Archives mensuelles : mars 2020

[ARTICLE] Flora , volontaire à la ligue 42 , Web reporter

 Interview de Flora, Volontaire à la Ligue de l’Enseignement de la Loire 42.

“En cherchant un peu, il y a toujours une solution” 

Flora , réalise un service civique en tant que Web reporter au sein de la Ligue de l’enseignement 42.

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? 

Je m’appelle Flora et je suis originaire de Saint-Etienne.

J’ai arrêté l’école au lycée au cours de mon année de terminal donc j’ai simplement le brevet en poche. J’aime beaucoup la musique, et j’en profite en jouent du piano.

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous engager dans une mission de service civique ?

En arrêtant mes études je me suis retrouvée un peu perdu, je voulais entrer sur le marché du travail. En cherchant réellement, j’ai découvert le service civique et je me suis alors renseigné. Une occasion de m’occuper et de découvrir le journalisme numérique.

Connaissiez-vous la Ligue de l’enseignement avant cette mission ?

J’en n’avais déjà entendu parler, mais s’en y prêter attention.

En me renseignant j’ai remarqué que c’est un énorme soutien pour les jeunes de 16-25ans qui sont un peu perdu comme moi.

Présentez-nous votre mission.

Ma mission consiste, jusqu’en août, à valoriser l’engagement des volontaires de la Ligue.

C’est à dire que, je vais à leur rencontre, discuter avec eux et crée du contenu journalistique à partir de leur mission, J’ai plusieurs moyens pour ça, en réalisant des articles, interviews ou vidéos.

Je suis rattaché au service « vie associative » de la fédération qui porte la mission engagement jeunesse.

J’ai à ma disposition un blog dédié pour publier mes reportages et interviews ou articles ainsi qu’une chaîne YouTube sans oublier la page Facebook et Instagram des volontaires à la Ligue 42 que je co-anime également.

Beaucoup pense que le service civique se résume à une mission d’intérêt général basique, alors que c’est bien plus profond que ça. Cela développe nos compétences et je m’aperçois que beaucoup ne le savent pas.

Plus globalement, que représente votre volontariat pour vous ?

Sans volontariat,  il n’y aurait pas toute cette aide apporter au gens.

C’est aussi un carnet d’adresses qui s’enrichit grâce à des rencontres que personnes aurais faites en temps normal.

Ça m’a ouvert l’esprit sur la relation aux autres et la notion d’engagement.

La société nous conduit souvent à être égoïstes, mais si on se soucier un peu de ce qui se passe autour de nous, on pourrait aller très loin dans l’avenir.

Que peut vous apporter la Ligue de l’enseignement durant votre mission ?

Des compétences, des contacts et surtout, des points de vue différents.

Cela va me permettre de combattre également ma timidité. Je n’imaginais pas que cela aller susciter tous ses domaines.

Je conseillerais le service civique au sein de la Ligue sans hésiter !

Mais il est primordial de bien choisir sa mission pour s’épanouir et s’investir à 100 %, après cela, ça ne sera qu’une qu’une partit de plaisir pour la suite.

Que dire à un jeune qui serait tenté par le service civique ?

Je lui dirai de ne pas hésiter, car c’est une opportunité qui n’est pas éternelle, de bien choisir son moment, puisque le Service Civique est quelque chose que l’on ne peut faire qu’une seule fois dans sa vie. Et de surtout bien choisir sa mission

 [Article] : Emma, engagée auprès des enfants.

 Interview d’Emma, Volontaire à la Ligue de l’Enseignement 42.   

« Cette expérience apporte beaucoup dans notre vie »

Peux-tu te présenter brièvement ?

Je m’appelle Emma Blanc, j’ai 18 ans, j’ai eu mon baccalauréat scientifique, j’étais dans un lycée en Ardèche. Je devais aller en Angleterre pendant 1 an, mais j’y suis resté que quelque temps, car ça n’allait pas du tout avec la famille d’accueil. Je suis revenu 1 mois après en France. J’ai donc débuté un DUT technique de commercialisation à Saint-Etienne, mais ça ne m’a pas du tout plus. J’ai décidé d’arrêter les études pour prendre un peu de temps pour moi. J’ai postulé pour un service civique dans une école et dans une gendarmerie, j’ai été pris dans les deux, mais j’ai quand même choisi l’école, car l’autre était trop loin.

Comment as-tu entendu parler du service civique ? Et pourquoi t’être engagée ?

