Joanne est une des dernières volontaires recrutés par la Ligue 42. Elle nous décrit sa mission et nous raconte son expérience.
Pourquoi avoir choisi le Service Civique ?
Joanna : Après avoir obtenu en 2013 mon BTS AGTL et ma carte professionnelle de guide conférencière, je comptais pouvoir travailler de suite en tant que guide. Cependant je manquais de compétences pour exercer ce métier et j’ai pensé qu’il valait mieux que je reprenne mes études l’année suivante pour obtenir les connaissances qui me manquaient. J’ai envoyé plusieurs dossiers de candidature en licence professionnelle, seulement je me suis heurtée à des refus pour chacune de mes demandes. Comme je tenais tout de même à acquérir de l’expérience dans le secteur culturel, notamment tout ce qui touche à l’animation et à la valorisation du patrimoine, j’ai recherché la façon dont je pouvais intégrer ce secteur. Puis de fil en aiguille c’est comme ça que je me suis tournée vers le Service Civique. J’avais déjà entendu parler du dispositif par mon meilleur ami qui fait ses études sur Lyon. Une ancienne camarade à lui en avait fait un à l’issue de sa licence et quand j’ai eu cette période à vide c’est là que ça m’est revenu et que j’ai commencé à m’y intéresser d’avantage. J’ai pris contact avec la Ligue et c’est eux qui m’ont placé sur la mission au sein des Amis du Vieux Crozet !
Peux-tu nous décrire ta mission ?
J : Ma mission est basée sur de la logistique et de la communication. Tout d’abord je les aide à développer leur programme annuel d’activités sur le thème du verre et je collabore avec eux à la mise en place du festival du verre de Crozet qui se déroule chaque dernier week-end du mois d’août. Pour cela je m’occupe des inscriptions (réception, suivi et relance). Je conçois également différents outils de communication (affiches, flyers, articles et communiqués de presse) que je me charge de promouvoir auprès de nos partenaires ainsi que les diffuser aux médias (presse, radio).
Je m’occupe en parallèle de tout ce qui est administratif (répondre aux mails et au téléphone). A partir de juin je vais aussi réaliser certaines visites guidées du village puis assurer la permanence et l’accueil des visiteurs au musée. Je participe d’ailleurs avec les autres musées de l’agglomération de Roanne à l’élaboration de projets communs dont nous faisons le point lors de réunions.
Comment vis-tu ton expérience en tant que volontaire en Service Civique ?
J : Contrairement aux précédents volontaires, ma mission ne se limite pas qu’à un seul projet, ce qui me permet disons de toucher à tout. C’est donc un gros plus et c’est surtout la première fois qu’on m’accorde autant de liberté dans ce que je fais, chose que je n’ai jamais connu avec mes expériences professionnelles antérieures. Faire partie d’une équipe qui me fait confiance est extrêmement gratifiant. J’ai davantage confiance en moi et je n’hésite plus à prendre des initiatives, ce que je n’aurais jamais imaginé venant de moi ! Je suis quasiment certaine d’en apprendre bien plus auprès d’eux que n’importe où ailleurs en particulier pour tout ce qui est gestion de l’aspect logistique d’une manifestation culturelle. Je maîtrise mieux les moyens de communication et ça me permet aussi de me familiariser avec le secteur associatif que je ne connaissais pas vraiment et j’en suis plus que ravie !
Comment vois-tu l’avenir?
J : Je compte toujours retenter ma chance à la rentrée et essayer de m’inscrire en licence professionnelle. Ma mission et ce que je fais au sein de ma structure me plaît tellement que j’aimerais me spécialiser dans la médiation culturelle et donc : intégrer une formation dans la continuité de mon Service Civique, à savoir la conception et la mise en œuvre de projets culturels. Si jamais ça venait à ne pas fonctionner, je compte partir au Chili en décembre prochain. Mon ami est originaire de là-bas et souhaite y retourner pour un projet de création d’association auquel je compte participer.
Enfin qu’as-tu pensé des journées de formation dispensées par la Ligue ?
J : J’ai fait partie du groupe dont les deux journées de formation se sont déroulées au Bessat et j’ai vraiment passé de bons moments. Les ateliers en eux-mêmes étaient intéressants car d’actualité, variés mais surtout organisés d’une façon qui les a rendus vivants et absolument pas ennuyeux, ce que j’avais pu craindre au départ. C’était d’autant plus chouette de se retrouver en petit comité contrairement à la journée de janvier où il a été plus difficile de nouer des liens compte tenu du nombre que nous étions. L’idée de l’internat était géniale car on a vraiment senti qu’une cohésion de groupe s’est créée et on a pu prendre plus de temps pour échanger et partager sur nos missions, sur nous-même.
Propos recueillis par
©Chloé Di Maria