Archives mensuelles : mars 2016

Elodie, volontaire à l’espace loisirs Alfred Sisley : « Je pense que c’est très important cette confiance entre nous. Il faut que les enfants se sentent en sécurité, aidés et qu’ils ne soient pas mis à l’écart. »

espace loisirs alfred sisley ELODIE

Élodie effectue son service civique à l’espace loisirs Alfred Sisley. Sa mission ? Accompagner les enfants pour les pousser vers la réussite que ce soit sur le savoir faire ou le savoir être ! Découvrez le portrait de cette jeune femme dynamique et impliquée auprès des enfants.

 

Peux-tu nous en dire plus à ton sujet ?

J’ai 22 ans. Ce que j’aime dans la vie c’est surtout faire du sport et aller au cinéma. J’ai un bac STG et suite à ça, j’ai fait un BTS assistant manager. J’espère pouvoir reprendre mes études l’année prochaine.

 

Pourquoi as-tu souhaité faire un service civique ?

À la base, je voulais poursuivre en licence, mais je n’ai pas trouvé de patron. Je me suis donc dirigée vers le service civique car je voyais l’occasion d’apprendre des choses aussi ! Je me suis dit que ça me permettrait d’avoir une expérience enrichissante en plus.

 

Quelle est ta mission en tant que volontaire à l’espace loisirs Alfred Sisley ?

J’aide à l’animation. Je fais de l’animation pendant les vacances scolaires. Je fais du soutien pour les primaires et les collégiens. C’est de l’aide aux devoirs.

J’aide aussi sur des projets à destination des enfants. Ce sont des projets pour aider les jeunes à mieux se comporter. Ça peut porter sur des thèmes comme l’hygiène, la sécurité ou même apprendre à compter, l’alphabet… Ce sont des principes de bases !

Je suis tous les jours en mission. Avant que les enfants arrivent, j’ai toujours un petit temps avec l’équipe si on veut travailler sur un projet. Et le jeudi, j’ai une heure où j’interviens sur du périscolaire.

 

Qu’est-ce qui te plait le plus dans ta mission à l’espace loisirs Alfred Sisley ?

C’est cette relation avec les jeunes qui est particulière… J’ai pu instaurer de la confiance avec eux par rapport à ce qu’ils me disent et ce que je peux faire pour eux. Je pense que c’est très important cette confiance entre nous. Il faut qu’ils se sentent en sécurité, aidés et qu’ils ne soient pas mis à l’écart.

 

Cette relation de confiance a été facile à instaurer ?

Non pas vraiment ! C’était assez difficile au début. Mais avec le temps, ils apprennent à nous connaître. Nous aussi on en apprend plus sur eux. Et petit à petit, les liens se créent, la confiance arrive.

 

Qu’est-ce que t’apporte cette mission à l’espace loisirs Alfred Sisley ?

Elle m’apporte une certaine confiance en moi. Elle me permet de me sentir vraiment utile. Je suis là pour aider, c’est enrichissant je trouve. Sur le plan professionnel, c’est une expérience de plus qui met du plomb dans la tête !

 

Que vas-tu faire après ton service civique, y as-tu pensé ?

Je vais reprendre mes études en alternance dans le domaine du commerce et de la communication ou alors partir à l’armée. Ce qui m’attire à l’armée, c’est la diversité au niveau de l’emploi et aussi, le fait qu’on puisse mettre nos compétences à profit car il y a plusieurs spécialités !

 

Interview et photo : Jennifer Laude

 

 

Nos volontaires engagés autrement : Vincent, vice-président de Japan Shudai !

vincent japan shudai 1

Au-delà du service civique, nos volontaires sont engagés dans d’autres projets associatifs qui leur tiennent à cœur. C’est au Nebular Store, une librairie spécialisée dans les mangas et comics que nous avons rencontré Vincent. À 21 ans, il tient le rôle de vice-président de Japan Shudai, une association chargée de promouvoir la culture nippone-geek sur le territoire du roannais. Découvrez le portrait de ce jeune homme passionné par la culture japonaise populaire !

 

Peux-tu nous en dire un peu plus à ton sujet ?

J’ai 21 ans ! J’ai un bac pro commerce et un BTS Management des Unités Commerciales. J’ai voulu continuer mes études, mais je n’ai pas pu car je voulais faire de l’alternance et je n’ai pas trouvé de patron. Ce qui me plait dans la vie la culture nippone, la musique et les jeux vidéos !

