Archives mensuelles : juillet 2016

Jennifer, volontaire à la Ligue 42 « A la Ligue on te fait confiance, on te laisse mener tes projets tout en sachant être bienveillant à ton égard ! »

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Après 10 mois à parcourir la Loire comme web reporter, il est temps de me poser pour réaliser le bilan de mon service civique. Une expérience vraiment unique, dont il ressort beaucoup d’éléments positifs ! Cette aventure ça a été :

  • De belles collaborations avec certaines associations affiliées à la Ligue !

 Je pense notamment à l’Amicale du Crêt de Roc et à la Contre allée avec qui j’ai pu réaliser une vidéo de présentation. Et quelle fierté de constater que ta vidéo a fait un mini-buzz en étant regardée plus de 700 fois en 2 jours !

  • La possibilité d’entrer dans des lieux insolites !

Parce que oui, pouvoir entrer dans un centre de détention pour faire une interview n’est pas donné à tout le monde, j’ai donc bien savouré cet instant ! J’ai aussi vu à quel point la sécurité était prise au sérieux… J’avais à peine eu le temps de m’approcher du bâtiment pour me présenter, qu’une voix venue de nulle part m’interpellait au micro « Mais qui êtes vous et que voulez-vous ?! ». Je ne vous explique pas ma surprise sur le moment, mais maintenant, ce souvenir me fait bien sourire !

route-spipSur la route du SPIP

  • Une belle montée en compétences !

La Ligue nous offre la possibilité de travailler sur la suite Adobe ! Ce sont des logiciels qui ne sont pas donnés pour les petits budgets étudiants ou de personnes à la recherche d’emploi. J’ai donc pu travailler sur Indesign et Première pro de manière régulière et apprendre de nouvelles techniques qui me seront utiles pour plus tard !

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  • De belles rencontres avec l’équipe des volontaires de la Ligue !

J’ai eu la chance de tomber dans une équipe de volontaires avec qui tout s’est bien passé. On a ri, on s’est entre-aidé, on a eu des discussions philosophiques, on s’est taquiné… ça a constitué un des éléments qui me donnait plaisir à me lever le matin pour effectuer ma mission !

  • Un encadrement en or !

 Camille et Stéphane, ont toujours répondu présents pour me conseiller, ajuster mes réalisations pour que je puisse progresser. Mais ils ont également su me laisser en totale autonomie. C’est un élément que j’ai apprécié. A la Ligue on te fait confiance, on te laisse mener tes projets tout en sachant être bienveillant à ton égard !
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  • De super rencontres avec vous qui lisez cet article !

Je garde le meilleur pour la fin ! J’ai rencontré des gens de divers horizons : bénévoles, présidents d’association, volontaires… ça a été un plaisir de parler avec vous, d’avoir votre vision sur les choses qui nous entourent, de connaître votre parcours. C’est pour ça que j’avais choisi de faire cette mission de web reporter, et sur ce point je suis satisfaite !

Ce service civique aura été enrichissant autant sur le plan personnel que professionnel. Aujourd’hui, je reste en contact avec des volontaires rencontrés pendant ma mission. Et j’ai pu décrocher un poste à responsabilité dans la communication digitale grâce à ma formation, mes précédentes expériences, mais aussi grâce à la montée compétences effectuée pendant mon service civique ! Je quitte donc la Ligue pour de nouvelles aventures !

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Hélène, volontaire à Atout Monde « J’ai pu me rendre compte de l’ampleur de l’organisation d’un tel événement ! ça t’apprend à avoir de la rigueur ! »

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Du 17 au 19 juin, Atout Monde organisait la 19ème édition du festival La rue des artistes à Saint-Chamond. Dans l’équipe organisatrice se trouve Hélène, volontaire chargée d’aider à la mise en œuvre de la communication du festival. Découvrez son témoignage !

Peux-tu nous en dire plus à ton sujet ?

