via les réseaux sociaux. Passionnée depuis le collège par le métier de journaliste, j’ai toujours aimé rédiger des articles, prendre des photos et m’intéresser à l’actualité. Cet engagement me permet de me construire une première expérience dans un domaine qui m’intéresse.

Et après ? Je compte miser sur ma mission de Volontaire pour me construire un dossier solide avec l’objectif d’intégrer à la rentrée prochaine une école de journalisme ou de communication. J’ambitionne de travailler dans le journalisme sportif, dans la communication de clubs sportifs ou dans le monde de la radio.