[Portrait] Lucie, création d’une malle “handicap” au centre social Le Coteau

Lucie, 18 ans, est engagée en service civique, au sein de la Ligue de l’enseignement 42 et mise à disposition du centre social Le Coteau. Pour elle, c’est l’occasion de gagner en pratique auprès d’un tout nouveau public porteur de handicaps.

A seulement 18 ans, Lucie est diplômée d’un Bac pro ASSP, d’un BEP sanitaire et social et d’un CAP petites enfances : “Mon projet était de faire une école d’auxiliaire de puéricultrice, mais ça n’a rien donné, j’étais sur liste d’attente. Avec mon bac, j’ai pu être en contact avec les personnes âgées et les enfants, mais je n’ai pas pu côtoyer des personnes en situations de handicap, et ça m’intéresse carrément, et les stages ne prenaient que les personnes majeures. De base, je ne connaissais pas du tout le service civique. Et c’est sur facebook que j’ai vu l’annonce, la recherche  d’un/une volontaire pour neuf mois de mission, et comme je n’avais pas d’expérience avec le le milieu du handicap, je me suis lancée. Et là, avec le service civique, j’ai enfin l’occasion de découvrir ce public.”

Ne manquant pas une occasion de développer ses compétences, la jeune femme a aussi passé la partie théorique de son BAFA avec la Ligue de l’enseignement de la Loire, et passe bientôt la partie pratique. 

C’est au centre social Le Coteau que Lucie effectue sa mission depuis le 1er Novembre 2020, elle explique : “Ma mission c’est deux phases : la première phase, je suis avec les enfants en périscolaire le soir, et le mercredi toute la journée. Au périscolaire, je ne suis pas avec des enfants en situation de handicap, on fait juste de l’aide aux devoirs. Et le mercredi c’est activités toute la journée, donc j’accompagne une animatrice. Et moi, je suis le plus souvent avec Tom, l’enfant en situation de handicap que j’aide, il est autiste et il a la trisomie 21. Je dois l’intégrer dans les activités. Moi en gros, je dois trouver un truc qui lui égaie sa journée. Et la deuxième partie, c’est dans le bureau le jeudi après-midi, on fait du rangement, on crée des activités. La dernière activité que j’ai faite, c’est un lexico.”  

 

Ce que j’aime le plus c’est être avec les enfants, pouvoir être créative, proposer pleins d’activités pour eux et les voir super heureux, j’adore. Il faut être patiente, avoir de l’imagination, pour créer des activités, être investi et intéressé. Parce que les enfants vont prendre ce que tu leur donne, si tu n’es pas investi ni intéressé, les enfants ne le seront pas non plus.

 

C’est avec beaucoup d’entrain que Lucie nous raconte sa création de la malle “handicap” : “Au centre, on a plein de malles, où dedans on range des éléments d’un même thème, comme une malle “émotions”, une malle “informatique”. Et moi j’ai créé la malle “handicap”. Dedans, il y a des revues sur le handicap, il y a des livres sur les handicaps pour les enfants pour les sensibiliser, il y a des jeux pour sensibiliser aux handicaps et des jeux avec lesquels peuvent jouer les personnes en situation de handicap.”

Après sa mission, Lucie veut retenter les écoles d’auxiliaire de puéricultrice : “je veux juste tenter l’école parce que la formation auxiliaire m’intéresse beaucoup, mais sinon je ne suis pas très école, donc j’irais directement travailler.”

 

Le service civique ? Il.Elle n’a rien à perdre en étant en service civique, il y en a dans tous les domaines, il.elle est rémunéré.e et il.elle gagne en compétence.

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