Nos deux volontaires s’occupent de la ludothèque du quartier de Montreynaud qui vise à créer un lien parent/ enfant. C’est un espace à entrée libre où pour 10€ par an les familles peuvent emprunter des jeux ou jouer sur place avec l’aide des volontaires en Service Civique.
Pourquoi avoir choisi le Service Civique ?
Anouck : J’avais besoin d’acquérir de l’expérience. J’ai un BTS Economie Sociale et Familiale, je suis sur liste d’attente pour la licence et j’ai passé les concours d’assistance sociale et de conseillère ESF. Je les repasse cette année. Lors de ma formation nos professeurs nous parlaient souvent du Service Civique et nous ont présenté ce dispositif comme un bon moyen pour se former, acquérir certaines bases, et se faire de l’expérience dans notre domaine. Des anciens volontaires étaient venus présenter le dispositif.
J’ai postulé sur ma mission pour rester dans le thème de mes études, je voulais absolument rester dans le monde du social.
Khayra : J’avais d’abord postulé l’an dernier pour un service civique mais je n’avais pas trouvé de mission à mon goût mais je connaissais le dispositif car j’avais lu quelques articles sur internet. Cette année j’ai postulé pour le poste d’animatrice dans cette structure et puis j’ai appris que la structure proposait des services civiques. J’ai donc choisi cette option-là, avec mon BAFA et la mission proposée je restais dans le thème que je voulais.
Pouvez-vous me décrire votre mission ?
A/K : Nous nous occupons majoritairement de la ludothèque qui met à disposition des enfants et parents du quartier plus de 800 jeux. Notre mission est de les entretenir mais aussi de gérer les emprunts, de jouer avec les familles etc. Nous avons un petit peu de communication à faire aussi.
En parallèle de la ludothèque nous nous rendons deux après-midis par semaine à La petite Cabane, un lieu d’accueil pour les parents et leurs enfants. Nous y proposons des activités, des choses manuelles, des Quizz. On s’adapte en fonction du nombre d’enfants. Cette partie de la mission souligne notre capacité à être autonome.
Nous avons aussi de l’accueil les jeudis matins à la maternelle où nous nous occupons des enfants de 8h à 9h30. Nous sommes 5 intervenants pour environ une trentaine d’enfants et parents. Le but est de créer un lien entre les deux par le biais de jeux et de lecture d’histoires.
Après ce temps d’animation du jeudi, nous nous occupons de l’administration et de la communication de la structure : réalisation de flyers et d’affiches, statistiques (fréquentation du lieu), organisation de la création du catalogue pour les jeux.
(Des parents en compagnie de leurs enfants profitent des jeux mis à disposition par la structure)
Quel est votre bilan sur ce dispositif et votre expérience ?
A : J’ai commencé ma mission au mois d’Octobre et je dois avouer que jusqu’à décembre c’était un peu dur car j’étais seule et il y avait beaucoup de chose à gérer. Je suis vraiment contente et soulagée que la structure ait décidé de prendre un deuxième volontaire sur cette mission car je pense qu’il est primordial d’être deux sur la Ludothèque pour mener pleinement la mission.
En ce qui concerne la mission je pense avoir réussi à acquérir un petit peu d’expérience et certaines compétences surtout avec les enfants.
K : On a aussi pu apprendre à s’organiser, à gérer une ludothèque, des prêts etc c’est beaucoup de responsabilité ce qui aide beaucoup à prendre des initiatives. Pour ma part j’ai le BAFA donc les techniques d’animations étaient déjà acquises. Mais le fait d’être en lien avec les parents et en maternelle était nouveau pour nous : l’accompagnement sur cette tranche d’âge est complètement différent du reste.
Au niveau de la mission je pense qu’elle est très polyvalente et parfois même trop, il serait peut-être plus judicieux de la recentrer sur la ludothèque en elle-même. Comme le disait Anouck dans tous les cas deux volontaires sont essentiels au bon fonctionnement de la mission !
Comment voyez-vous l’avenir ?
A : J’espère que le service civique et l’expérience acquise lors de mes mois de mission vont pouvoir me permettre d’accéder plus facilement à mon projet professionnel. J’attends les réponses de mes concours !
K : Comme Anouck j’ai passé un concours, mais celui d’aide-soignante et j’attends, moi aussi, les résultats.
Propos et photos recueillis par
©Chloé Di Maria