Archives mensuelles : avril 2016

Manon, volontaire au CILDEA « Dès que je propose quelque chose, tout le monde accepte et ça relance sur d’autres idées, car les gens ici sont très ouverts ! »

Manon cildea

Manon effectue sa mission au Cildea, association qui œuvre pour le développement local en milieu rural. Le Cildea est chargé de développer des actions pour l’emploi par une meilleure prise en compte de l’environnement. C’est dans ce cadre que Manon aide à la valorisation du travail des jardiniers et à la communication autour du Cildea. Découvrez son témoignage et l’impact de son service civique sur le développement de son projet personnel : la reprise de l’affaire de son papy !

 

Peux-tu nous en dire plus à ton sujet ?

Je vais avoir 25 ans et je suis originaire du Beaujolais. J’aime beaucoup les légumes (rires). Oui, ça peut paraître bizarre comme passion, mais j’aime beaucoup les manger et les produire aussi, car à coté de mon service civique, je suis en maraichage avec mon papy. Depuis toute petite je travaille avec lui. Je pense que mon intérêt pour les légumes vient de là !

 

Pourquoi as-tu souhaité faire un service civique ?

Je n’avais pas de travail après mes études. Et je n’ai pas fait mes études dans un domaine lié à l’environnement. Je suis diplômée dans le domaine du patrimoine culturel.

Le service civique me permettait de faire quelque chose dans l’environnement sans avoir un diplôme spécifique dans ce domaine puisque le service civique sélectionne uniquement sur les motivations ! J’avais beaucoup de motivation et j’avais déjà collaboré avec une association qui vend des légumes comme le fait le Cildea. J’étais vraiment motivée pour être dans une structure qui était aussi dans ce domaine d’activité. Je voulais en faire un avant mes 25 ans ! Donc je savais qu’après le master, je devais faire mon service civique avant de me lancer dans quoique ce soit !

 

Comment as-tu démarché le Cildea ?

J’ai trouvé l’annonce sur le site du service civique. Je suis tombée sur l’annonce, je l’ai lu et je me suis dit : « Okay ça c’est pour moi ! ». Tout ce qui était proposé correspondait vraiment à ce que je voulais faire. J’ai donc envoyé ma lettre de motivation et j’ai relancé la Ligue de l’enseignement 42 car le Cildea n’avait toujours pas trouvé quelqu’un. J’étais vraiment motivée. Et là Bingo ! Je suis montée de Montpellier pour passer les entretiens donc je pense que le directeur a vite compris à quel point j’étais motivée ! J’ai eu la réponse 2 jours après l’entretien. J’ai appris qu’il y avait beaucoup de candidatures sur cette mission, des personnes avec des super motivations ! Chacun avait un petit plus à apporter, ce qui pouvait donner envie au Cildea de prendre tout le monde. ça c’est super ! ça montre que le service civique au Cildea suscite un intérêt et qu’il faut que ça continue !

illustration manon cildeaIllustration de Manon

 

Peux-tu expliquer ta mission ?

L’idée c’est d’aider au développement de la communication sur ce qu’il se passe au Cildea et au jardin d’Astrée, c’est-à-dire l’insertion professionnelle par le maraichage. J’aide à créer des outils pour aider à cette communication. Je travaille beaucoup avec Aurélie qui est animatrice du réseau. Par exemple, je l’aide à créer une communication un peu plus illustrée et dynamique. Je vais beaucoup sur Facebook aussi. On a relancé la page avec Aurélie et ça marche bien !

Je travaille aussi avec les jardiniers pour leur parler d’environnement. Je peux aider à mieux travailler en créant des outils visuels et des supports pédagogiques. Par exemple, pour trier les déchets, j’ai créé des petits panneaux avec des visuels pour indiquer comment procéder. Je créé des affiches pour les événements aussi.

Je travaille également avec Marine qui est éducatrice  à l’environnement. Je créé des jeux ! Elle me donne sa trame de jeu en texte et je fais le support graphique. Le dernier  jeu, c’était sur les circuits courts et le gaspillage alimentaire pour les enfants.

En fait, je travaille avec tout le monde au Cildea. Dès que quelqu’un a un besoin en communication, je peux aider. Je suis un petit plus. Ils peuvent se passer de moi, mais j’apporte un petit quelque chose pour valoriser ce qu’ils font !

Manon cildeaIllustration de Manon

 

Dans ta mission, tu aides donc à la communication interne et externe ?

On peut dire que j’aide à la communication externe car il faut développer le nombre d’adhérents. Et j’aide aussi à la communication interne pour les jardiniers en créant des supports pour les aider. Par exemple, je créer des supports pour mieux définir les légumes car ils ne les connaissent pas tous.

