Archives mensuelles : avril 2018

[Article] : Émilie, en mission à la FABuleuse Cantine !

Originaire d’Auvergne, Émilie est arrivée il y a 3 ans à Saint-Etienne pour suivre des études de diététique. Après avoir validé son BTS, cette dernière s’est engagée à la Fabuleuse Cantine, une cantine partagée qui lutte contre le gaspillage alimentaire.

Bonjour ! Qui es-tu ?

Je m’appelle Émilie Debard et j’ai 22 ans et je viens du Puy-en-Velay. Je suis sur Saint-Etienne depuis 3 ans. J’ai tout d’abord fait un CAP de Service à la Personne, puis j’ai enchainé sur un bac pro : Laboratoire Contrôle Qualité. J’ai ensuite fait une prépa BTS Diététique, et mes 2 années de BTS. Ma sœur, mon compagnon, avaient fait un Service Civique et avaient eu de très bonnes expériences, ça m’a convaincu.

Pourquoi t’être lancée dans une mission de Service Civique ?

Sincèrement, c’est parce que le BTS de diététique est difficile. Je n’étais pas certaine de l’avoir. Les résultats sont tombés en octobre, lorsque j’ai participé à la réunion d’information du Service Civique. J’ai été prise à la Fabuleuse Cantine, et j’y suis restée car ça me plaisait. Pour le moment, tout va bien.

Peux-tu nous parler de la Fabuleuse Cantine ?

Nous sommes une association. On est une cantine partagée créative. On récupère les invendus des magasins bios tous les matins pour ensuite les revaloriser à travers un menu unique. Nous sommes ouverts à tous les publics : étudiants, employés, personnes âgées…

Quelle est ta mission ?

Je m’occupe de l’accueil chaque midi. Ayant fait un BTS Diététique, mon projet se concentre sur des ateliers nutritions. J’en ai déjà fait un avec des jeunes sur l’équilibre alimentaire. Je vais peut-être en faire d’autres avec des écoles du quartier. Je peux également faire des ateliers dégustation ou cuisine avec le Chef. J’ai aussi fait une fiche sur le petit déjeuner et des flyers sur mon atelier Saveur et Santé.

Pourquoi avoir choisi cette mission ?

La lutte contre le gaspillage alimentaire. Et forcément, le côté nutrition. On fait des choses équilibrées, on récupère des légumes de saison… Pour moi, c’est très important.

 

As-tu la sensation d’être utile pour la société dans le cadre de ton engagement ?

J’ai vraiment l’impression d’aider mon association. Notre but est de faire venir tout le monde, notamment des personnes âgées. On fait de l’intergénérationnel !

Et pour l’après ?

Après, c’est un peu ambiguë. Si je peux rester à la Fabuleuse Cantine, j’aimerais développer mes projets d’ateliers nutrition. Mon rêve est d’ouvrir un cabinet libéral en diététique.

 

 

[Article] : Léa et Yanis, 2 parcours opposés et un engagement commun à l’Amicale Laïque Chapelon

Avec deux parcours bien différents, Léa et Yanis se retrouvent ensemble depuis plusieurs mois à l’Amicale Laïque de Chapelon dans une mission en lien avec l’enfance.

Bonjour, pouvez-vous présenter ?

Léa : Bonjour, je m’appelle Léa, j’ai 21 ans. Je viens de Saint-Etienne. J’adore tout ce qui est en lien avec le secteur de la petite enfance. Après avoir passé mon baccalauréat ST2S : Sciences et Techniques Sanitaires et Sociales, j’ai fait une année en école infirmière, mais ça ne m’a pas plu. Donc je me suis orientée vers le secteur de la petite enfance.

Yanis : Bonjour, je m’appelle Yanis, j’ai 18 ans et j’habite à Saint-Paul-en-Jarez. J’ai fait un baccalauréat professionnel de production graphique. J’ai également fait un peu de Langues Étrangères Appliquées à Jean Monnet, avant d’arrêter. Je n’arrivais pas à tout gérer et j’ai préféré me focaliser sur le Service Civique.

Comment avez-vous découvert le dispositif du Service Civique ?

Léa : Personnellement, je l’ai découvert grâce au bouche à oreille avant de beaucoup me renseigner sur Internet.

Yanis : J’ai une amie qui m’en avait parlé, puisqu’elle savait que je ne savais pas trop quoi faire de ma vie à ce moment donné.

Quelle est votre mission et pourquoi l’avez-vous choisi ?

Léa : Je suis en mission depuis le mois de septembre. Je m’occupe d’accompagner le périscolaire et de l’animation. C’est quelque chose qui me convient. J’ai choisi cette mission parce qu’elle est dans le secteur de l’animation. J’ai déjà mon BAFA et je connais cet univers. Je peux être en contact avec un public jeune, qui m’apporte de l’expérience pour plus tard. En plus, je connais déjà cette structure puisque j’ai déjà été animatrice ici. Même si c’est différent, ça m’a aidé à être plus à l’aise.