J’ai 24 ans. Je suis allée à l’université de Saint-Etienne pour obtenir un Master en art plastique. Je l’ai eu en Septembre dernier ! Suite à ça, j’ai directement effectué mon service civique.
J’aime beaucoup le dessin et la peinture. Je dessine depuis petite ! Forcément, des gens te poussent à continuer dans cette voie… Je suis donc allée à la fac d’art plastique. J’aimerais continuer dans ce domaine en faisant des petits fanzines par exemple ! C’est souvent participatif, donc je trouve ça chouette !

Pourquoi as-tu voulu faire un service civique juste après l’obtention de ton Master ?

J’ai pensé à faire un service civique car je ne savais pas vraiment comment me lancer dans la vie active après mes études. En même temps, je me voyais très bien évoluer dans le type de structure où je suis actuellement. Je voulais voir comment fonctionnait une association ! Ce qui m’intéressait à Atout Monde, c’est qu’il s’agit d’une association qui existe depuis 1996 et qui organise un festival qui mêle art de rue et musique. C’était donc l’occasion de voir comment les choses se passent dans cette structure ! J’y voyais aussi l’occasion de faire de belles rencontres avec des artistes et des musiciens. Être à Atout Monde, c’est une façon de les aider à se faire connaitre. Ce qui est intéressant, c’est qu’à un moment donné, je pourrais très bien être à leur place ! Même si je ne fais pas de l’art de rue, je pense que ça reste les mêmes préoccupations !

Comment se compose l’association Atout monde, il y a beaucoup de bénévoles ?

Pour le festival, il y a eu 70 bénévoles ! J’ai surtout côtoyé le directeur artistique, l’assistante de production et le stagiaire. J’ai aussi côtoyé d’autres acteurs de l’association, mais comme ils sont souvent à plusieurs endroits à la fois, je ne les voyais pas tout le temps. Mais j’ai pu voir le régisseur technique, les bénévoles… Surtout lors des réunions, car l’association organise 3 réunions par an pour que tout le monde puisse se connaitre ! ça permet l’implication et la création de liens ! On ne se réunit pas une fois juste avant le festival !Ce qui est impressionnant dans cette association, c’est que les bénévoles sont très solidaires ! ça a été une agréable surprise !

En quoi consiste ta mission ?

Il y a eu pas mal de communication. J’ai aidé à la mise en place du retro-planning pour voir comment on allait s’organiser ! La communication compte beaucoup dans un festival ! Il fallait animer le site, les réseaux sociaux : un compte Facebook et Twitter. On a créé un compte Instagram cette année pour proposer des photos un peu plus décalées !

J’ai touché à beaucoup de choses, c’est ce que je cherchais, car je n’avais pas envie de m’ennuyer dans une tâche trop répétitive. J’ai aidé un peu à l’administratif en réactualisant les bases de données des mairies par exemple.

Puis, j’ai eu l’occasion de créer un petit teaser de l’édition de cette année pour présenter les artistes. J’avais déjà touché au montage vidéo, ça a donc été l’occasion de m’y replonger et d’apprendre de nouvelles choses ! J’aime beaucoup ça : tu te formes sur le tas et tu vois le résultat directement, c’est concret ! J’ai aussi réalisé la fresque du festival !

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As-tu pu participer à d’autres projets en dehors du festival ?

En dehors du festival, l’association Atout monde chapote un projet commun avec l’espace de loisirs Pablo Neruda. Avec cet espace de loisirs et le centre social de Saint-Julien en Jarez, on a monté un projet qui s’inspirait des 50 ans du Grand Saint-Chamond qui ont eu lieu l’année dernière ! L’association a voulu reprendre ce thème là en faisant parler les habitants de Saint-Chamond pour montrer l’histoire de la ville. Ça a été fait avec les enfants ! J’ai participé à des ateliers avec Pablo Neruda ! C’était la première fois que je faisais ça. L’idée était de les amener à s’intéresser à l’histoire de la ville à travers des ateliers photos. Je leur ai fait un petit cours théorique sur ce qu’était la photographie. Puis on a fait du photogramme (il s’agit des procédés pour obtenir des photos sans utiliser d’appareil, mais un papier qu’on expose à la lumière). On a vu comment fonctionnait la photo argentique ! Ensuite, ils ont fait des prises vues à Saint-Chamond. Ils sont allés aux archives où ils ont regardé des anciennes photos de la ville. L’idée était de les ramener dans la ville et leur faire prendre la même photo avec le même point de vue pour qu’ils voient la différence avant/après.