De manière plus sociale, j’ai même mis en place un atelier d’écriture. Il y avait quelqu’un qui voulait écrire. On m’a demandé si ça m’intéressait de l’aider et de monter l’atelier. J’ai dit oui et j’ai trouvé ça super ! Je touche à tout, c’est chouette !

 

Qu’est-ce qui te plait dans ta mission ?

Ce qui me plait, c’est que je peux faire ce que je veux ! Dès que je propose quelque chose, tout le monde accepte et ça relance sur d’autres idées car les gens ici sont très ouverts ! Ils sont toujours enjoués quand tu proposes quelque chose ! C’est jamais fermé. Tu peux toujours aller plus loin sur ce que tu fais !

équipe cildea 1

Que t’apporte ton service civique au Cildea ?

J’ai découvert le monde du social que je ne connaissais pas du tout. C’est super intéressant. Ne serait-ce par exemple l’insertion professionnelle ! Quand on dit ce mot, ça ne parle pas forcément. Mais quand tu sais comment ça fonctionne et ce que ça apporte pour les personnes qui en bénéficient, ça devient super intéressant.

 

Que vas-tu faire après ton service civique, y as-tu pensé ?

Oui je sais, le service civique m’aide beaucoup d’ailleurs ! Je suis en train de travailler pour m’installer en maraichage et reprendre l’exploitation de mon papy. C’est un processus assez long car il faut comprendre comment fonctionne ce type de structure. L’avantage que j’ai, c’est qu’au Cildea, il y a une personne qui travaille avec les agriculteurs. Il propose des formations financées pour murir son projet de maraichage. J’ai rencontré d’autres agriculteurs avec qui discuter. C’est un avantage énorme ! J’avais déjà cette idée là avant de débuter mon service civique, et ma mission c’est un véritable plus pour le mener à bien !

Hugo, volontaire pour les Cyclos Randonneurs Saint-Chamonais « Ce qui me plait, c’est de voir la réussite des gens de l’association ! »

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À 18 ans, Hugo a décidé de mettre sa passion pour le sport et son feeling avec les enfants au service de son association : les Cyclos randonneurs Saint-Chamonais. Une initiative qui paiera, puisqu’aujourd’hui, il est volontaire dans cette structure afin d’encourager la pratique sportive auprès de nouveaux publics !

 

Peux-tu nous en dire plus à ton sujet ?

J’ai 18 ans, je suis en service civique à Saint-Chamond. J’aime faire beaucoup de choses dans la vie mais ma passion c’est surtout le sport ! J’adore être avec les enfants aussi.

Pourquoi as-tu souhaité faire un service civique ?

Je voulais voir autre chose et prendre un peu de temps pour moi. J’ai entendu parler du service civique lors de ma journée d’appel. Ça m’a parlé. Je me suis donc renseigné à ce sujet et je me suis dit « Pourquoi pas y aller ? ». ça me permet de me poser un peu !

Comment en es-tu venu à faire ton service civique pour les cyclos randonneurs Saint-Chamonais ?

Ça fait 7 ans que je suis dans cette association. Au début, je suis allé voir Unis cité. Mais il n’y a pas eu de suite. Je suis donc allé à la Ligue 42. J’ai vu des missions dans des clubs de sport. Je me suis donc demandé pourquoi le mien ne proposait pas de service civique ? J’en ai parlé à Camille, responsable du dispositif, et elle m’a encouragé à faire la demande. Le lendemain, le directeur était au bureau pour parler du service civique !

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Peux-tu expliquer ta mission de service civique ?

J’interviens auprès du groupe des jeunes dans l’association. Je m’occupe d’eux plus personnellement, je les suis toute la semaine. J’essaie de savoir ce qu’ils font et d’être disponible pour eux ! Des fois, ils viennent me voir pour en parler. On est assez proche.

Je travaille un peu sur la communication aussi. J’ai fait des affiches et des flyers pour l’école de cyclisme. C’est notre section pour les 6-18 ans. On leur apprend les bases de la sécurité et et la mécanique du vélo, comme par exemple gonfler comme il faut ses pneus. Prochainement, je vais en faire d’autres pour promouvoir une course qui aura lieu au mois de Juillet. C’est un bonus dans ma mission !

Qu’est-ce qui te plait le plus dans ton service civique ?

Ce qui me plait, c’est de voir la réussite des gens de l’association. Dès qu’il y en a un au-devant des courses, je me dis que j’ai pu aider à ça, ça fait plaisir ! Quelque part, j’ai pu les aider à aller plus haut.

Que t’apporte ta mission ?

Ça m’apprend à me cadrer et également à poser une discipline avec les enfants. Ça m’apprend aussi à construire un suivi avec eux. Naturellement, ça se passe bien avec les enfants. J’avais passé la première partie du BAFA avec la Ligue. Là ça me permet d’appliquer ça !

