Archives mensuelles : mars 2021

[Portrait] Mona, gagner de l’expérience via une mission Volley

Mona, 20 ans, est engagée en service civique, au sein de la Ligue de l’enseignement 42 et mise à disposition de l’entente volley de Saint-Chamond. Mona n’a aucune passion pour le volley, ce qui l’intéresse c’est l’aspect administratif de la gestion d’un club.

Après avoir commencé sa première année en BTS commerce, Mona se rend compte qu’elle s’est trompée d’orientation. Pendant le confinement, elle met à profit ce temps pour savoir ce qu’elle veut faire ensuite : “j’ai cherché à intégrer l’école d’assistante juridique, mais je n’ai pas trouvé de patron. Alors j’ai préféré m’orienter sur autre chose, et me laisser plus de temps pour mon dossier de candidature. J’effectue donc un service civique au sein de l’entente Volley de Saint-Chamond, et en parallèle, je monte mon projet professionnel et j’espère intégrer à la rentrée une formation d’assistante juridique.”

Mona explique sa mission en quelques mots : “J’étais de base, plus là pour aider sur la communication, je devais faire les invitations et les flyers, mais maintenant comme les matchs sont à huis clos, c’est tout annulé. Après, les logiciels pour faire les flyers et trouver les idées, c’était compliqué mais intéressant à apprendre. Maintenant, je fais plus de l’administration,  répondre au téléphone, vérifier si les licences sont complètes, classement de dossier, de vieux dossiers formats papiers. C’est en rapport avec ce que je veux faire ensuite donc ça me plait plus.”

“De base, je voulais faire une mission de service civique pour mon école, à la fois pour avoir de l’expérience sur mon dossier, mais aussi pour la financer. Après, c’est aussi très enrichissant. On m’en a parlé parce que des personnes ont fait un service civique dans ma famille, et c’était que du plus, je n’ai jamais eu de retour négatif.” 

Trier des vieux dossiers et les classer, participer aux réunions… Mona adore ! “L’aspect de ma mission que j’aime le plus c’est l’aspect administratif. Cela m’a conforté dans ce que je veux faire. Bon après pas pour un club de volley, parce qu’à la longue c’est toujours les mêmes choses, mais c’est quand même intéressant” nuance-t-elle. 

En seulement six mois, Mona voit à quel point elle a évolué grâce à sa mission : “J’ai beaucoup gagné en autonomie grâce à ma mission. J’ai pu aussi rencontrer du monde et commencer à faire marcher un réseau pour trouver mon patron pour ma formation.” D’ailleurs, pour effectuer cette mission, Mona mise sur trois qualités : “l’autonomie, le travail d’équipe et être organisé. Surtout l’organisation, parce que tous les dossiers sont au format papiers, et non numérisés. »

Mona profite de ses trois heures de projets personnels et de son temps libre, pour monter son dossier de candidature pour son école d’assistante juridique, et passer les heures de conduite afin d’obtenir son permis. 

“Il y a toujours quelqu’un pour nous aider. On n’est jamais seul. C’est très enrichissant, on gagne en autonomie. On nous donne des petites responsabilités, même si ce n’est pas grand chose, c’est déjà ça, on nous fait confiance.”

[Portrait] Emilie, se réorienter grâce à un service civique

Emilie, 21 ans, est engagée en service civique, au sein de la Ligue de l’enseignement 42 et mise à disposition de la mairie de Saint-Etienne, pour une mission dans l’école publique de la Veüe. Après des études dans la restauration, Emilie était perdue sur le métier qu’elle désirait effectuer à l’avenir. Ce service civique lui a permis de trouver sa voie.

Emilie, 21 ans, est diplômée d’un bac pro dans la restauration. Après avoir travaillé au restaurant, elle se rend compte que ça ne lui plait plus. Se pose alors la question de : “qu’est-ce que je fais ensuite ?” Emilie a alors l’idée de faire un service civique pour tester son projet de réorientation. Elle nous explique : “J’ai découvert le service civique par une amie qui en a fait un. Elle m’en a parlé parce qu’elle savait que je ne savais pas trop quoi faire et que j’étais un peu perdue. Et comme j’avais déjà fait un stage dans un centre aéré et que j’aimais bien les enfants, je me suis dit pourquoi pas essayer cette mission.”

Depuis novembre 2020, Emilie effectue son service civique au sein de l’école de La Veüe à Saint-Etienne. Grâce à cette mission, elle côtoie différents niveaux du CP au CM2 : “Le matin, je fais les lavages de main. J’ai un emploi du temps en fonction de la classe où je dois me rendre. Une fois dans la bonne classe, la maîtresse m’explique ce qu’ils font, et maintenant je sais quels enfants il faut aider plus que les autres. Je suis toute la journée dans différentes classes, j’accompagne les maîtresses, j’aide les enfants quand ils ont du mal, je les accompagne à la cantine aussi deux fois par semaine, je les sers, les aide à couper leur viande.”

 

“Ce service civique c’était vraiment, à la base, pour voir si travailler avec les enfants ça pourrait me plaire.” 

 

Emilie n’hésite pas une seule seconde pour nous dire ce qu’elle trouve de plus enrichissant dans sa mission : “L’aspect que je préfère c’est être avec les plus petits, les CP et CE1, et les voir apprendre à écrire et à lire, les accompagner pour qu’ils progressent.” Pour les aider à progresser, elle n’hésite pas à donner de son temps. “J’aime aider les CP et CE1 à bien écrire. On prend l’ardoise, je leur fais un modèle et ils doivent la reproduire. Sinon, ils ont des cahiers d’écritures, où la maîtresse écrit une ligne, et il faut rester à côté d’eux pour qu’ils se concentrent et la reproduisent bien” nous explique-t-elle. Cependant, Emilie met en garde : “pour cette mission, il faut de la patience et de la compréhension.” D’autant plus en cette période de crise sanitaire. Pour Emilie, le plus difficile, c’est la mise en place du protocole sanitaire : “C’est un peu difficile d’être au contact des enfants, surtout en cette période, parce qu’on n’a pas le droit de les toucher. Alors que déjà les petits, ils veulent souvent faire des câlins. On passe notre temps à leur dire de se laver les mains, et de leur dire de respecter les gestes barrières, mais ce sont des enfants, c’est dur de leur demander de jouer sans se toucher. Et même le masque, c’est assez embêtant, quand par exemple les maîtresses font des cours de phonétique, c’est compliqué pour les enfants.”

Pour Emilie, aucun regret, cette mission lui a permis de savoir où elle se dirigeait et surtout où elle voulait aller : “J’aime beaucoup voir les maîtresses en action. Par la suite, je pense faire soit un CAP petite enfance, soit me diriger vers le métier d’ Atsem. Ma mission m’a apporté une vision plus claire pour l’avenir. Elle m’a appris à m’exprimer avec les enfants.”

 

Personnellement, quand on m’a parlé du service civique, je me suis dit : j’ai rien à perdre. Finalement, ça m’a bien aidé parce que maintenant, je sais à peu près où je veux aller. Donc, je pense que c’est une bonne idée de faire un service civique.