 

Comment est venue ta passion pour l’univers japonais ?

Elle est là depuis que je suis petit ! J’ai un grand frère qui était passionné par tout ça, il suivait le Cub Dorothée. J’ai donc vite baigné dans cet univers. Je suis plus porté sur la culture populaire et non spécialisé sur le Japon. C’est-à-dire les jeux vidéos, les mangas, c’est ici ma passion !

 

Peux-tu expliquer ce qu’est Japan Shudai et le nombre de personnes qu’il y a dans l’association ?

Il faut savoir que je ne suis pas membre fondateur de l’association ! Ça fait 3 ans qu’elle existe. Le projet, c’est de promouvoir la culture nippone-geek sur le territoire local. Pour cela, on a voulu faire un événement : une convention. On invite des guests qui font des conférences, des personnes qui tiennent des stands… On a fait notre première convention en Septembre. Il y a eu 1200 personnes ! ça a bien marché donc on va en refaire d’autres. On a attiré beaucoup de gens du roannais mais aussi des alentours : Saint-Etienne, Lyon, Clermont.

On est une quarantaine cette année dans l’association. Il y a 5 membres au bureau. Fabrice le président, moi qui suis vice-président, Eddy qui est trésorier, Catherine la secrétaire et Emmanuelle vice-trésorière.

 

Pourquoi avoir créé l’association Japan Shudai ?

On voulait promouvoir la culture japonaise ! Et le fait d’aller à des conventions sur le Japon ça nous a donné envie de le faire. Le but, c’est aussi de promouvoir des artistes du roannais qui gravitent autour de cet univers !

 

Pourquoi as-tu souhaité être vice-président de cette association ?

Avant d’être vice-président pour Japan Shudai, je m’investissais déjà beaucoup dans l’association. Ça s’est donc déroulé naturellement ! Il y avait une place qui s’est libérée, je me suis présenté et ça s’est fait !

Vincent japan Shudai 2

 

Peux-tu nous expliquer ton rôle en tant que vice-président de Japan Shudai ?

Sans porter toutes les casquettes, je fais un peu de tout. Il y a la trésorerie que je ne fais pas, et l’écriture en mode secrétaire que je ne fais plus trop. On s’arrange pour inviter des guests, faire les devis pour la convention, aller chercher du matériel. On touche un peu à tout sans prendre la place des autres non plus !

 

As-tu un souvenir marquant lié à l’association ?

Oui, quand on a fait la convention ! On allait plus ou moins le faire… Et finalement ça s’est concrétisé ! On ne s’attendait pas à avoir autant de succès ! Ça s’est vraiment bien passé, tout le monde était content. On a pu sympathiser avec des gens qu’on regardait sur internet par exemple !Il y avait une ambiance conviviale ! Ça a mieux marché que ce qu’on avait prévu. On s’était dit « Si on arrive à avoir 1000 personnes ça serait déjà bien ! » et finalement on en a eu 1200 !

 

Tu es déjà bien investi dans cette association, pourquoi as-tu voulu poursuivre ton engagement sous forme d’un service civique aux Amis du vieux Crozet ?

Je voulais gagner de l’argent… Je voulais continuer les études mais je n’ai pas pu. J’ai voulu travailler mais je n’ai pas trouvé. On m’a proposé le service civique. C’est un moyen pour moi d’avoir un peu d’argent et de gagner mon indépendance. En même temps, ça me plaisait de collaborer avec une association puisque j’avais déjà la fibre associative ! Et le projet est pas mal : je reste au service de la culture mais sous une autre forme. Et c’est un rôle assez important pour faire parler les cultures !

Interview : Jennifer Laude

Laura, en service civique au Centre social détentes loisirs du Coteau : « Je le fais pour avoir une expérience différente ! Ça me permet de voir plus clair sur mon projet. »

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Laura est une des benjamines du service civique de la Ligue 42. À 18 ans, cette jeune femme a souhaité diversifier son expérience en rencontrant un public différent de celui qu’elle voit habituellement. Découvrez le portrait de Laura, qui effectue une mission pour le Centre social détentes loisirs, au service d’un public fragilisé pour créer du lien !

 

Peux-tu nous en dire plus à ton sujet ?

Je suis Laura, j’ai 18 ans. J’ai fait un bac pro dans le domaine du service à la personne. J’ai donc fait plein de stages dans des centres et des écoles. C’est comme ça que j’ai su que je voulais travailler avec des enfants. Et c’est pour ça que je suis en service civique ici !