Que vas-tu faire après le service civique, y as-tu songé ?

Je veux intégrer la police. J’ai passé les premières étapes du concours : les tests psycho techniques ! J’aimerais intégrer les CRS (Compagnie Républicaine de Sécurité) plus précisément. C’est une vocation pour moi ! Depuis tout petit, je me suis dit que j’allais faire ça !

[VIDEO] Vinciane, volontaire à OCIVELO “Ce que j’aime c’est surtout le lien social !”

vinciane

“Le service civique c’est un engagement citoyen sur plusieurs mois. C’est différent d’un stage ou d’un bénévolat. C’est quelque chose de formel. Ça représente surtout un engagement républicain puisqu’on porte les valeurs de la république.”

C’est la vision du service civique de Vinciane, volontaire de 23 ans engagée auprès d’OCIVELO pour créer le lien entre l’association et les divers publics. Découvrez son témoignage en vidéo !

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Laurie, volontaire à la Contre allée “Ce que j’aime, c’est être en relation avec les enfants et voir leur comportement.”

Laurie contre allée

Laurie est volontaire à la Contre allée de Roanne, structure d’accueil et d’apprentissage pour les enfants autistes. Attirée par le domaine du social, elle a souhaité faire un service civique pour affiner son projet professionnel. C’est ainsi qu’elle met son temps au service de l’association pour aider au développement des relations externes, mais aussi entre les bénévoles et les parents de la Contre allée.

 

Peux-tu nous en dire plus à ton sujet ?

J’ai 19 ans. J’ai obtenu mon bac ES l’année dernière. Ce que j’aime dans la vie c’est sortir au cinéma et faire du sport. Je suis aussi très intéressée par le milieu du social !

 

Pourquoi as-tu souhaité faire un service civique ?

J’ai souhaité faire un service civique parce que je voulais exercer dans le social, mais je ne savais pas exactement vers quelle branche me tourner. J’hésitais entre éducateur spécialisé, moniteur éducateur… J’ai donc choisi de faire mon service civique à la Contre allée pour me donner une expérience avec un public fragilisé. Et j’ai trouvé ma voie grâce à ça !

 

Pourquoi as-tu choisi d’être volontaire à la Contre allée ?

J’avais possibilité de faire un service civique avec le Centre social du Coteau, mais j’avais déjà une expérience dans un centre social grâce au BAFA. Il y avait aussi une opportunité avec un IME (Institut Médico Educatif) mais ça ne me correspondait pas totalement. J’ai été prise à la Contre allée ! J’ai débuté avec enthousiasme car l’association aide un public que je voulais vraiment découvrir !

 

Peux-tu nous expliquer ta mission ?

Je suis en partenariat avec le Centre social du Coteau. J’organise des rencontres avec Laura qui est volontaire là-bas. Par exemple, la semaine dernière il y a eu des personnes du planétarium qui sont venues à la Contre allée. On a mélangé les enfants du Centre et de la Contre allée pour qu’ils puissent découvrir tous ensemble les planètes. Ma mission c’est d’inclure des enfants porteurs de handicap dans des milieux ordinaires.

J’aide aussi à faire le lien entre l’association et les bénévoles. Je leur apporte de l’aide s’ils ont besoin de conseils, s’ils se sentent en difficulté. J’aide à la création de liens avec les parents. On leur demande ce qu’il s’est passé le week end, pour savoir par exemple si les enfants vont être de bonne humeur cette semaine. C’est toute une relation à mettre en place. J’aide aussi à porter l’association sur l’extérieur pour la faire connaitre !

laurie contre allée roanne

Qu’est-ce qui te plait le plus dans ta mission ?

Ce que j’aime c’est être en relation avec les enfants et voir leur comportement. Surtout les enfants du Centre social, ils sont au top avec ceux de la Contre allée. On ne voit pas les différences ! Je trouve ça beau ! Et même quand on voit les enfants de la Contre allée avec ceux du Centre social, ce ne sont plus les mêmes !

 

Que t’apporte ton service civique à la Contre allée ?

Mon service civique m’apprend à être plus patiente que ce soit sur le plan personnel ou professionnel.

Il me sert aussi à me remettre en question, à prendre sur moi et à avoir un avantage certain pour mon avenir professionnel. Cela me donne une expérience différente qui n’est pas donnée à tous dans ce milieu.

 

Que vas-tu faire après ton service civique, y as-tu pensé ?

Je veux être moniteur éducateur, j’ai passé mon concours à la fin du mois de Janvier. Je sais que je suis admissible. Si je trouve un patron, je pourrai accéder à la formation !

Interview réalisée par Jennifer Laude Crédits photos : La Contre Allée et Jennifer Laude