J’ai aussi participé à un atelier sur l’arbre généalogique avec les archives. Une fois au centre social, une plasticienne est intervenue pour pouvoir mettre en pratique les choses que les enfants avaient vues et fabriquer un arbre !

Qu’as-tu préféré dans ta mission au sein d’Atout Monde ?

Ce que j’ai préféré, c’est le contact avec les bénévoles ! Même au sein de mon équipe, tout s’est bien passé ! Je suis contente de les avoir rencontrés ! J’ai bien aimé le fait d’avoir pu réaliser plusieurs tâches ! J’ai beaucoup appris car c’était ma première expérience en association.

Que t’a apporté ta mission ?

J’ai acquis des savoir faire et être. J’ai pu avoir une expérience auprès des enfants ! Même si je ne me destine pas à travailler avec eux, je suis heureuse d’avoir pu le faire pendant ma mission !

J’ai pu voir comment fonctionnait la communication et comprendre le travail d’équipe que ça demande. J’ai vu la mise en place du festival, la réalisation du plan pour savoir comment les artistes vont se placer, les réunions techniques, la réservation du site, la vérification de l’électricité…J’ai pu me rendre compte de l’ampleur de l’organisation d’un tel événement ! ça t’apprend à avoir de la rigueur ! Puis comme tu travailles avec d’autres personnes il faut faire attention aux uns et aux autres. J’ai trouvé ça intéressant car je n’avais pas eu l’occasion de le faire. Au cours de ma formation à la fac, je n’ai pas eu beaucoup de projets collaboratifs !

Que vas-tu faire après ton service civique ?

Récemment, j’ai monté une association, IDAL PROJECT, avec un groupe de personnes. On veut créer un jeu vidéo et un jeu de société. On aimerait porter des projets numériques liés à l’image et aux jeux. On va bientôt avoir nos locaux. Donc cette expérience en service civique m’a aidé pour la création de cette association dont je suis la trésorière !

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Sabrina, volontaire à la Mairie de Roanne « Ma mission m’a permis de trouver ma voie, pendant 7 mois, j’étais épanouie dans ce que je faisais ! »

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Pendant 7 mois, Sabrina, volontaire à la mairie de Roanne a participé à la mise en place d’un festival dédié aux jeunes talents ! Plus qu’une mission, ce service civique a été un déclic pour cette jeune femme puisqu’elle a trouvé sa vocation grâce à lui ! Découvrez son témoignage !

 

Peux-tu te présenter ?

J’ai 24 ans. J’ai fait une licence en éducation, santé et prévention au centre universitaire de Roanne. C’est une licence générale et non professionnelle. Je l’ai obtenu l’année dernière. Ce que j’aime dans la vie c’est passer du temps avec ceux que j’aime, ma famille, mes amis !

Pourquoi as-tu souhaité faire un service civique ?

Après ma licence, je ne savais pas vraiment si j’avais envie de continuer mes études ou si j’avais envie de travailler. Je me suis donc inscrite à la mission locale. Ma conseillère m’a alors parlé du service civique. Ça m’a enthousiasmé ! Elle m’a montré la mission de service civique actuelle. Quand je l’ai vu, j’ai été directement emballé ! J’ai déjà une expérience avec les enfants et les personnes âgées. Mais je n’avais pas d’expérience avec les adolescents de 13-18 ans. Je voulais donc essayer ! Je me suis dit qu’un service civique ce n’est pas un emploi. C’est vraiment une mission que tu fais de manière volontaire. C’est basé sur la motivation ! C’est ça que j’ai aimé ! On ne regarde pas vraiment ton âge et tes diplômes.

