Interview de Clara, Volontaire à la Ligue de l’Enseignement 42.
« C’est une expérience où on a le droit de se trompe »
Peux-tu te présenter brièvement ?
Je m’appelle Clara, j’ai 22 ans. Je suis en master science de l’art à l’université Jean Monnet à Saint-Etienne et en Service Civique à la Ligue de l’Enseignement 42.
Comment as-tu entendu parler du service civique et pourquoi t’être engagée ?
Je connaissais déjà la structure dans laquelle je suis. À mon retour de l’étranger, je voulais trouver un travail dans une galerie d’art ou un musée. Mais il me fallait aussi un travail pour financer mes études. Je savais que les Limbes (mon lieu de mission) prenaient des volontaires en service civique donc je me suis intéressée à cette éventuelle solution.
En quoi consiste ta mission ?
Ma mission consiste à accueillir les personnes qui viennent pour visiter la galerie, à faire de la médiation culturelle, à monter les expositions avec les artistes, à organiser les vernissages et également organiser les événements liés à la galerie.
Le contact avec les personnes ce n’est pas trop difficile ?
Non ça va ! Puis, comme ça fait partie du métier que je veux faire dans l’avenir, le contact est assez présent.
En quelques mots peux-tu expliquer ce que fait ta structure ?
L’espace « Les Limbes » est un lieu de diffusion et de promotion des arts plastiques actuels et contemporains, géré par l’association Céphalopode.
Quel aspect de ta mission préfères-tu ?
C’est le montage avec les artistes, c’est-à-dire que, dans une exposition globale, tout se monte. Quand les artistes arrivent avec leurs œuvres, ils nous disent où les accrocher, ils expliquent également l’histoire de l’œuvre etc. C’est une partit très manuelle, on « bricole » en quelque sorte.
Que comptes-tu faire après ton Service Civique ?
Après mon service civique, j’espère finir mon master 2. Je compte aussi repartir à l’étranger, plus précisément au Canada pour retrouver aussi un travail dans une galerie d’art.
Que dirais-tu a une personne qui veut faire un service civique, mais qui hésite ?
Je lui dirais qu’il n’y a pas de raison d’hésiter car c’est bénéfique. C’est une expérience où l’on a le droit de se tromper, voir si c’est bien ce que l’on veut faire dans l’avenir ou si on veut changer d’orientation.