Je l’ai trouvé par moi-même dans un premier temps, mais aussi mes amis m’en ont parlé car un d’entre eux voulait en faire un. J’ai donc fait des recherches, puis j’ai assisté à une réunion d’information et cela m’a plus. Le fait que ce soit diversifié et que l’on puisse réellement choisir notre mission, ce que l’on aime, j’ai trouvé ça vraiment pas mal. Je me suis engagée car, comme je l’ai dit plus haut, je voulais prendre un peu de temps pour moi, me sentir aussi utile et me donner à une cause (donc pendant 8 mois de mission). C’est aussi l’occasion de faire mes premiers pas dans le domaine professionnel.

 En quoi consiste ta mission ?

Ma mission consiste à aider les institutrices dans les activités qu’ils font dans la journée. Je suis également la référente des primaires (CM2) pendant les récréations pour un projet « médiateur », car mon service civique est basé sur la gestion des conflits. Avec ma tutrice on l’a mise en place depuis janvier et pour l’instant ça se passe très bien.

Tu as un projet dans cette école ? 

Oui, c’est un projet qui a été pensé par ma tutrice et mises en place par moi.
Le projet est réalisé avec les cm2 (car ce sont les plus grands).

Il y a deux élèves désignés par classe et à chaque récréation ils sont susceptibles d’être sollicités pour faire de la médiation.

Ex : un élève ne veut pas jouer avec un autre.

Les deux élèves qui se disputent vont aller voir les médiateurs (les deux élèves de Cm2 désignés). Puis, par la suite, ils se réunissent tous ensemble dans la salle de médiation et ils discutent du problème avec des règles établies.

J’ai donc créé des affiches pour les aider à régler les conflits par eux même. Quand ils ont trouvés une solution, ils peuvent sortir de la salle de médiation. Le but est de faire prendre conscience à l’enfant que les petites histoires peuvent être vite réglées quand on en discute réellement et sans tarder.
On va par la suite mettre en place des jours de formation pour les médiateurs afin d’avoir quelques retours sur ce qui marche plus ou moins bien.

Je suis la référente de ce projet, c’est-à-dire qu’avant d’aller en salle de médiation, ils viennent me dire quelle est le problème et je juge s’ils peuvent le régler seul ou bien si il y a besoin d’un adulte.

Le contact avec les enfants ce n’est pas trop difficile ? 

Non, je pensais réellement que ça allait être plus difficile. On a toujours des élèves qui demandent plus d’attention, qui sont plus difficile à canaliser, mais il faut être très patient avec eux. (Ça fait beaucoup développer cette qualité ;)). Ça apporte beaucoup humainement !

En quelque mot, présente ton école ? 

Je suis en service civique à l’école de la Jomayère qui fait maternelle et primaire. La partie primaire je n’y vais pas, à part pour les récréations. Pour la maternelle, il y a 5 classes de 23 élèves et moi j’alterne entre 2 niveaux : la moyenne section et la grande section.

Quel aspect de ta mission préfères-tu ?

C’est le fait d’être référente des primaires, de porter mon projet jusqu’à maintenant, j’en suis fière car il fonctionne, les enfants l’on bien compris et l’appliquent.

Que comptes-tu faire après le Service Civique ?

En parallèle de mon service civique, je passe des concours pour être policière. J’ai commencé par le concours d’adjoint de sécurité, j’ai réussi le test écrit et sportif et je passe bientôt l’oral. Par la suite, j’attends d’être appelée pour intégrer une école et ensuite être formée pendant 3 mois. Plus tard j’aimerais passer le concours pour être gardien de la paix, puis passer des concours interne pour monter en grade.

Que dirais-tu as une personne qui veut faire un service civique mais qui hésite ?

Je lui dirais de s’engager s’il ne sait pas ce qu’il veut faire dans l’avenir, puisque c’est un moment où on peut vraiment faire ce que l’on aime.
Ça ouvre d’autres portes, comme l’institut de l’engagement, pour avoir un réseau ou même des bourses. Peu de personnes connaissent cet institut, mais grâce au service civique on peut préparer notre avenir paisiblement.
Je lui dirais aussi que cette expérience apporte beaucoup dans notre vie, que ce soient des rencontres, des souvenirs, de l’expérience ou autres.

 

 

[Article] : Samia, engagée en Service Civique à la Ligue 42, Collège Jacques Prévert.

Interview de Samia, volontaire a la ligue de l’enseignement 42.

 « C’est vraiment ouvert à tout le monde ! »

Peux-tu te présenter brièvement ?


Je m’appelle Samia, j’ai 19 ans. J’ai fait un bac ST2S ( baccalauréat science et technologies de la santé et du social ). J’ai également fait 1an de fac en DUPPS (préparatoire aux professions de santé) que j’ai obtenu ; j’ai donc un bac+1.

Avant le Service Civique, que faisais-tu ?


J’étais à la fac, j’ai fini l’école en mai. En septembre, je devais faire un cap petite enfance, mais à cause de problème administratif ma candidature n’a pas été retenue. Je cherchais du travail en intérim, et pendant mes recherches j’ai trouvé le service civique.