Peux-tu nous dire en quoi consiste ta mission ?

Ma mission était de participer à l’organisation d’une semaine pour la jeunesse. C’était le Festival Roanne Jeunes Talents. J’ai aidé à organiser la première édition, ça n’existait pas avant !
J’étais en lien avec les agents du pôle jeunesse et le conseil municipal des jeunes. C’était leur idée de faire une semaine pour les jeunes. Ils ont mis 1 an à tout préparer. Quand je suis arrivée, ils avaient déjà les bases du projet, il fallait que je continue le travail et que j’aide à le mettre en place. J’ai donc participé à la communication de l’événement avec le service communication de la mairie. J’ai participé à la recherche de lieux pour l’événement, la recherche des sponsors, la rencontre des partenaires, des jurés… J’ai aussi mis en place les emplois du temps, l’envoi des courriers de convocation pour les jeunes ! Puis, j’ai participé à une émission radio pour promouvoir l’événement !

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Peux-tu nous expliquer le but de ce festival et son déroulement ?

Cette semaine avait pour but de favoriser l’échange entre les jeunes de Roanne et de l’agglomération par le biais de talents. Si tu es jeune et que tu as un talent, tu peux t’y inscrire. Ensuite les jeunes passent devant le jury ! Pour y participer, il suffisait d’avoir entre 8 et 25 ans et d’habiter Roanne et son agglomération. Les jeunes pouvaient s’inscrire dans les challenges danse, chant, comédie, cuisine et graph. Ensuite, on les classait par catégorie d’âge par exemple. Ils passaient devant un jury composé de l’élu à la jeunesse, l’élu au sport, et d’un professionnel local de la discipline en question !

Le festival s’est passé en deux temps : au mois de Février, il y a eu les pré-selections où tous les candidats inscrits sont passés devant le jury. Le jury en a sélectionné une partie pour les emmener à la finale qui a eu lieu au mois d’Avril ! Les challenges ont eu lieu toute la semaine. Il y avait aussi des séances de cinémas gratuites pour les habitants. Le 23 Avril, c’était la journée de clôture : on a remis les résultats et les prix. Puis il y a eu un concert avec des artistes locaux ! On voulait mettre en avant les talents locaux !

Une partie de ta mission consiste aussi à sensibiliser les jeunes à la citoyenneté, peux-tu nous expliquer comment tu as procédé ?

En effet, avec le conseil municipal des jeunes, il fallait mettre en place les journées du patrimoine. Cette année les journées du patrimoine tournent autour de la citoyenneté ! Etant en service civique, qui mieux placée que moi pour parler de ce thème aux jeunes ? Je les ai donc amené à faire des affiches autours de la question « Qu’est-ce que la citoyenneté ? ». Ils ont fait des affiches à la main qui seront montrées à la mairie de Roanne pour les journées du patrimoine ! J’avais repris ce qui m’avait été dit lors des journées civiques et citoyennes avec la Ligue. J’avais trouvé ça génial ! Je l’ai soumis à mon tuteur qui m’a donné carte blanche ! J’ai donc animé l’atelier avec le responsable du pôle jeunesse et les animatrices du service des archives de la ville de Roanne ! ça a bien marché, j’étais avec des jeunes qui était de la 6ème à la terminale.

Que t’a apporté ta mission ?

Ma mission m’a permis de trouver ma voie ! Je n’avais pas d’expérience avec les adolescents. Pendant 7 mois, j’étais épanouie dans ce que je faisais. J’ai adoré être à la fois sur le terrain (faire la recherche de sponsors, rencontrer les jeunes), et à la fois travailler au bureau ! Ce que je veux faire plus tard, c’est ça : travailler sur la conception de projet avec les jeunes ! ça a été 7 mois super, je n’ai pas envie de partir !

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Qu’as-tu apprécié dans ta mission ?

