(Alexandre entouré de ses deux « mamans » de l’association : Ginette Moulin -à gauche-, présidente de Ciné Chaplin et Eliane Remillieux -à droite- bénévole très impliquée)
Alexandre, le tout premier volontaire de l’association Ciné Chaplin, nous raconte son expérience et surtout le projet de sa structure : L’aventure sociale du Grand Pont, un documentaire sur une partie de Rive de Gier.
Pourquoi avoir choisi le Service Civique ?
Alexandre : Je ne voulais pas faire une année à vide, j’avais postulé pour un BTS audiovisuel option image sur plusieurs villes mais ayant passé mon Bac en candidat libre je n’avais pas de bulletins trimestriels, pas de moyennes et donc je n’avais pas les critères requis pour postuler. J’avais trouvé d’autres choses en alternance mais impossible de trouver un patron.
J’ai donc décidé de devenir bénévole à l’association Ciné Chaplin pendant 2 mois. Après avoir été en contact avec la présidente de l’association, ils m’ont proposé de faire un Service Civique chez eux.
Peux-tu nous parler de ta mission ?
A : Le trésorier avait un projet : il m’a proposé de faire un documentaire vidéo sur le quartier du Grand Pont à Rive de Gier. Motivé par ce projet, nous avons décidé de le placer au cœur de ma mission en service civique. Une fois cette décision prise nous avons rédigé le détail de la mission avec Julie, qui était à cette époque en charge du dispositif Service Civique à la Ligue de l’Enseignement de la Loire.
Je m’occupe aussi de la communication de l’asso : je fais des flyers, des affiches, et je m’occupe de la page Facebook concernant le projet documentaire ainsi que les soirées organisées par la structure.
Je n’ai pas vraiment de journée type, c’est assez aléatoire : je peux faire des interviews avec des gens, aller aux archives, contacter des historiens, filmer le Grand Pont, faire du montage vidéo, aider à l’organisation des soirées mensuelles etc.
J’ai eu la chance d’avoir à disposition du très bon matériel : grâce à l’engagement de l’association dans ce projet j’ai eu un budget de plus de 3000e et j’ai par la même occasion pu choisir ma caméra.
En ce qui concerne l’encadrement par ma structure, nous faisons un point tous les lundis d’environ 3h. Pendant ce temps-là nous parlons du projet, de la progression du documentaire, nous faisons des demandes de subventions.
Pour le moment je suis encore en tournage, sur les 52 minutes prévues j’ai environ une dizaine de minutes. Idéalement le documentaire est prévu pour le mois de septembre. Je finis ma mission dans ces eaux là mais même si je n’ai pas fini après la fin de mon volontariat je continuerai le projet et le montage jusqu’aux 52 minutes !
Qu’est-ce que ton service civique t’a apporté ?
A : Humainement j’ai rencontré beaucoup de gens et surtout j’ai eu l’occasion de partager avec eux, majoritairement sur les anecdotes concernant le quartier du Grand Pont.
Professionnellement je pense que ça m’apporte pas mal de choses : je veux faire du cinéma donc commencer sur un documentaire est une bonne étape. Au niveau de la technique je ne peux pas dire avoir beaucoup appris, j’ai eu des formations avant mon volontariat : j’avais les bases et malgré avoir fait la formation que proposait SAVARA je n’ai fait que revoir des choses que je connaissais déjà. J’ai la chance d’avoir une aide extérieure sur le documentaire : il possède un BTS audiovisuel et donc j’ai quelques petits conseils de sa part. Mis à part ceci, je suis plutôt autonome.
Comment vois-tu l’avenir ?
A : Je reprends mes études. Je compte aller en FAC d’Arts et spectacles option cinéma à Lyon 2.
En parallèle j’essaye de monter mon statut d’auto entrepreneur. Pour le moment, avec deux amis, nous avons 2 web series et j’aide aussi quelqu’un à mettre en place une chaine youtube sur la cuisine.
Propos et photos recueillis par
©Chloé Di Maria