[Article] : Blandine est au cœur d’un projet de construction de cabanes

Originaire de l’Aveyron, Blandine s’est orientée vers une mission de Service Civique en lien avec son projet professionnel dans l’environnement. Depuis plusieurs mois, cette dernière est volontaire au sein du CILDEA. En partenariat avec Nolwenn, une autre volontaire engagée indépendamment de la Ligue 42, elle mène un projet de cabane en éco-construction.

Bonjour ! Qui êtes-vous ?

Blandine : Je m’appelle Blandine, je viens de Millau dans l’Aveyron et j’ai 22 ans. J’aime beaucoup la randonnée, le vélo, l’escalade….

Nolwenn : Je m’appelle Nolwenn, je viens de la région parisienne et j’ai 23 ans. Je suis diplômée de lettres, et je souhaite me tourner vers le culturel : musique, danse, théâtre…

Quelles sont les structures qui vous accueillent ?

Blandine : Avec la Ligue 42, je suis volontaire au CILDEA : Centre d’Initiatives Locales pour le Développement de l’Emploi et des Activités. Il se situe à Boën-sur-Lignon. C’est une association qui fait plusieurs choses assez variées : il y a un jardin de cocagne (maraichage biologique par l’insertion professionnelle), un pôle éducation à l’environnement (interventions dans des écoles autour de l’eau, du recyclage…) et aussi du jardinage sans produits phytosanitaires. Nous proposons également un accompagnement aux agriculteurs en difficulté.

Nolwenn : Je suis engagée dans un centre culturel de rencontre. C’est un lieu avec un patrimoine à valoriser : dans mon cas, il s’agit du château de Goutelas. Nous proposons une programmation culturelle pluridisciplinaire. Nous avons plusieurs artistes français comme étrangers en résidence (des danseurs, des comédiens, des écrivains…) qui viennent effectuer un travail de création dans le château. Nous organisons aussi des spectacles et des concerts pour inviter les publics à venir rencontrer les artistes présents sur place.

Quelles sont vos missions ?

Blandine : C’est un peu compliqué… J’ai fait comme j’ai pu, avec beaucoup d’autonomie. J’ai pu me débrouiller en partant vers des choses qui m’intéressaient, notamment le projet de création d’une cabane en éco-construction ou encore l’événement national « De ferme en ferme » qui visait à sensibiliser le grand-public aux circuits courts et à l’agriculture biologique fin avril.

Nolwenn : Je promeus l’activité du centre culturel avec des affiches, des flyers tout en gérant les réseaux sociaux et le site Internet. Je fais également le lien entre les artistes et les publics. Je m’occupe de l’accueil des spectateurs, que ce soit pour les spectacles ou de simples visites.

Comment est né votre projet ?

Nolwenn : Ma tutrice nous a proposé à Blandine et à moi de travailler ensemble sur ce projet. Elle a vu qu’on se connaissait, qu’on s’entendait bien et qu’on avait toutes les deux des intérêts en commun. Elle nous a proposé d’être responsables d’un projet de cabane. Le centre culture organise un programme de construction de cabanes pendant l’été pour la deuxième année consécutive. Elle a voulu qu’on soit responsable de l’un d’entre elles. Nous avons travaillé dessus pendant plusieurs mois avant la concrétisation ce week-end.

Blandine : Pleins de choses se sont passées avant ce week-end. Déjà, la thématique de cette cabane est l’écoconstruction : autrement dit les méthodes respectueuses de l’environnement. Le 14 avril nous avons tout d’abord animé un atelier sur l’écoconstruction afin d’en parler et de mettre la main à la pâte pour construire des briques en argile, paille et sable. Celles-ci ont pu sécher pendant plus d’un mois avant d’être intégrées à la cabane. Après cet atelier, les participants ont pu apporter leurs idées afin de construire la structure de la cabane.

Nolwenn : Plusieurs petites réunions ponctuelles ont ensuite été organisées pour les participants les plus motivés afin de préparer concrètement la réalisation. Nous nous sommes occupées d’acheter les matériaux avec les conseils d’autres participants. Une fois tout organisé, nous avons pu lancer la construction ce week-end. Cela à attirer de nouvelles personnes : des jeunes enfants aux séniors. Ils ont tous pu participer et prendre part à la construction.

Blandine : Aujourd’hui, une classe de CP originaire d’Andrézieux-Bouthéon était présente afin de prendre également part à la construction de la cabane. Un cadre d’un mètre sur un mètre a été laissé libre pour qu’ils le complètent avec un torchis. Ils ont aussi pu réfléchir sur les différentes habitations dans le monde.

Nolwenn : La cabane est quasiment terminée. L’inauguration sera le 14 juillet, comme les sept autres cabanes construites cette année. Elles seront ensuite accessibles librement jusqu’au 14 octobre minimum, certains resteront en place plus longtemps. Tout l’été des animations seront organisées dans les cabanes : que ce soit un concert ou un marché de légumes bios par exemple. Elles sont fléchées et indiquées sur les sentiers de randonnée.

Et après ?

Blandine : Je vais reprendre mes études. J’ai un DUT Carrières Sociales, animation socio-culturelles. Ce qui m’intéresse c’est tout ce qui est lié à l’environnement. Le but de ma mission de Service Civique était de m’orienter vers ça. Je veux continuer en licence professionnel autour de ces thématiques-là. Je recherche une alternance du coup.

Nolwenn : J’étais déjà diplômée avant de débuter mon engagement. Je vais rester six mois dans ma structure, en remplacement de ma collègue pour approfondir tout ce que j’ai fait.

Première partie de l’interview de Blandine et Nolwenn :

Deuxième partie :

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