J’ai aimé pouvoir travailler en équipe, tout en étant autonome ! Les agents qui travaillaient avec moi me faisaient vraiment confiance. Avoir cette confiance et cette autonomie, c’est appréciable.
Il y a aussi le fait d’être au contact des jeunes, de monter des projets avec et pour eux. C’est vraiment super ! Je ne faisais pas tous les jours la même chose, j’ai adoré ça !

Comment se présage l’avenir après ton service civique ?

Je vais passer mon BAFA avec la Ligue de l’enseignement de la Loire dès Juillet. Puis j’enchainerai sur mon stage pratique à l’association jeunesse et sport de la Pacaudière ! Mon tuteur avait reçu des informations sur le BAFA. Etant donné que j’adore le milieu de l’animation, le BAFA me permettra d’avoir encore plus d’expérience. Et quand j’ai vu qu’en tant que volontaire on a encore plus d’aide pour financer la formation, je me suis dit que c’était une belle occasion !

Au mois d’Août, je vais travailler dans une association de maintien à domicile avec les personnes âgées. Ensuite je vais chercher un travail. J’aimerais trouver quelque chose qui se rapproche de ce que je faisais dans ma mission de service civique !

Sheryane, volontaire à Cre’actifs « ça m’apporte beaucoup, tu évolues dans ta manière de parler aux adultes, dans la confiance que tu as en toi. »

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Sheryane effectue son volontariat au Centre social Cre’actifs ! Sa mission ? Aider à la mise en œuvre d’événements favorisant la participation des habitants et à l’animation d’ateliers participatifs. Découvrez le portrait de cette jeune volontaire pour qui l’aventure au centre social Cre’actifs se poursuit avec un contrat d’avenir !

 

Peux-tu te présenter ?

J’ai 20 ans, bientôt 21. J’aime beaucoup le sport ! J’apprécie le secteur de l’animation aussi, le contact avec les gens. Pour parler de mon parcours, j’ai arrêté l’école en 1ère. Le scolaire ne me plaisait pas trop. Suite à ça, j’ai fait un CAP vente ! J’ai bien aimé le relationnel mais la vente en elle-même ne me plaisait pas vraiment. Je ne me voyais pas évoluer dans ce milieu. Puis j’ai collaboré avec la Mairie de ma commune pour faire du périscolaire et de l’animation pendant les vacances durant 1 an !

Pourquoi as-tu voulu faire un service civique ?

J’aime beaucoup l’animation, donc j’ai cherché un service civique dans ce milieu ! Je voulais changer de public et c’était une bonne opportunité pour le faire. Je savais qu’il existait l’animation avec des adolescents, avec des adultes, et je savais que ce n’était pas la même chose qu’avec les enfants !

J’ai donc fait mon service civique à Cre’actifs car je savais que le public était des adultes et des séniors ! En plus, Cre’actifs est un centre social, donc c’est différent de l’animation en périscolaire ! Au centre social ce n’est pas de l’animation pour l’animation, mais c’est pour créer du lien, donner un peu de vie au quartier !

En quoi consiste ta mission à Cre’actifs ?

Je suis ici pour favoriser la prise d’initiative des habitants, la prise de parole, les valoriser. Dans ma mission, j’ai pu toucher à tout ce que je voulais ! Cécile, ma tutrice, m’a laissé faire ce que j’aimais et découvrir de nouvelles choses. J’ai participé à la mise en œuvre d’événements comme des débats, des conférences. J’ai fait les programmes des vacances. J’ai aussi participé aux animations pendant les vacances !
Concernant les animations, le jeudi on a l’échange de savoirs. Il y a donc quelqu’un qui nous présente son savoir, par exemple une recette, un atelier couture… Le groupe écoute et s’empreigne de ce que la personne partage ! J’ai aussi proposé des ateliers comme ça !

Il y avait aussi des conférences, par exemple sur la vie des sols, pour parler de la terre, du fait qu’elle soit moins saine qu’avant ou pas. J’ai beaucoup participé à la mise en œuvre de l’événement : chercher qui va intervenir, comment ça va se passer…

J’ai aussi participé à la communication en distribuant des flyers, des programmes, et en faisant des affiches !

