Archives mensuelles : mai 2018

[Article] : Après un volontariat européen, Théo s’engage au Centre Culturel Cinématographique

Après un Service Volontaire Européen (SVE) en Croatie, Théo est depuis le mois d’octobre volontaire au sein du Centre Culturel Cinématographique dans une mission d’accès à la culture.

Bonjour, qui es-tu ?

Je m’appelle Théo, j’ai 22 ans et je viens d’Annecy en Haute-Savoie. J’ai fait un Bac ES à Albertville avant de venir faire deux ans de Licence Arts Plastiques à Saint-Etienne puis une troisième année de Licence Info-Com. Je suis revenu cette année à Saint-Etienne après un an en Croatie.

En Croatie ?

J’étais en Service Volontaire Européen. Après avoir terminé ma licence, je ne savais pas trop quoi faire… Je n’avais pas envie de continuer mes études tout de suite. Je voulais trouver un moyen de voyager sans que ça me coûte trop cher. J’ai découvert le SVE à l’Espace Info Jeunes de Saint-Etienne.

Quelle était ta mission ?

Je travaillais dans une association similaire à un centre social. Les jeunes venaient et on préparait des ateliers. Je donnais des cours de français, j’animais un atelier sur l’actualité où l’on créait un magasine…

Pourquoi te tourner ensuite vers un Service Civique ?

J’avais déjà fait un stage pour ma licence dans cette structure. C’est eux qui m’ont contacté à mon retour de Croatie pour me proposer un Service Civique. Étant rentré en octobre, il était compliqué de reprendre des études. J’aimais bien le cinéma aussi. Du coup, ça tombait bien.

Peux-tu nous parler de ton Service Civique ?

Je réalise mon Service Civique au Centre Culturel Cinématographique : les 3C. J’aide essentiellement à la communication : le site Internet, la page Facebook, les relations presse… J’interviens également sur d’autres projets. Comme la programmation de films décentralisés dans les villes autour de Saint-Etienne (Saint-Germain Laval, Le Chambon, Saint-Priest en Jarez…) où il n’y a pas de cinémas notamment via les parcours scolaires. On va également commencer des projections à la maison d’arrêt de La Talaudière à partir de fin avril.

Atelier réalité virtuelle auprès d’enfants de centre sociaux

Tu as également participé à l’organisation d’un Festival ?

Le Festival Tête de Mule était le plus gros moment de mon année. On a commencé dès février à tout préparer. Il a duré une semaine du 10 au 17 avril. C’était un festival de cinéma jeune public : de 3 à 18 ans. Il y a eu des films de patrimoine, mais également des films récents ainsi que des ateliers. C’était un festival d’éducation à l’image pour les jeunes, et cette année le thème était : « What the fake ? ». On s’est intéressé aux effets spéciaux.

As-tu la sensation de te rendre utile pour la société dans le cadre de ta mission d’intérêt général ?

Oui. On intervient auprès de jeunes publics, on fait de la médiation et on accompagne ceux qui n’ont pas l’habitude d’aller au cinéma.

Et après ?

Je termine mi-juin. Je vais travailler cet été en Savoie. L’année prochaine ? Je suis en train de postuler à des Master de Création, Développement Culturels et Artistiques.Podcast de Théo :

[Article] : Nino, volontaire à Troc’Talents : « Je suis en accord avec moi-même »

Titulaire d’un diplôme dans l’hôtellerie, Nino souhaite se réorienter dans le domaine du social. Il est depuis janvier en mission au sein de l’association Troc’Talents, porteuse du projet d’Accorderie à Saint-Etienne.

Bonjour, peux-tu te présenter ?

Moi, c’est Nino, j’ai 19 ans et je viens de la Loire vers Feurs. Avant, j’étais étudiant en hôtellerie. J’ai ensuite entamé un BTS qui ne m’a pas vraiment plu. J’ai décidé de me réorienter dans le social, un domaine qui me plaisait déjà auparavant. Ce qui me plaît, c’est le contact, pas commercial mais solidaire.

Comment as-tu connu le Service Civique ?

Je suis allé voir un conseiller d’orientation qui m’a parlé du Service Civique. J’ai trouvé ça très enrichissant. J’ai attendu quelques temps avant de trouver un Service Civique qui me plaisait. Je voulais vraiment avoir une cohérence pour la suite, et pas juste occuper mon temps libre.

Peux-tu nous parler de la structure qui t’accueille ?

Je suis à l’Accorderie : Troc’Talents. C’est une association qui propose un échange de savoir-faire et de services à l’image des SEL : les Systèmes d’échanges locaux qui n’existent plus. C’est un échange gratuit basé sur le temps et non sur l’argent. On vise à réduire les inégalités sociales et à favoriser la mixité et le lien social.

Et toi, quel est ton rôle ?

Concrètement, c’est aider ma tutrice à gérer les animations. J’interviens également sur la communication : gérer les réseaux sociaux, le site… Depuis peu, je suis également un Accordeur mais je n’ai pas encore fait d’échanges. J’aimerais en faire dans le sport : le tennis par exemple ou dans le dessin, le numérique et l’informatique.

As-tu la sensation d’être utile dans le déroulement de ta mission ?

Oui. J’aide beaucoup ma tutrice, et le fonctionnement général de l’association. Je participe au lancement et au développement.

Quelles sont les qualités nécessaires à ton engagement ?

Il faut être créatif, patient et organisé. Je n’ai pas de complications contrairement à lorsque j’évoluais dans d’autres secteurs. J’ai plus de facilités qu’avant, je suis en accord avec moi-même.

Et après ?

Ensuite, j’aimerais raccorder sur un BTS E.S.F : Économie Social et Familial. J’attends les réponses.

Le podcast de Nino :