[Portrait] Reïann, mis à disposition du Suc Terrenoire, livre son planning sportif

Reïann, 19 ans, est engagé en service civique, au sein de la Ligue de l’enseignement 42 et mis à disposition de Association Saint-Etienne Université Club Terrenoire (SUC Terrenoire). Pour lui, le maître mot afin de donner le meilleur de soi-même dans sa mission est : l’organisation.

“J’ai mes sports de prédilection, mais j’aime le sport en lui-même, le fait de bouger, d’être actif !” Si vous vous baladez du côté du stade Janon, vous apercevrez peut-être Reïann en train de faire des tours de terrain suivi des jeunes footballeurs du Suc Terrenoire. Pour Reïann, il est important de faire du sport, et ce dès l’enfance, c’est pourquoi le jeune homme s’épanouit dans sa mission de service civique.

Après un bac STI2D, Reïann enchaîne avec une mention complémentaire dans l’animation sportive : “je voulais, après le bac, faire des études en lien avec le sport, parce que c’est ma principale passion.” Lors de cette mention complémentaire, un de ses professeurs l’informent que le Suc Terrenoire recherche un volontaire. Les stages lors de sa formation ayant été chamboulés par la crise sanitaire, Reïann voit alors ce service civique comme une opportunité pour gagner en expérience.

 

“L’aspect qui me plait le plus c’est d’éduquer les enfants par le sport. De voir les enfants évoluer grâce au sport, c’est ça que j’aime bien, ça les canalise, ils se dépensent du coup ils sont plus calmes, alors ils progressent et prennent du plaisir. C’est ça qui fait que je prends du plaisir.”

 

Pas de quoi chômer pour le passionné de sport ! Hors crise sanitaire son emploi du temps est chargé. En plus du foot, Reïann pratique la boxe en compétition :  “j’ai démarré le foot très jeune, de 6 ans jusqu’à 14 ans, et à 12 ans j’ai commencé la boxe. Au collège, je n’arrivais pas à enchaîner les deux avec les devoirs, alors j’ai dû faire un choix. J’ai choisi la boxe, mais tout en gardant la passion du foot en loisir.” Reïann partage donc son temps entre ses séances de boxe, son accompagnement de la classe foot du collège de Terrenoire, et son service civique au sein du Suc de Terrenoire. Sa mission principale est d’accompagner les enfants le long de la saison, participer à leur entraînement, assister à leur match, les sensibiliser aux valeurs sportives… Cependant, avec la crise sanitaire, les matchs sont suspendus, pour le plus grand déboire de Reïann, et des enfants : “Surtout les gamins, ils viennent à l’entraînement pour le match du week-end, et là, ils n’ont plus ça. Donc on essaie de faire plus de jeux pendant les entraînements pour compenser, mais ce n’est pas pareil. Parce que là, ils jouent face à leur coéquipier et non pas contre un adversaire. Donc ça ne remplace pas la sensation du vrai match et la compétition entre deux équipes.”

Pour pouvoir allier autant d’activités sportives en une semaine, Reïann s’organise. Pour lui, c’est même la qualité principale nécessaire si on veut pouvoir être efficace lors de son service civique. La deuxième qualité nécessaire pour sa mission, c’est l’adaptation et savoir parler aux enfants : “tu ne dis pas les mêmes consignes à un enfant de six ans qu’à un enfant de onze ans, il faut se mettre à leur place. Surtout au niveau scolaire, lui il a six ans, il apprend à lire, lui il a onze ans, il fait plus des maths, donc il faut prendre en compte. S’adapter c’est le mot exact. Être quelqu’un d’organisé. Mais là où tu es victorieux, c’est donner du plaisir aux enfants, qu’ils s’éclatent sur le terrain.” Ce service civique n’est pas sa première expérience avec les enfants, il a eu l’occasion d’animer des activités sportives avec des juniors lors de ses études. D’ailleurs, Reïann en a tiré une leçon : “j’avais eu des difficultés l’année dernière, lors de mes stages en mention complémentaire, là je venais de débuter avec les enfants. Le langage que j’utilisais, ils ne comprenaient pas, je leur parlais comme à des adultes, cette année en service civique, je n’ai pas refait la même erreur. Déjà, même si j’ai commencé ma mission qu’en octobre, dès la reprise en septembre, je venais assister aux entraînements pour que les enfants s’habituent à moi.” 

Pour la suite Reïann veut obtenir le BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse de l’Éducation Populaire et du Sport), il est donc ravi de faire ce service civique qui l’aide dans la composition de son dossier : “Ce qui est bénéfique pour moi c’est de prendre de l’expérience dans l’éducation avec les enfants, parce qu’après j’aimerais rebondir sur un BPJEPS. Le fait d’être dans une structure c’est ça qui va te faire gagner plein de qualités, comment parler avec ses différents interlocuteurs… En plus de ça par exemple, on vient de passer le PSC1 avec la Ligue de l’enseignement, et moi, pour entrer au BPJEPS, il faut être titulaire du PSC1, donc là déjà ça m’a donné quelque chose pour la suite.”

 

“Ce qui est bien en service civique, c’est que non seulement tu fais ta mission, mais en plus de ça, on te guide pour ce que tu feras après. Donc, déjà, juste ça, c’est vraiment très bénéfique. Et en plus de ça, tu vas prendre de l’expérience, donc c’est magnifique pour ton CV.”

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