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Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ta mission ?

Le contact, c’est pour ça que je suis ici ! J’aime beaucoup l’animation en elle-même aussi !

Que t’a apporté ta mission ?

ça m’apporte beaucoup, tu évolues dans ta manière de parler aux adultes, dans la confiance que tu as en toi. Comme je n’ai pas été longtemps à l’école, c’était difficile de parler à des adultes au début. Je n’avais pas l’impression d’avoir une position d’égal à égal face à eux ! Mais maintenant quand je parle avec eux, je me sens mieux et ils me voient bien comme une adulte et une animatrice !

Au niveau professionnel, ma tutrice m’a appris beaucoup de choses : ce qu’était un centre social, comment il était structuré, comment les choses se passent… C’est intéressant !
J’ai aussi vu la méthodologie de projet et la communication !

 

Que vas-tu faire à la suite de ton service civique ?

Je voulais faire un BPJEPS dans le sport. J’ai cherché mais  je n’ai pas trouvé, je n’ai pas eu de réponse. Ma tutrice m’a donc proposé de rester ici avec un contrat d’avenir ! Avec ce type de contrat, il y a l’obligation de suivre une formation. J’ai donc choisi de faire un BPJEPS loisirs tout public car c’est plus adapté au centre social ! Je reste donc dans le domaine de l’animation. Je suis heureuse car c’est ce que je veux faire !

 

Déborah, volontaire à la mission locale Ondaine Haut Pilat « J’ai aimé l’accueil du public, l’orientation des jeunes ! »

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Déborah vient tout juste de terminer sa mission au sein de la mission locale Ondaine Haut Pilat. Une mission qui se conclut sur une note plus que positive puisque Déborah s’est vu proposer un contrat de travail pour continuer dans cette structure ! Découvrez sa mission et comment elle en est arrivée là !

Peux-tu te présenter ?

J’ai 23 ans, j’aime sortir, passer des bons moments avec ma famille et mes amis. Concernant mon parcours, j’ai fait un bac pro commerce. Ça ne m’a pas plu donc je suis partie dans l’animation ! Mais j’ai arrêté car je ne m’y voyais pas à long terme ! Suite à ça,  j’ai trouvé ma mission de service civique.

Pourquoi as-tu voulu faire un service civique ?

Je ne connaissais pas vraiment le service civique. C’est ma conseillère de la mission locale qui m’a dit : « Il y a une offre de service civique ici, est-ce que ça t’intéresse ? ». Elle savait que j’étais attirée par le social. Je suis donc partie sur cette mission et je suis venue à la Ligue 42 pour signer mon contrat et être mise à disposition pour la mission locale.

En quoi consistait ta mission à la mission locale ?

Les matins, j’aidais à l’accueil. J’aidais les secrétaires à accueillir, orienter les gens et prendre des rendez-vous. Les après-midis, j’étais en renfort sur le lieu ressource. C’est un endroit où les jeunes peuvent venir tous les après-midis de 13h30 à 16h30. Ils peuvent faire des recherches d’emplois, mettre leur CV à jour, améliorer leur lettre de motivation. Il y a toujours un conseiller dans cet espace, et je pouvais l’aider à faire une lettre de motivation pour un jeune ! J’intervenais aussi pour expliquer ce qu’était le service civique ! J’expliquais le principe, les missions qui pouvaient être proposées… Les jeunes prenaient des rendez-vous à ce sujet pour qu’on puisse bien en parler.

J’aidais aussi à diffuser des informations susceptibles d’intéresser notre public. Quand il y avait des événements, des forums, il fallait le faire savoir aux jeunes. J’en parlais à ceux que je voyais sur le lieu ressource ! J’aidais aussi à faire la signalétique quand on me le demandait !

Enfin, j’aidais aussi à la promotion des dispositifs de vie sociale, culturelle… Sur le lieu ressource il y a un présentoir pour la santé, pour la culture… pour divers thèmes ! Je me tenais à disposition pour éclairer les jeunes à ce sujet.