Yanis : Je suis en mission depuis janvier. Ma mission c’est accompagner le périscolaire et faire de l’animation au sein de l’Amicale Laïque Chapelon. J’ai également un projet de faire un film : je donne des idées, j’organise… Je m’occupe principalement de la musique du film car je fais du piano depuis pas mal de temps. Je ne connaissais rien à ce milieu, mais c’est la découverte qui m’a fait choisir cette mission. Je me suis dit : pourquoi ne pas tenter ? Et jusqu’ici ça me plaît.

Quelles sont les qualités nécessaire pour s’épanouir dans vos missions ?

Léa : Il faut avoir de la patience avec les enfants, être très disponible parce qu’ils demandent beaucoup d’attention.

Que diriez-vous à un jeune qui s’intéresse au Service Civique ?

Yanis : Si t’as envie de t’engager et du temps à donner, fais-le. Utilise ce temps « en trop » pour aider les autres, devenir quelqu’un et voir qui tu es.

Léa : Et à côté de ça même si tu as un projet professionnel, et que tu sais quoi faire, tu peux faire un Service Civique. Ça t’apporte de l’expérience, une indemnisation, pleins de choses…

Et après ?

Yanis : C’est une idée qui m’est venue il n’y a pas très longtemps, mais essayer de passer mon BAFA. Pourquoi ne pas continuer là-dedans ? Ce Service Civique a été une découverte pour moi.

Léa : Je vais essayer de rentrer en école d’auxiliaire-puéricultrice. Si je ne peux pas rentrer l’année prochaine, on verra.

Le podcast de Léa et Yanis :

[Article] : Sofien, volontaire avec Lire et faire Lire : « Ma mission consiste à créer du partage et des liens entre les enfants et les séniors »

Originaire de Toulon, Sofien est depuis plusieurs mois engagé au sein de l’association Lire et Faire Lire qui propose aux plus de 50 ans de partager avec les enfants le plaisir de la lecture.

Bonjour, qui es-tu ?

Je me présente, je m’appelle Sofien Hachani et j’ai 20 ans. Dans la vie, j’aime le football, lire… Je suis en deuxième année à la faculté de droit de Tréfilerie à Saint-Etienne et en Service Civique avec l’association Lire et Faire Lire.

Comment as-tu découvert le Service Civique ?

J’ai découvert le Service Civique via un ami qui en avait fait un et qui m’a expliqué le concept. Ça m’a plu. Du coup, je suis allé sur le site national et je me suis inscris. Je n’avais rien à faire et je voulais avoir une expérience dans un domaine professionnel.

Peux-tu nous parler de l’association Lire et Faire Lire ?

L’association Lire et Faire Lire permet aux séniors de devenir bénévole afin de transmettre et de partager leur plaisir de lire aux enfants. On ne fait pas lire les enfants, on leur transmet le plaisir des mots.

En quoi consiste ta mission ?

Ma mission consiste à créer du partage et des liens entre les enfants et les séniors. Je favorise la relation intergénérationnelle. Je vais aussi dans des écoles lire des livres aux enfants : aux amicales laïques de la Terrasse et de Chaléassière. J’interviens dans les deux maternelles pour des moyennes et petites sections, de deux ans jusqu’à quatre ans. Je lis des livres, fais des activités. En parallèle, à notre siège situé à la Ligue de l’Enseignement, je fais un peu d’administratif et m’occupe des séniors qui viennent pour des formations. Je les aide à s’intégrer dans des établissements, pour aller lire aux enfants.

Rencontres-tu des complications dans le déroulement de ta mission. Si oui, comment les surmontes-tu ?

Il faut bien parler avec les enfants et faire attention à ce que l’on dit. Il faut savoir les canaliser. C’est parfois un peu plus difficile car certains s’agitent lorsque je lis. Il faut avoir un peu de caractère pour les gérer.

Que dirais-tu à un jeune tenté par une mission de Service Civique ?

J’ai voulu faire cette mission parce que ça me parlait et que j’ai bien aimé le concept. Pour moi, c’était quelque chose à faire. Mais à un jeune de 16 ans, je lui dirais de réfléchir avant de se lancer. Pour les plus grands, ça permet d’ouvrir des portes, surtout s’ils choisissent bien leur mission. Dans ce cas, je leur dirais de foncer. Je ne regrette pas, au contraire.

Et après ?

Je vais continuer ma faculté de droit. Par la suite, je pense continuer jusqu’au Master et faire notaire ou rentrer dans une agence d’assurance.