Étudiante en Arts, Samara s’est récemment engagée au CDAFAL (Conseil Départemental des Associations Familiales Laïques) pour sensibiliser les lycéens aux perturbateurs endocriniens qui représentent un réel danger pour les sociétés.
Bonjour, qui es-tu ?
Je m’appelle Samara, j’ai 20 ans. Je suis Espagnol, et je suis arrivée en France à l’âge de 14 ans. J’habite à Saint-Etienne après avoir vécu vers Givors. J’ai eu un bac L, et je suis actuellement en études d’Arts Plastique en troisième année.
Comment as-tu découvert le Service Civique ?
On m’avait parlé du Service Civique pendant la journée d’appel. Depuis mes 16 ans, je me disais que ça avait l’air cool. J’avais cette idée dans un coin de ma tête depuis un petit moment.
Peux-tu nous présenter ta structure ?
Ma structure est le CDAFAL (Conseil Départemental des Associations Familiales Laïques). C’est une association qui vient en aide aux familles. On fait aussi de la prévention sur plusieurs sujets, notamment les perturbateurs endocriniens.
Qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ?
Ce sont des substances qu’on retrouve partout dans les plastiques, les cosmétiques… L’industrie s’en sert pour beaucoup de choses. Elles rentrent dans nos organismes et nous atteignent.
En quoi consiste ta mission ?
Chaque jour, je participe à la levée documentaire. Je prépare les documents pour des interventions au sein des lycées que je co-anime.
Étais-tu concernée par ce sujet avant le début de ton engagement ?
Je n’étais pas concernée que par perturbateurs endocriniens, mais par la santé en général. Quand j’ai vu la mission, je me suis dit qu’elle était faite pour moi. Et puis, j’ai réalisé que beaucoup de maladies étaient liées à ça.
Quels conseils donnerais-tu pour éviter les perturbateurs endocriniens ?
Il faut éviter le plastique dans l’alimentation : éviter de réchauffer les contenants en plastique au micro-onde. Pour les cosmétiques, il faut les privilégier bio ou alors les faire soit même. Il y a une tendance du fait-maison, il faut privilégier ça. Par exemple, mon shampoing, je le fais moi-même. Et puis il y a des sites afin d’analyser les ingrédients de nos produits : zenziscope.net.
As-tu la sensation d’être utile pour cette cause ?
Les lycéens sont très sceptiques. Ils ont l’impression qu’on vient dans leur lycée pour les embêter. Je ne me sens pas assez efficace. J’ai l’impression que ma portée n’est pas assez grande. C’est un problème de santé générale, il faudrait une portée nationale. Malheureusement, nous n’avons pas ça.
Et après ?
Un master ne me tente pas trop. J’aimerais bien faire un SVE : Service Volontaire Européen.
Le Podcast de Samara :