Qu’est-ce qui t’a plu dans ton service civique ?

J’ai aimé l’accueil du public, l’orientation des jeunes ! ça m’a plu car j’étais en contact direct ! Je savais que je voulais être dans le social, mais pas où exactement. Ça m’a aidé !

Que t’as apporté ta mission à la mission locale Ondaine Haut Pilat ?

Comme je le disais, ça m’a permis de savoir ce que je voulais faire. En débutant mon service civique, j’étais perdue dans mon orientation. Ça m’a permis de savoir ce qui me plaisait. Ce qui me plait c’est le secrétariat dans des structures sociales !

Que vas-tu faire après ta mission ?

Je vais poursuivre avec la mission locale par un CAE. Je l’ai su à la fin de ma mission. Ma tutrice et la directrice m’ont proposé un CAE pour valoriser mon service civique ! Je commencerai en Septembre pour une durée d’un an. Pendant ce contrat ou à la fin de celui-ci je me formerai au secrétariat !

Marie Claire, volontaire à Trampo jump 42 « Voir le sourire d’un gamin qui saute sur le trampoline, c’est magique ! »

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Promouvoir la pratique du handi-trampo, favoriser la mixité entre personnes porteuses de handicap et valides, telles sont les missions principales de Marie Claire, volontaire au Club Trampo Jump 42. Découvrez le témoignage de cette jeune femme qui est persuadée que le sport est un moyen de rassembler et de développer son bien être !

 

Peux-tu nous en dire plus à ton sujet ?

J’ai 22 ans. J’ai validé mon master en STAPS l’année dernière. J’ai fait un service civique suite à ça ! Ce que j’aime c’est le sport ! J’en fais moi-même. Je pratique le foot en deuxième division nationale.

Pourquoi as-tu voulu faire un service civique ?

J’ai eu la réponse de validation du master en Juin. J’ai donc commencé à chercher du travail, mais les annonces à temps plein dans mon domaine ne paraissent pas souvent. Je me suis donc dis « Pourquoi pas faire un service civique ? ça pourrait être enrichissant ! ». ça me permettrait d’avoir quelque chose tout en ayant du temps libre à coté si je trouvais un premier emploi. Je voulais faire un service civique qui soit proche de mon domaine pour que ça me soit vraiment utile !

Au début, j’avais répondu à des annonces pour être en mission dans des écoles avec des enfants porteurs de handicap. C’était pour aider dans la conception du matériel. Ce n’était pas lié directement au sport, mais je me disais que ça pouvait m’apporter une autre carte ! Au final, Carole qui travaille à la Ligue et qui est présidente du club de trampoline a vu mon CV et m’a contacté. Elle avait pour idée de développer le handisport et le sport adapté dans le milieu du trampoline ! On s’est rencontré et on a créé la mission !

Peux-tu nous expliquer ta mission ?

Je suis arrivée pour développer le trampoline pour tous. J’aide au développement du club. On intervient pour les centres sociaux. Pendant les vacances, on accueille des enfants qui viennent de Montaud, Montreynaud.

Dans un premier temps, ma mission a été de contacter les établissements spécialisés pour leur dire qu’il y avait quelqu’un qui était là pour faire découvrir le trampoline, développer le handisport et le sport adapté. Ils sont venus faire des essais. On les a accueillis en petits groupes pendant les vacances. Ça leur a beaucoup plu !  Il y a des enfants qui ont pris leur licence dans le club. Parmi eux, il y a un enfant autiste de 8 ans. Mon but c’est de l’intégrer. Quand je suis en cours avec lui, je m’occupe que de lui ! Je suis avec ce petit depuis Septembre, et progressivement on arrive à l’intégrer dans des cours classiques avec les autres enfants. Il y en a un autre de 15 ans qui est intégré avec des enfants de son âge ! A terme, on veut arriver à faire ça. Il y en a qui vont le faire tout de suite, mais pour d’autres, ça va prendre plus de temps !

