Au-delà du service civique, nos volontaires sont engagés dans d’autres projets associatifs qui leur tiennent à cœur. C’est au Nebular Store, une librairie spécialisée dans les mangas et comics que nous avons rencontré Vincent. À 21 ans, il tient le rôle de vice-président de Japan Shudai, une association chargée de promouvoir la culture nippone-geek sur le territoire du roannais. Découvrez le portrait de ce jeune homme passionné par la culture japonaise populaire !
Peux-tu nous en dire un peu plus à ton sujet ?
J’ai 21 ans ! J’ai un bac pro commerce et un BTS Management des Unités Commerciales. J’ai voulu continuer mes études, mais je n’ai pas pu car je voulais faire de l’alternance et je n’ai pas trouvé de patron. Ce qui me plait dans la vie la culture nippone, la musique et les jeux vidéos !
Comment est venue ta passion pour l’univers japonais ?
Elle est là depuis que je suis petit ! J’ai un grand frère qui était passionné par tout ça, il suivait le Cub Dorothée. J’ai donc vite baigné dans cet univers. Je suis plus porté sur la culture populaire et non spécialisé sur le Japon. C’est-à-dire les jeux vidéos, les mangas, c’est ici ma passion !
Peux-tu expliquer ce qu’est Japan Shudai et le nombre de personnes qu’il y a dans l’association ?
Il faut savoir que je ne suis pas membre fondateur de l’association ! Ça fait 3 ans qu’elle existe. Le projet, c’est de promouvoir la culture nippone-geek sur le territoire local. Pour cela, on a voulu faire un événement : une convention. On invite des guests qui font des conférences, des personnes qui tiennent des stands… On a fait notre première convention en Septembre. Il y a eu 1200 personnes ! ça a bien marché donc on va en refaire d’autres. On a attiré beaucoup de gens du roannais mais aussi des alentours : Saint-Etienne, Lyon, Clermont.
On est une quarantaine cette année dans l’association. Il y a 5 membres au bureau. Fabrice le président, moi qui suis vice-président, Eddy qui est trésorier, Catherine la secrétaire et Emmanuelle vice-trésorière.
Pourquoi avoir créé l’association Japan Shudai ?
On voulait promouvoir la culture japonaise ! Et le fait d’aller à des conventions sur le Japon ça nous a donné envie de le faire. Le but, c’est aussi de promouvoir des artistes du roannais qui gravitent autour de cet univers !
Pourquoi as-tu souhaité être vice-président de cette association ?
Avant d’être vice-président pour Japan Shudai, je m’investissais déjà beaucoup dans l’association. Ça s’est donc déroulé naturellement ! Il y avait une place qui s’est libérée, je me suis présenté et ça s’est fait !
Peux-tu nous expliquer ton rôle en tant que vice-président de Japan Shudai ?
Sans porter toutes les casquettes, je fais un peu de tout. Il y a la trésorerie que je ne fais pas, et l’écriture en mode secrétaire que je ne fais plus trop. On s’arrange pour inviter des guests, faire les devis pour la convention, aller chercher du matériel. On touche un peu à tout sans prendre la place des autres non plus !
As-tu un souvenir marquant lié à l’association ?
Oui, quand on a fait la convention ! On allait plus ou moins le faire… Et finalement ça s’est concrétisé ! On ne s’attendait pas à avoir autant de succès ! Ça s’est vraiment bien passé, tout le monde était content. On a pu sympathiser avec des gens qu’on regardait sur internet par exemple !Il y avait une ambiance conviviale ! Ça a mieux marché que ce qu’on avait prévu. On s’était dit « Si on arrive à avoir 1000 personnes ça serait déjà bien ! » et finalement on en a eu 1200 !
Tu es déjà bien investi dans cette association, pourquoi as-tu voulu poursuivre ton engagement sous forme d’un service civique aux Amis du vieux Crozet ?
Je voulais gagner de l’argent… Je voulais continuer les études mais je n’ai pas pu. J’ai voulu travailler mais je n’ai pas trouvé. On m’a proposé le service civique. C’est un moyen pour moi d’avoir un peu d’argent et de gagner mon indépendance. En même temps, ça me plaisait de collaborer avec une association puisque j’avais déjà la fibre associative ! Et le projet est pas mal : je reste au service de la culture mais sous une autre forme. Et c’est un rôle assez important pour faire parler les cultures !
Interview : Jennifer Laude