 

Pourquoi as-tu voulu faire un service civique ?

En sortant du Bac, même si je savais que je voulais travailler avec les enfants, je ne savais pas vers quoi me tourner avec précision. J’ai entendu parler du dispositif service civique. J’ai fait plusieurs centres. Ici on me proposait quelque chose de différent, car il y a un accueil d’enfants porteurs de handicap. Comme il n’y avait pas ça dans les autres centres, je me suis dit que ça m’apporterait une belle expérience. J’ai donc choisi de faire mon volontariat ici !

 

C’est donc toi qui as démarché les structures pour proposer un service civique ?

Au début, je me suis renseignée sur le dispositif et j’ai appelé la Ligue de l’enseignement de la Loire. On m’a expliqué comment procéder. Il fallait que je trouve une structure d’accueil et une tutrice. Je suis donc allée au Centre social détentes loisirs et on m’a proposé cette mission !

 

Peux-tu nous en dire plus sur ce que tu fais pendant ta mission ?

Je suis en mission du Lundi au Vendredi. Lundi Mardi et Jeudi, j’aide au périscolaire à l’école des ETINES. Le mercredi après-midi, je suis avec un petit garçon porteur d’un handicap. Mardi et vendredi, j’aide sur l’administratif pour préparer les rencontres avec l’association La contre allée. Je rencontre les personnes en service civique là-bas. On organise les activités à faire. On fait des rencontre généralement avec « les bleus » qui sont les 8-10ans ! Selon  les semaines, on varie : des fois on va chez eux, des fois ils viennent chez nous. On prépare des activités. On essaye de les adapter aux enfants de la Contre allée plutôt qu’à l’âge des enfant du centre ! Même si les activités sont simples pour les enfants du centre social, le but c’est qu’une fois leurs activités finies, ils aident les enfants autistes à faire les leurs. Ils s’investissent beaucoup.

 

Tu parles d’accueil d’enfants porteurs de handicap, peux-tu nous en dire plus à ce sujet ?

On accueille un enfant de 7 ans qui est trisomique et autiste. Il y a toujours des services civiques pour s’en occuper. Moi, je suis là pour m’occuper de lui. Quand il arrive, je le laisse jouer, courir un peu… Pour les activités, elles sont généralement manuelles. Souvent il ne les fait pas quand il y a du monde. Donc je m’isole avec lui dans une salle où il a l’habitude d’être pour faire l’activité prévue. ça prend un certain temps avant qu’il se décide à la faire. S’il ne veut pas, je n’insiste pas trop si je vois que ca n’ira pas plus loin. J’essaye de faire des jeux simples comme le loto, ou les puzzle…  Et de l’autre côté, il y a le projet avec l’association La contre allée où on facilite l’échange et la rencontre  entre le centre social et l’association, mais aussi entre les enfants !

 

Pourquoi cette mission spécialisée auprès d’un public porteur d’un handicap ?

Je le fais pour avoir une expérience différente ! Ça me permet de voir plus clair sur mon projet. Je sais plus ce que je veux faire et avec quel public je veux vraiment travailler.

 

Que t’apporte le service civique et qu’est-ce que tu apprécies le plus ?

Ça m’apprend à être plus patiente ! Pendant les vacances, j’ai été avec les plus grands. Il y en a certains qui sont « compliqués ». J’étais avec un petit garçon bien coriace ! Il a fallu que je me canalise beaucoup, que j’évite de crier, que j’explique plus…

Ce que j’apprécie le plus ? C’est m’occuper du petit garçon ! ça apporte beaucoup !

 

Laura 2

Que vas-tu faire après ton service civique, y as-tu pensé ?

Je me suis renseignée sur les métiers possibles pour moi. Je veux être agent territorial spécialisé des écoles maternelles. Il faut que je passe le concours mais je m’en suis rendue compte un peu tard, et pour cette année le concours est déjà passé. Je le ferai l’année prochaine ! Je veux travailler soi dans les écoles soi dans les centres !

 

Est-ce le service civique qui t’as aidé à trouver ta voie ?

J’ai toujours su que je voulais travailler avec les enfants. Mais ici, j’ai pu discuter avec les animateurs et la directrice. Et on m’a expliqué que dans les centres sociaux, l’embauche se fait plus sur les vacances. J’y vois plus clair !

centre social

Photo et propos recueillis par Jennifer Laude