Ce qui est bien aussi, c’est que ma mission permet de montrer à l’entraineur qu’il peut transmettre à des enfants handicapés ! Il n’était pas fermé à ça, mais quand on ne connait pas, il y a toujours une petite appréhension.

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J’aide aussi à développer le club en créant des partenariats. Le but c’est que les établissements ne viennent pas une fois de temps en temps, mais de manière régulière ! En ce moment, on travaille avec un foyer de jeunes adultes qui sont déficients intellectuels. Le but c’est de créer un échange ! Ils prennent une licence au club et ils viennent régulièrement. Ça devient pour eux une pratique sportive comme n’importe qui en aurait une !

Il faut savoir que c’est difficile de trouver un club pour ces gens-là, car il n’y a pas forcément une personne spécifique dédiée à ça ! C’est un secteur qui a besoin d’être développé. Il y a beaucoup de demandes ! Quand j’en discute avec les mères, elles me disent que c’est vraiment super ! Elles se pensent chanceuses ! J’aimerais beaucoup le faire dans le foot car c’est mon domaine. Mais il faut déjà une volonté au niveau de la direction. Ici, ça a pu se faire car Carole, la présidente, était sensible à ces questions !

Qu’est-ce qui te plait le plus dans ta mission ?

Je retrouve ce que j’ai toujours eu envie de faire ! J’ai su dès le lycée que je voulais aider les personnes handicapées. Le sport a été une évidence car j’en ai toujours fait ! J’aime le sport et j’en fais tout le temps. Je ne pouvais pas travailler dans un autre domaine.

Puis j’ai des parents qui m’ont sensibilisé très tôt aux questions du handicap ! Ça fait du bien d’être dans quelque chose que j’apprécie autant, que j’ai voulu faire ! Je prends beaucoup de plaisir à entrainer les enfants porteurs de handicap. Je suis aussi en contact avec des enfants valides. Au fur et à mesure, je peux donner des conseils pour un enfant qui va faire une compétition ! Mais je ne pourrai pas le faire à plein temps comme les autres entraineurs, être vraiment dans la performance ! Je ne cherche pas la performance. Même pour mon domaine qui est le foot, pour le moment, je n’ai pas le souhait d’être entraineur, d’avoir une équipe et de chercher la performance ! En revanche j’aimerais beaucoup intégrer des enfants qui sont porteurs de handicap et les entrainer ! C’est ce que j’apprécie dans cette mission ! Il y a du bien être à créer chez le petit, une intégration à faire ! Voir le sourire d’un gamin qui saute sur le trampoline, c’est magique !

Même au niveau du comportement, je vois les retombées ! Une maman m’a dit que son petit était content, qu’il était beaucoup plus posé car ça le défoule… ça a des effets sur sa qualité de vie !

Que t’apporte ta mission ?

J’ai la chance d’être autonome et de gérer des projets de A à Z. Sur un CV ça renvoie du positif de dire que tu as pu monter un projet, que tu as pris des initiatives ! Je vais aussi au contact des comités handisport et sport adapté ! ça me fait un réseau ! Tout le monde est conscient que monter une section handisport ou sport adapté dans un club, ça ne se fait pas du jour au lendemain. J’ai pu acquérir des compétences qui ne sont pas forcément facile à trouver. Si tu n’as pas la chance de trouver un club qui veut monter ça, tu vas difficilement pouvoir acquérir ce type de compétences bien spécifiques !

Que vas-tu faire après ton service civique ?

Je vais rester dans le club pour m’occuper des enfants en tant que bénévole ou salariée ! Je vais continuer à entrainer les enfants et essayer d’en amener plus pour développer la section ! Il faut continuer à développer ça car c’est une discipline peu connue, mais qui a des bienfaits pour tous !

Donc il y a ça et puis mes divers jobs à coté, j’ai 3-4 employeurs différents. Je n’ai pas le même public ! J’apprécie beaucoup ça !