Comment as-tu entendu parler du service civique et pourquoi t’être engagée ?

C’est une amie qui m’en a parlé parce qu’elle aussi en fait un actuellement.Je ne connaissais pas du tout le dispositif. Elle m’a donc expliqué brièvement en quoi cela consistait. Par la suite j’ai fait une réunion d’information à la Ligue de l’enseignement 42 et j’ai postulé à des missions.

En quoi consiste ta mission ?

Je suis au collège Jacques Prévert à Andrézieux-Bouthéon, pour une mission dans le domaine de « l’éducation pour tous ».

Le mardi, j’aide à l’administration, en respectant bien-sûr mon statut de service civique.

J’aide également les élèves à partir de 15h30 à faire leurs devoirs. Ils sont en effectif réduit, c’est plus pratique pour bien les aider.

Puis le mercredi, j’ouvre le CDI, c’est-à-dire que je réponds à leurs questions s’ils en ont, s’ils veulent utiliser du matériel c’est à moi qu’ils s’adressent, ou autre.

Puis le jeudi, je suis avec la documentaliste, je l’aide à faire différentes tâches.

Le contact avec les « jeunes » ce n’est pas trop difficile ?

Non ça va, il faut leur montrer qu’il y a quand même du respect à avoir envers nous, que l’on n’est pas là pour être leur ami, il faut rester professionnel.

Quel aspect de ta mission préfères-tu ?

Ce que je préfère dans ma mission c’est le moment où je suis vraiment au contact de la personne, comme le mardi pendant l’étude avec les élèves.

Que comptes-tu faire après ton Service Civique ? 

Je me suis inscrite sur la plateforme « parcourt supp », mais c’est assez compliquée. J’aimerais aussi être secrétaire médical, ou secrétaire administratif dans le cadre de l’éducation nationale.

Que dirais-tu as une personne qui veut faire un service civique, mais qui hésite ? 

Je lui dirai de ne pas hésiter. Tu rentres dans le « domaine professionnel » qui te plais sans forcément avoir les diplômes nécessaires. C’est vraiment ouvert à tout le monde ! Cela nous fait beaucoup d’acquis supplémentaire! Ça nous ouvre des portes, et c’est une expérience enrichissente.

[Article] : Clara, chaque œuvre a une histoire.

Interview de Clara, Volontaire à la Ligue de l’Enseignement 42. 

 « C’est une expérience où on a le droit de se trompe »

 

Peux-tu te présenter brièvement ?

Je m’appelle Clara, j’ai 22 ans. Je suis en master science de l’art à l’université Jean Monnet à Saint-Etienne et en Service Civique à la Ligue de l’Enseignement 42.

Comment as-tu entendu parler du service civique et pourquoi t’être engagée ?

Je connaissais déjà la structure dans laquelle je suis. À mon retour de l’étranger, je voulais trouver un travail dans une galerie d’art ou un musée. Mais il me fallait aussi un travail pour financer mes études. Je savais que les Limbes (mon lieu de mission) prenaient des volontaires en service civique donc je me suis intéressée à cette éventuelle solution.

En quoi consiste ta mission ?

Ma mission consiste à accueillir les personnes qui viennent pour visiter la galerie, à faire de la médiation culturelle, à monter les expositions avec les artistes, à organiser les vernissages et également organiser les événements liés à la galerie.

Le contact avec les personnes ce n’est pas trop difficile ?

Non ça va ! Puis, comme ça fait partie du métier que je veux faire dans l’avenir, le contact est assez présent.

En quelques mots peux-tu expliquer ce que fait ta structure ?

L’espace « Les Limbes » est un lieu de diffusion et de promotion des arts plastiques actuels et contemporains, géré par l’association Céphalopode.

Quel aspect de ta mission préfères-tu ?

C’est le montage avec les artistes, c’est-à-dire que, dans une exposition globale, tout se monte. Quand les artistes arrivent avec leurs œuvres, ils nous disent où les accrocher, ils expliquent également l’histoire de l’œuvre etc. C’est une partit très manuelle, on « bricole » en quelque sorte.

Que comptes-tu faire après ton Service Civique ?

Après mon service civique, j’espère finir mon master 2. Je compte aussi repartir à l’étranger, plus précisément au Canada pour retrouver aussi un travail dans une galerie d’art.

Que dirais-tu a une personne qui veut faire un service civique, mais qui hésite ?

Je lui dirais qu’il n’y a pas de raison d’hésiter car c’est bénéfique. C’est une expérience où l’on a le droit de se tromper, voir si c’est bien ce que l’on veut faire dans l’avenir ou si on veut changer d’orientation.